• Un fourgon de transport de fonds de la société bastiaise ESSE a été attaqué vendredi en Haute-Corse par un commando armé qui a brièvement pris les convoyeurs en otage avant de faire sauter le véhicule à l'aide d'une puissante charge explosive, un mois après une attaque similaire. Le montant du butin de cette nouvelle attaque est estimé à environ 1,3 million d'euros, a indiqué à l'AFP une source judiciaire.

    Selon les premiers éléments de l'enquête, vendredi vers 9h00, deux individus encagoulés et munis d'armes de poing attendaient le fourgon qui venait récupérer la recette d'un hypermarché situé entre Borgo et Lucciana (Haute-Corse).

    "Alors que l'un des trois convoyeurs regagnait le camion avec un sac, deux individus l'ont braqué et pris en otage, menaçant de le tuer pour se faire ouvrir le fourgon où ils ont pris place", selon cette source judiciaire.

    Suivis par une berline à bord de laquelle se trouvaient deux de leurs complices, les malfaiteurs ont alors contraint les otages à sortir de l'agglomération et à prendre la direction de l'aéroport de Bastia.

    "Nous avons la quasi certitude que les agresseurs n'étaient que quatre", a souligné la source, après l'audition des convoyeurs par la police judiciaire. Les enquêteurs avaient initialement tablé sur la participation de sept à huit personnes.

    Les malfaiteurs ont fait stopper le fourgon blindé dans un terrain vague situé derrière un groupe scolaire et fait sauter le compartiment des coffres avec une charge explosive, "apparemment du plastic", selon cette source.


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  • DES braqueurs ont attaqué, jeudi soir, un fourgon de transport de fonds, à Saint-Laurent-du-Var près de Nice. Ils ont fait main basse sur 11 millions de francs, après avoir placé un pain de plastic sur le pare-brise du véhicule pour contraindre ses occupants à en déverrouiller les portes. L’opération, selon les premières constatations de la police et les rares témoignages recueillis sur place, a été visiblement montée avec soin par des professionnels du grand banditisme qui n’ont lésiné ni sur les effectifs, ni sur le matériel. Sept hommes, équipés d’armes automatiques et de lance-roquettes antichar, ont tenu en respect quatre convoyeurs légèrement armés.

    Tous vêtus de combinaisons noires et cagoulés, les bandits sont arrivés à bord de trois puissantes voitures, à 19 heures, dans une petite rue déserte de la zone industrielle de Saint-Laurent-du-Var au moment ou le fourgon reculait pour pénétrer dans le garage de la société ARDIAL. Le patron d’un bar-restaurant voisin a été témoin de la scène. « J’allais fermer etétais seul avec mon serveur quand j’ai vu arriver ces types tous habillés pareil, en noir avec des cagoules, a-t-il raconté. Il y en avait un dans la rue, devant le restaurant, qui surveillait avec un lance-grenade sur l’épaule (NDLR : lance-roquettes antichar probablement de type RPG, déjà utilisé dans ce typeopérations). On a eu peur et on s’est allongés pour qu’ils ne nous voient pas. C’était vraiment des bêtes. »

    Les inspecteurs de l’antenne niçoise du SRPJ de Marseille, chargés de l’enquête, affirment ne disposer d’aucune piste. Mais, de bonne source, le mode opératoire de cette attaque est similaire à celui de celle qui s’était déroulée à Lille dans la nuit du 27 au 28 décembre 1995. Une dizaine d’hommes armés avait attaqué un fourgon de la Brink’s. Mais, cette fois, les convoyeurs avaient refusé de céder à la menace et leurs agresseurs avaient fait exploser une charge, tuant l’un des convoyeurs et blessant les deux autres. Cette attaque avait rapporté 15 millions de francs à ses auteurs, finalement arrêtés au début du mois.


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  • Une jeune femme a été kidnappée pendant cinquante-cinq heures dans un village de l'Hérault par un homme qui lui réclamait une rançon de 400.000 euros, avant de réussir à s'échapper jeudi et à donner l'alerte, permettant l'arrestation de son ravisseur présumé.

    Celui-ci, un électricien de 35 ans, en bute à de gros soucis financiers selon les premiers éléments de l'enquête, a été rapidement interpellé, grâce aux indications fournies par la victime. Il a été placé en garde à vue jeudi ainsi que son épouse dont le rôle exact reste à déterminer.

    Selon une source proche de l'enquête, lors de son interpellation à son domicile à Saint-Jean-de-la-Blaquiere, l'homme, père de quatre enfants et inconnu des services de police, a déclaré: "J'ai fait une connerie, je me suis cru dans un film". Mardi à 8H30, il s'est présenté au domicile à Clermont-l'Hérault de sa victime, une jeune femme originaire d'une famille aisée qui possède des supermarchés dans la région.

