• Une dizaine de voitures ont été percutées lors d'une course-poursuite, qui n'a pas fait de blessés, mardi matin sur la nationale 20 dans l'Essonne, après qu'une voiture volée eut forcé un barrage des douanes, selon une source policière. Deux douaniers à moto effectuaient un contrôle sur la N20 à hauteur d'Avrainville, lorsqu'une BMW volée quatre jours plus tôt dans le Loir-et-Cher a forcé le passage.
     
    Les occupants de la voiture, trois Tziganes, ont vidé puis lancé un extincteur en direction des douaniers en uniforme qui les poursuivaient, sans toutefois les atteindre. Les fuyards ont percuté une dizaine de véhicules, mais sans faire de blessé, lors de la course-poursuite.
     
    Celle-ci s'est achevée quelques kilomètres plus loin, près d'Arpajon. Les trois occupants de la BMW ont abandonné la voiture accidentée, et ont pris la fuite à pied, après que l'une des douaniers, se sentant menacé, eut tiré un coup de feu en l'air.
     
    Du matériel pouvant servir pour des cambriolages, dont une meuleuse, a été retrouvée dans la voiture. Un hélicoptère de la gendarmerie avait notamment été employé afin de tenter de retrouver les trois individus. L'enquête a été confiée à la Sûreté départementale.

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  • «JE dois des explications aux parents. » Cette promesse de Michel Fourniret est arrivée en juin à la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Reims. Le tueur en série présumé, qui devrait être jugé au printemps 2008 dans les Ardennes pour dix affaires criminelles dont sept meurtres, demandait par courrier la jonction de trois autres dossiers, dont celui de la petite Estelle Mouzin, disparue le 9janvier 2003 à Guermantes (Seine-et-Marne).
    Me Didier Seban, l’avocat parisien de la famille Mouzin, aimerait en savoir davantage sur les intentions de Fourniret : « Pour l’instant, il ne dit pas qu’il est coupable, il ne dit pas non plus qu’il est innocent. »
    Me Seban s’étonne du traitement réservé à la lettre par les autorités judiciaires. « Elle a été envoyée le 18juin et nous avons découvert son existence ces jours-ci. Il semble que personne à Reims n’ait jugé utile d’en informer le parquet de Meaux qui instruit pourtant le dossier Estelle Mouzin. »
    L’avocat rappelle que « Des indices incitent à penser que Fourniret pouvait se trouver à l’époque dans la région de Guermantes. » Il évoque la présence d’une camionnette blanche, signalée par plusieurs témoins, les séjours fréquents de Fourniret en Seine-et-Marne. Et même les circonstances de l’enlèvement de la fillette à proximité d’une boulangerie, « ce qui ressemble beaucoup au scénario du rapt de Marie-Ascension à Ciney, en Belgique. »

    « Manipulation »

    Le père d’Estelle veut rester très prudent.
    « J’attends la fin

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    pour essayer de comprendre. Aujourd’hui, je ne sais rien et les conditions dans lesquelles les choses se déroulent ont de quoi dérouter le profane. »
    Eric Mouzin dit en être toujours au même point : « Il n’y a aucune piste. » Il se demande cependant si « tout le travail a vraiment été fait » et s’interroge sur les raisons pour lesquelles « on n’a pas vérifié tout ce qui aurait pu l’être en matière d’emploi du temps et d’échanges téléphoniques. » M. Mouzin ne cache pas ses doutes : « Peut-être Fourniret veut-il se donner de l’importance. Ce ne serait pas la première fois qu’il cherche à redevenir le centre du monde… »
    Eric Enquebecq, procureur général de la cour d’appel de Reims, se dit outré par ce début de polémique.
    « Il ne s’agit en aucune façon d’aveux de M.Fourniret. Quoi qu’il en soit, la Chancellerie a été parfaitement avisée de l’existence de ce courrier. »
    Il évoque une probable « manipulation » du tueur en série présumé qui chercherait ainsi à « repousser son procès ». Et ajoute que la chambre de l’instruction concluera demain à l’irrecevabilité d’une requête « sans objet ».
    S’il est admis que le procès aura lieu au printemps 2008, les dates exactes et les conditions de son déroulement seront annoncées mardi, au palais de justice de Charleville-Mézières où d’importants travaux ont été engagés. La conférence de presse sera précédée d’une rencontre entre les familles des victimes et les autorités judiciaires.

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  • Ivre et nu, il fait sonner une cloche du Vatican

    (17/10/2007)

    L'homme a escaladé les échafaudages vers 3h du matin


    ROME Un citoyen français, nu et éméché, s'est introduit mercredi à l'aube dans un bâtiment faisant partie de la basilique Saint-Pierre au Vatican pour y faire sonner une cloche avant d'être arrêté, selon une information de l'agence Ansa confirmée par des sources vaticanes.

    L'homme a escaladé vers 03H00 GMT mercredi les échafaudages actuellement installés pour la restauration de la façade de l'"Arc des cloches", qui se trouve à gauche sur le fronton de la basilique, et a fait sonner une cloche.

