• Le cambrioleur retrouvé mort un jour plus tard


    BRUXELLES Kevin N., le jeune homme âgé d'une vingtaine d'années dont le corps a été retrouvé lundi matin à Dolhain, avait été poignardé dans la nuit de samedi à dimanche alors qu'il tentait de commettre un cambriolage, a-t-on appris du parquet de Verviers.

    Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 6 heures, un habitant domicilié à quelques centaines de mètres du domicile de Kevin N. a été réveillé par un bruit suspect. L'homme, âgé d'une soixantaine d'années, s'est muni d'un couteau avant de sortir de son domicile pour vérifier d'où provenait le bruit. D'après les déclarations de ce dernier, Kevin N. aurait profité de ce moment pour s'introduire dans son domicile. Lorsque l'occupant est rentré à l'intérieur de sa maison, il a constaté qu'une lumière avait été allumée. Il aurait ensuite surpris Kevin N. dans son salon, alors que celui-ci était en train de voler son poste de télévision.

    Le cambrioleur aurait alors utilisé un spray lacrymogène. Lors d'une altercation, le jeune homme se serait ensuite jeté sur l'occupant des lieux et dans le mouvement, se serait planté le couteau tenu par le propriétaire dans le thorax. Blessé, Kevin N. aurait alors tenté de s'enfuir par la porte d'entrée, mais celle-ci avait été fermée à clé par le propriétaire. Kevin se serait alors dirigé au premier étage de l'habitation et aurait sauté par la fenêtre.

    L'occupant des lieux a prévenu les secours et la police recherchait le blessé depuis dimanche. Le corps de ce dernier a été retrouvé lundi matin alors qu'il gisait en contrebas d'un mur situé derrière le centre culturel de Dolhain, dit le Kursaal, situé Rue Guillaume Maisier à Dolhain.

    D'après les premiers éléments de l'enquête, la victime ne présentait qu'un seul coup de couteau au niveau du thorax. L'autopsie devra déterminer le nombre exact de coups de couteau, la cause du décès, mais aussi la présence ou non de substances psychotropes.

    Selon le propriétaire des lieux, le jeune homme connaissait la maison visitée car un membre de sa famille aurait habité à cet endroit auparavant. Kevin N. était connu des forces de l'ordre pour son implication dans des faits de vols et de consommation de stupéfiants.

    L'occupant de la maison n'est pas connu des services de police. Il a été présenté au substitut de garde du parquet de Verviers, qui a mis le dossier à l'instruction et a déféré le suspect. Celui-ci sera présenté au juge d'instruction en charge de son dossier, qui décidera de son maintien ou non en détention préventive. Suivant la version de l'occupant des lieux, il pourrait avoir agi en état de légitime défense.


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  • Une femme et son compagnon ont tué six personnes près de Seattle

    SEATTLE Une femme et son compagnon ont été inculpés vendredi du massacre, la veille de Noël, de trois générations de sa famille, dont deux jeunes enfants qui, selon les procureurs, ont vu leurs parents mourir. Michele Anderson, la fille des deux victimes les plus âgées, et son compagnon Joseph McEnroe encourent la peine de mort s'ils sont jugés coupables de ces meurtres perpétrés à Carnation, près de Seattle.

    "En l'espace d'une heure, les accusés ont transformé cette célébration du réveillon de Noël en scène de massacre", a déclaré le procureur du comté de King, Dan Satterberg.

    Anderson et McEnroe, tous les deux âgés de 29 ans, sont inculpés six fois de meurtre au premier degré avec circonstances aggravantes. Satterberg a fait savoir qu'il pourrait requérir la peine de mort.

    Selon le procureur, Anderson pensait que son frère lui devait de l'argent et paraissait en vouloir à ses parents pour leur manque de soutien à son endroit. Anderson et McEnroe sont arrivés au domicile des parents armés de revolvers, lundi. Ils ont d'abord tué son père, Wayne Anderson, d'une balle dans la tête, d'après le procureur.

    Ils ont ensuite tué sa mère, Judy Anderson, qui sortait d'une pièce où elle était en train d'emballer des cadeaux. Le couple a caché les corps des parents et attendu 30 à 45 minutes que son frère Scott, et sa famille, arrivent pour le dîner.

    Anderson et McEnroe ont alors tiré trois fois sur Scott, selon le procureur. Pour se débarrasser des témoins, le couple s'est ensuite retourné pour tuer l'épouse de Scott, Erika, qui avait tenté d'appeler les secours. Pour finir, McEnroe s'est excusé auprès des enfants, Olivia, six ans, et Nathan, trois ans, avant de leur tirer une balle dans la tête.


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  • Un homme âgé d'une vingtaine d'années a été tué par balle et son frère blessé tôt vendredi, près d'une discothèque de Rouen où ils avaient passé une partie de la soirée. Les faits se sont produits vers 3 heures du matin dans le quartier du Théâtre des arts situé dans le centre-ville alors que les deux frères, qui étaient accompagnés de deux femmes, venaient de sortir de la boîte et se trouvaient sur la voie publique.
     
    Selon les premiers éléments de l'enquête, un ou plusieurs individus, venus en moto ou en voiture, se sont approchés et ont tiré des coups de feu dans leur direction tuant l'un des deux frères et blessant l'autre. Le ou les agresseurs se sont aussitôt enfuis.
     