    Armé d'un pistolet 7,65, ganté et cagoulé, il a obligé celle-ci, qui se trouvait en compagnie de ses deux enfants, à téléphoner à sa mère pour lui demander une rançon. Puis il l'a emmenée à 14 km de là, l'a ligotée et l'a séquestrée dans le vide sanitaire de sa propre maison, située à l'écart du village, selon les premiers éléments de l'enquête.

    Rapidement alertés, les policiers se sont installés au domicile de l'otage. Le parquet a immédiatement ouvert une information judiciaire, tandis qu'entre 70 et 80 policiers ont été mobilisés, dont des renforts venus de Marseille. Tous les téléphones des intéressés ont été mis sur écoutes. Le ravisseur, se déplaçant en voiture pour passer ses coups de fils à la mère de l'otage avec qui il menait les tractations, lui a demandé de déposer 400.000 euros dans deux sacs, en contrebas d'un pont, dans un village des environs, à Saint-Felix-de-Lodez. Ce qui a été fait, sous l'oeil des policiers cachés dans les fourrés. Le ravisseur n'est jamais venu chercher la rançon.

    Jeudi, vers 15H00, l'otage a réussi à se libérer de ses liens et à s'échapper. Elle a été retrouvée dans le village de Saint-Jean-de-la-Blaquiere, choquée. Lors de son interpellation, l'électricien a expliqué qu'il avait des problèmes financiers et que l'idée lui était venue, pour les résoudre, de demander une rançon à la famille de la jeune femme.

    Une source judiciaire a confirmé qu'il s'agissait d'un acte isolé, sans lien avec le grand banditisme.

     

     
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    © 2007 AFP


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  • ETA

    La piste de l’ETA privilégiée dans le vol de produits chimiques dans la Loire

    4 individus masqués, deux hommes et deux femmes, ont dérobé mercredi soir 2 000 litres de nitrométhane dans un laboratoire de l’entreprise Labema à Lorette à 30 km au sud de Lyon.
    Ils ont ligoté le directeur avant de dérober 400 bidons de ce solvant pouvant entrer dans la fabrication de substances explosives. Ils ont pris la fuite sans être inquiétés. La police judicaire de Lyon a été saisie de l’enquête, elle s’oriente vers la piste de l’Organisation séparatiste basque.
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  • Le jury et la cour ont suivi le ministère public


    ANVERS Le jury et la cour ont suivi le ministère public, qui avait requis la prison à perpétuité. Ils ont tenu compte, pour la détermination de la peine, de l'"atrocité particulière des faits", qualifiés d'inutilement violents.

    Hans Van Themsche n'a, aux yeux du jury et de la cour, montré aucun respect pour l'intégrité physique de ses victimes, a réduit la valeur d'une vie humaine à néant en raison de son "ego sans limite" et ne s'est jamais soucié le moins du monde de ses victimes.

    Aucune circonstance atténuante n'a pu être retenue, ni dans le comportement de l'accusé, ni dans d'autres éléments. Il a donc été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, une peine jugée adaptée à la gravité des faits et à la personnalité de l'assassin.

    Après la lecture de l'arrêt sur la peine, le président de la cour, Michel Jordens, a encore adressé quelques mots à l'accusé. "Votre punition est sévère, très sévère, mais il ne s'agit pas d'une vengeance aveugle. La cour et le jury veulent attirer votre attention sur le fait que, malgré la lourdeur de la peine, notre réflexion a eu pour point de départ les chances que vous allez encore avoir, et pas la volonté de vous jeter aux oubliettes", a-t-il dit.

    Il a expliqué à l'accusé qu'il pourrait bénéficier d'une remise en liberté conditionnelle. "Si vous estimez que vous entrez en ligne de compte pour une libération anticipée, le tribunal d'application des peines vérifiera ce que vous avez accompli durant votre incarcération pour faire amende honorable, pour en tirer une leçon. Cette chance est donc entre vos mains; elle dépend de la manière dont vous travaillerez sur vous-même".

    "Jusitce a été rendue"

    "Justice a été rendue", a déclaré le conseil de Hans Van Themsche, Me Bart Herman, après la lecture de l'arrêt qui a condamné son client à la réclusion criminelle à perpétuité.

    Il n'a pas encore décidé d'introduire un pourvoi en cassation, et souhaite d'abord en parler calmement avec son client, a ajouté Me Herman.
    Selon lui, Hans Van Themsche a réagi "avec résignation" à sa condamnation

     

     

    source (www.dhnet.be/infos)


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