    L'homme, un Français dont ni l'identité ni l'âge n'ont été communiqués, mais qui serait sans domicile fixe, était nu, en état d'ébriété et "dans un état de confusion", a écrit l'agence Ansa. Il a été arrêté par les gendarmes du Vatican et remis aux autorités italiennes.

    L'"Arc des cloches" est une des trois entrées de la basilique Saint-Pierre et fait l'objet d'une surveillance de la garde suisse pontificale.


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  • Italie : une fusillade dans un tribunal fait trois morts et trois blessés

    (17/10/2007)

    © AP

    Un homme a ouvert le feu mercredi dans un tribunal de Reggio Emilia tuant sa femme et un autre membre de sa famille avant d'être abattu par un policier

    ROME L'homme devait prendre part à une audience concernant son divorce, selon les médias italiens.

    En fin de matinée, au moment où la procédure de divorce était en train d'être entamée dans une salle du palais de justice de Reggio Emilia, l'homme, un Albanais âgé de 40 ans armé d'un pistolet, a tué sa femme de 37 ans et un membre de la famille de son épouse, eux aussi d'origine albanaise, et blessé deux avocats et un policier.
    Tentant de prendre la fuite, il a été abattu par un policier du tribunal.

    Le policier et les deux avocats, dont l'un défendait les intérêts de son épouse, ne sont pas grièvement blessés, a indiqué l'agence Ansa. Le couple avait deux enfants.


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  • Le gang des postiches est une célèbre équipe de braqueurs qui opéra à Paris entre 1981 et 1986. Ils s'attaquèrent à une trentaine de banques avec une rare audace. Ils entraient tout simplement dans l'agence, habillés en bourgeois et portant des perruques et de fausses moustaches ou barbes, d'où leur nom. Une fois entrés ils se séparaient en deux groupes, pendant que le premier surveillait les otages, le second descendait à la salle des coffres et les forçait pour s'emparer de ce qu'il contenait, en prenant tout leur temps.

    Au fil de leurs braquages et en l'absence de pistes pour les enquêteurs, les journalistes firent de ces braqueurs, qui se montraient respectueux avec les otages et qui ne faisaient pas de victimes, des sortes de héros. Ils s'attaquaient aux salles des coffres des banques et bénéficiaient d'une forte sympathie chez les gens ordinaires, qui souriaient plus qu'ils ne s'inquiétaient en entendant que le gang des postiches avait encore frappé. On évoqua même un moment qu'ils avaient une idéologie de guérilleros gauchistes, ce qui était clairement erroné.

    On sait que le groupe se composait d'un noyau dur de 5 ou 6 membres, originaires de l'Est parisien, mais qu'il y avait en plus quelques membres occasionnels. Ils se réunissaient pour commettre une série de braquages, allant même jusqu'à en faire plusieurs dans la même journée, puis se séparaient un temps, en allant parfois à l'étranger, avant de recommencer. Cette équipe de braqueurs était considérée comme l'une des meilleures de France.

    La police et le gouvernement supportant de moins en moins la facilité avec laquelle ils opéraient et leur mythification par les media, tous les moyens furent déployés pour les contrer. Ainsi fut mis au point un dispositif anti-postiche dans les agences bancaires parisiennes. Ce système était loin d'être efficace, mais les postiches sentirent que l'étau se resserrait autour d'eux. Ils devinrent plus méfiants, plus nerveux et moins courtois avec les otages.

    Le 14 janvier 1986, le dispositif se déclencha, impliquant la BRB et la BRI autour de l'agence du Crédit Lyonnais du 39 rue du Docteur-Blanche, dans le 16e arrondissement de Paris et, cette fois, il fut efficace. Les policiers encerclèrent discrètement la banque en sachant que le gang était à l'intérieur, pour les arrêter à leur sortie. Malheureusement quand ils sortirent la situation dérapa, du fait de l'action inconsidérée du chef de la BRB, Raymond Mertz. Il y eut une fusillade, un des gangsters, Bruno Berliner, et le policier Jean Vrindts furent tués. De plus, il y eut 3 policiers blessés. Certains braqueurs réussirent à s'enfuir. Ce fiasco révèlera de graves dérives au 36 quai des Orfèvres.

    Jean-Claude Myszka, André Bellaiche et Patrick Geay furent arrêtés en décembre 1986 dans une villa à Yerres après presque un an de cavale.

    La mise en cause du responsable de la BRB par les policiers du 36 quai des Orfèvres déboucha sur une grève et une fronde des policiers. En représailles, la hiérarchie policière utilisa les services de l'IGS pour casser le mouvement.

    De plus l'un des leurs, Dominique Loiseau, présent le 14 janvier 1986 fut accusé d'être un policier ripoux. Il fut jugé et condamné pour cela. Mais il existe des doutes sur la réalité des faits. Après presque 7 ans de prison, ce dernier fut gracié par François Mitterrand en 1993.

    Son histoire a inspiré le film 36 Quai des Orfèvres d'Olivier Marchal

    En 2004, l'affaire du gang des postiches rebondit. Le tueur en série Michel Fourniret avoue que sa fortune est celle du gang des postiches dont il s'est emparé à sa sortie de prison. Les lingots d'or volés durant les années 80 étaient dissimulés dans des cimetières.



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