    L'enquête a été confiée aux policiers de la sûreté départementale de la Seine-Maritime. Toutes les hypothèses sont explorées, soulignait-on vendredi après-midi au parquet, où on estimait que l'enquête devrait "évoluer très rapidement".
     


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  • Un père est soupçonné d'avoir tué ses trois enfants avant de tenter de se suicider vendredi matin à Bornel, dans l'Oise, à environ 35 km de Beauvais. Le père de famille aurait tué pour des raisons encore inconnues ses deux garçons et une fille âgés de trois à sept ans à l'arme blanche.
     
    L'homme, dont l'âge n'a pas été précisé, a été hospitalisé, ainsi que la mère des enfants, qu'il n'aurait pas agressée, selon le procureur de la République de Beauvais James Juan. La famille habitait au dernier étage d'une petite résidence de trois étages, où, selon une voisine interrogée par un journaliste de l'AFP, elle était arrivée il y a environ un an.
     


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  • Le légiste de Stacy et Nathalie rédige un rapport d'autopsie d'une victime tuée en 1982

    BRUXELLES Vingt-cinq ans après, le parquet de Charleroi fait recommencer le rapport d'autopsie d'une victime des tueries du Brabant wallon tuée en 1982. Selon nos infos, ce rapport, réalisé sans exhumation, mais sur des données conservées, vient de lui être remis avant Noël, un quart de siècle jour pour jour après l'assassinat en décembre 1982 de M. José Vanden Eynde qui avait 72 ans et était le concierge de l'auberge du château médiéval de Beersel, en Brabant flamand.

    Ce nouveau rapport d'autopsie a été réalisé par le légiste de Stacy et Nathalie qui avait 16 ans à l'époque des faits, le Dr Philippe Boxho, directeur de l'institut médico-légal et professeur à l'Université de Liège.

    Il apporte un éclairage nouveau : lié à d'autres données, il autorise un rapprochement avec un voire deux faits qui, en 25 ans, n'avaient jamais été liés aux tueries du Brabant.

    Or, pour l'un des faits, il y avait eu un suspect, qui n'avait jamais été inquiété. Cette personne est-elle toujours vivante ? De façon tout aussi étonnante, il fait apparaître que par quatre ou cinq fois - ce qui empêche de parler de hasard - les tueurs sont, en fait, des voleurs d'alcools, de bouteilles de vin et de champagne, et rien d'autre.

    On pensait que la victime de l'Auberge du chevalier à Beersel avait été tuée de six projectiles de calibre 22 lr dans la tête. En fait, sept balles dans la tempe gauche : cinq en tir groupé près de l'oreille, deux légèrement plus haut.

    On pensait qu'il était mort crucifié aux montants de son lit. Il gisait effectivement sur le lit, mais plié en chien de fusil, couché sur le flanc droit, dévêtu, les poignets entravés dans le dos par une écharpe du FC Bruges (Vanden Eynde supportait ce club), le tout relié aux chevilles par du câble de téléphone trouvé à l'auberge.

    Alors qu'elle a subodoré pendant des années que le choix de M. Vanden Eynde n'était pas dû au hasard, mais était lié à son passé, l'enquête envisage aujourd'hui une explication différente.

    L'auberge qui n'avait jamais été cambriolée en 30 ans, l'était pour la troisième fois en l'espace d'un an.

    La nuit du 22 au 23 décembre 1982, ils se sont introduits dans l'auberge comme les deux premières fois, en décembre 1981 et en septembre 1982, pour cambrioler ce qu'on trouve dans une auberge, alcools et champagne. La différence, c'est que les deux premières fois, il n'y avait pas de concierge. La troisième, il y avait M. Vanden Eynde, qu'ils ont tué.

    Ce sont des cambriolages qui ont lieu en période de Noël et la nuit du mercredi au jeudi, ce qui n'est pas un hasard : le jeudi est le jour de fermeture. Les butins se valent : 40 bouteilles en 1981; du vin, des alcools et du champagne en 1982 - et pas le meilleur ni le plus coûteux (ils oublièrent de fouiller la réserve, NdlR). Il y a 25 ans, lorsqu'ils tuent le concierge en décembre 1982, ils emportent aussi : du pâté maison, 20 à 25 kilos de café et 15 assiettes hollandaises Royal Schwabab.

    L'exécution du concierge, à l'étage, ne les empêche pas de se goinfrer dans la cuisine de l'établissement, au rez, et de consommer du gibier, deux alcools et de la tarte aux fraises. Ils vident le portefeuille du concierge et volent encore un bonnet et un manteau Burberry (un Burberry sera retrouvé l'année suivante sur les lieux du meurtre du restaurateur des Trois Canards, M. Van Camp, à Ohain).

    À Beersel, les tueurs quittent en oubliant d'éteindre. Le lendemain, le fils du concierge retrouve son père à l'étage. Du vin, du café. Quatre mois plus tôt, les tueurs avaient attaqué une épicerie, en pleine nuit, à Maubeuge, pour y voler du vin.

    En 1983, ils attaqueront le Colruyt de Nivelles, avec 3 victimes tuées, rien que pour du café.


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