• Un sexagénaire jugé pour avoir tagué un mur

    BRUXELLES Hier, le tribunal correctionnel de Bruxelles a rendu un jugement concernant un certain Frédéric D. L'homme, âgé de 65 ans, était poursuivi pour destruction d'un édifice. En réalité, il s'agit d'un graffiti sauvage.

    Alors que les dockers étaient en grève, Frédéric, éternel militant, était parti avec des amis; objectif : taguer un mur pour y inscrire "Libérez les dockers" .

    Mais la police les surprend. Frédéric est interpellé. La patrouille fouille sa voiture. Et dans le coffre, elle retrouve une serpette, une machette, un bidon contenant 5 litres de carburant, un livre sur Molotov et une boîte d'allumettes.

    Frédéric est placé en garde à vue. Il est poursuivi pour port d'arme prohibé et destruction d'édifice.

    Devant le tribunal, Frédéric a été condamné par défaut - c'est-à-dire en son absence - à une peine de prison d'une année. Suite à cela, l'homme a fait opposition afin de pouvoir être rejugé en sa présence.

    Devant ses juges, il a expliqué qu'il n'était évidemment pas un homme s'impliquant dans des actes terroristes. D'ailleurs, il n'a pas d'antécédent. Hier, le tribunal a rendu son jugement. Frédéric a été acquitté pour le port d'arme prohibé. Pour la destruction d'édifice, il a seulement écopé d'une suspension.



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  • C'est la deuxième fois en moins d'un mois que cette société de gardiennage et de transports de fonds est touchée par un acte terroriste. Un attentat à la bombe a visé mercredi soir un fourgon de Valiance sur un parking très fréquenté d'Ajaccio, sans faire de victimes.
     
    La bombe, de nature encore indéterminée, a explosé vers 19h30. "Elle était placée sous le capot-moteur, qui a volé en éclats", a indiqué à l'AFP un témoin sur place. Le fourgon, une camionnette non blindée, était garé sur un parking entouré d'immeubles dans un quartier populaire de la ville. Le 24 novembre dernier, Valiance avait déjà été touchée par une explosion criminelle. Un substitut du procureur s'est rendu sur les lieux, où un cordon de sécurité a été mis en place.

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  • Près de la mairie et devant le commissariat de police, l'homme, un habitant de la ville âgé d'une quarantaine d'années, s'est trouvé en face de trois policiers qu'il aurait mis en joue avant d'être abattu de trois balles après sommation. L'agresseur est décédé durant son transfert à l'hôpital par hélicoptère.
      
    Une altercation avait tout d'abord opposé le maire de Graulhet, Jean Picarel (DVD) dans son bureau avec son agresseur qui s'était enfui en courant avec son arme de chasse. Selon plusieurs témoins, avant de se rendre à la mairie, le forcené aurait tenu des propos incohérents chez lui avant de sortir et de frapper à plusieurs portes voisines. Une femme de 84 ans qui lui avait ouvert aurait été violemment giflée par lui.

    Un précédent en 2003 

    "Lorsque j'ai ouvert la porte de mon bureau je me suis trouvé face à un canon de fusil. L'individu devant moi était comme un chasseur partant à la chasse", a expliqué Jean Picarel à l'AFP. Une bagarre avait opposé les deux hommes, l'agresseur du maire lui reprochant de lui avoir "fait perdre des milliards", a précisé M. Picarel. "Il a réussi à me faire tomber au sol et m'a braqué le canon de l'arme entre les deux yeux. J'ai entendu deux déclics, puis plus rien", a-t-il précisé.
      
    La procureure de la République de Castres Danièle Drouay-Ayral a saisi l'Inspection générale de la police (IGPN) pour établir les circonstances de l'affaire. "C'est une procédure normale en cas de mort d'homme", a-t-elle précisé ajoutant que le SRPJ était chargé de l'enquête.Le préfet du Tarn et le sous-préfet de Castres se sont rendus sur les lieux mardi soir. En février 2003, Jean Picarel avait été victime d'une tentative  d'assassinat: le mari de la maire sortante, Jean-Jacques Rodet, avait tiré plusieurs coups de feu contre lui à son domicile, quelques jours après son élection


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  • Un automobiliste de 28 ans a été placé en garde à vue mardi dans l'Hérault, au terme d'une course poursuite de deux heures à travers l'Hérault et le Gard, avec les gendarmes qui l'ont délibérément percuté pour l'obliger à s'arrêter, selon la gendarmerie.
     
    L'homme qui circulait à bord d'une voiture immatriculée en Haute-Savoie, a dans un premier temps refusé de s'arrêter à un banal contrôle routier, à Codognan, dans le Gard. L'automobiliste s'est alors lancé, avec une trentaine de gendarmes à ses trousses, à travers des petites routes, entrant et ressortant de l'autoroute de façon à éviter les barrages, tout en multipliant les infractions -demi-tours, dépassements dangereux, sens interdits- allant jusqu'à tenter de renverser les motards qui arrivaient à sa hauteur.
     
    Arrivé aux portes de Montpellier, à Baillargues, dans l'Hérault, un véhicule banalisé de la gendarmerie l'a délibérément percuté au moment où le jeune homme tentait un demi-tour. Les gendarmes ont dû briser la vitre et utiliser les gaz lacrymogènes pour le menotter. Il a été emmené à la brigade de Castries dans l'Hérault, en état de choc et d'excitation. Il a été placé en garde à vue.


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  • Le 26 septembre 2003, le principal du collège Virebelle Clément Roussenq à La Ciotat (Bouches-du-Rhône) était tué d'un coup de couteau alors qu'il sortait de son véhicule sur le parking de l'établissement, après avoir été attiré hors de son domicile par un stratagème. Plusieurs dizaines d'interpellations n'ont pas permis à ce jour d'élucider le meurtre. Mais un nouvel élément pourrait la faire rapidement progresser. 

    Un homme de 26 ans a été interpellé lundi matin par les policiers du commissariat de La Ciotat pour une série de braquages, à la suite d'une dénonciation. Déjà connu des services de police, il a sauté du second étage d'un immeuble du centre-ville pour tenter de leur échapper.

    Il a été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire à Marseille, où il est entendu
    dans le cadre de l'enquête sur le meurtre du principal du collège de La Ciotat. On ignore encore quels sont les éléments qui pourraient peser sur lui. Pour l'heure, indique-t-on de source proche de l'enquête, le suspect nie toute implication dans l'homicide.


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