• L'homme qui a commis vendredi une attaque à main armée à l'encontre du casino de l'avenue Lippens à Knokke a été appréhendé

    BRUGES Le voleur est un homme de 39 ans domicilié à Nevele et qui était client de la salle de jeux. Le mois passé l'homme avait joué pour 50.000 euros au Casino et il espérait récupérer une partie de ses pertes avec ce cambriolage... Le parquet de Bruges a demandé sa mise sous mandat d'arrêt au juge d'instruction.

    L'homme s'était présenté vendredi soir au casino, le visage dissimulé sous une cagoule, et avait menacé le caissier avec un couteau, le prenant également à la gorge. Il avait réussi à s'enfuir avec un butin de 19.000 euros.

    Un homme masqué a cambriolé, vendredi vers 19h, un casino de la Lippenslaan à Knokke-Heist. Le butin est de 19.000 euros. L'homme est entré dans la salle de jeux, a menacé le caissier avec un couteau et l'a cravaté. Il a réussi à s'enfuir avec un butin de 19.000 euros.


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  • Ce sont des chasseurs qui ont fait la découverte du crâne, le 31 décembre dernier, dans un bois situé près de la commune de Duranus, dans l'arrière-pays niçois. Ils ont aussitôt prévenu le maire et les gendarmes, qui ont remis le crâne à un expert légiste afin de déterminer la date du décès, le sexe et l'âge de l'individu. Et une enquête judiciaire a été ouverte.
     
    Le quotidien Nice Matin, qui révèle l'information, rappelle que des recherches avaient été menées dans le même secteur après la disparition, en 1991, de Charles-Edouard Turquin, 8 ans. Son père, un vétérinaire niçois condamné à 20 ans de réclusion pour son assassinat, a toujours contesté sa responsabilité.
     
    Il est "urgent d'attendre"

    "On voit que l'imagination est en train de prendre le dessus, tempère le procureur de la République de Nice, Eric de Montgolfier, joint par LCI.fr (voir la vidéo). Nous sommes en présence d'un crâne de petite taille dont on ne connaît ne l'âge ni la date de décès. Pour l'instant, il n'existe absolument aucune raison de penser au dossier Turquin". L'expertise pourrait livrer ses premiers résultats dès la semaine prochaine. "Il est donc urgent d'attendre, même si dans la vallée, on parle beaucoup", confie par ailleurs un gendarme à LCI.fr. La zone où le crâne a été découvert étant très montagneuse, accidentée et qui plus est enneigée à cette période de l'année, la gendarmerie procède actuellement à l'évaluation des moyens nécessaires à la réalisation d'investigations sur place.

    Le 18 juillet 2006, après dix années passées derrière les barreaux, Jean-Louis Turquin a obtenu sa remise en liberté conditionnelle pour "conduite irréprochable". Il était normalement libérable le 15 avril 2011. "Je vais me battre pour obtenir la révision du procès. Je veux absolument  connaître la vérité, ce qui est arrivé à mon fils", avait-il déclaré à sa sortie de prison. Le corps de Charles-Edouard, 8 ans, disparu le 21 mars 1991, n'a jamais été retrouvé. 

     

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  • L'évasion remonte au 24 décembre dernier. Le détenu s'est fait la belle à l'occasion d'une promenade dans la cour. Des complices l'attendaient sur l'autoroute qui jouxte le centre de détention de Salon-de-Provence. "Dans une prison normale, il y a deux murs d'enceinte et quatre miradors, explique à LCI.fr Marc La Carrière, délégué régional FO pénitentiaire. Mais à Salon-de-Provence, il n'y a que deux miradors et, surtout, un seul mur d'enceinte, précédé d'un grillage en aluminium. Le détenu a percé le grillage à l'aide d'une tenaille ou d'une lame de scie. Ses complices, a priori contactés par portable, lui ont lancé un cordage pour qu'il se hisse par-dessus le mur d'enceinte. Et ils ont décampé". Selon RTL, qui a révélé l'information, le cordage était fait de draps. Depuis, l'individu n'a pas été retrouvé.
      
    Le représentant syndical rappelle qu'une tentative d'évasion avait déjà eu lieu une semaine avant. "Ce n'est pas faute d'alerter l'administration pénitentiaire sur les problèmes  dans nos prisons. Faute de moyens et de personnels suffisants, nous ne pouvons qu'espérer que les évasions se fassent proprement, c'est-à-dire sans blessé".
     
    "Nous mettons en cause la légèreté de l'administration à tous les niveaux concernant la gestion de cet établissement", a pour sa part déclaré Paul Adjedj, secrétaire régional de la CGT pénitentiaire Paca/Corse sur RTL. Selon ce dernier, le centre de détention de Salon-de-Provence "a accueilli des détenus de la centrale d'Arles après que celle-ci a été inondée (en décembre  2003, ndlr), sans renfort de personnel". C'est un établissement "matériellement sinistré", souligne M. Adjedj. Selon  la CGT-pénitentiaire, le centre accueillait 617 détenus au 1er décembre. Sur le site internet de l'administration pénitentiaire, la capacité d'accueil de l'établissement est de 595 places. Il comptait 133 gardiens pour un effectif  théorique de 146, un chiffre "insuffisant" pour le syndicat.
     

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  • Tout commence par un accrochage. Deux jeunes hommes, âgés d'une vingtaine d'années, tentent de se garer à Joinville-le-Pont, dans le Val-de-Marne, lorsque leur voiture s'accroche avec une autre. L'occupant de l'autre véhicule leur demande alors d'aller établir le constat un peu plus loin et les emmène dans une cité de la ville, où ils sont attendus par trois hommes encagoulés.

    Armés d'un couteau et d'un fusil, ces derniers les séquestrent dans une cave et leur dérobent leurs papiers, leur argent et une carte bancaire après les avoir molestés. L'une des victimes a notamment été atteinte d'un coup de couteau à une jambe. Abandonnées ligotées dans la cave par leurs agresseurs, les deux victimes ont réussi à se libérer de leurs liens et à prévenir la police. L'enquête a été confiée à la Sûreté départementale.


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  • Il franchissait fréquemment l'Atlantique. La police a pu décrypté son langage codé dont "rencontre à Walibi". Il a été condamné à Nivelles ce jeudi


    NIVELLES Le tribunal correctionnel de Nivelles a condamné jeudi neuf personnes impliquées dans un trafic de cocaïne, dont certaines ramifications ont été établies en Amérique latine, à des peines allant jusqu'à 8 ans de prison ferme.

    L'enquête avait débuté en avril 2006 à la suite d'informations policières faisant état d'un réseau de vente de cocaïne en Belgique et d'importation de stupéfiants. La base de ce trafic était présentée comme Jacques B., habitant à Tubize. Des écoutes téléphoniques ont permis de confondre l'intéressé et d'identifier ensuite les protagonistes.

    Pour s'approvisionner, Jacques B. s'était notamment rendu au Pérou et au Venezuela. Lors du deuxième voyage, sa compagne de l'époque l'avait accompagné.
    Avec des habitués dont un homme à l'accent hispanique, Jacques B. utilisait un langage codé au téléphone. Les interlocuteurs évoquaient des "vacances", une "rencontre à Walibi" ou encore un "goûter d'anniversaire et la nécessité de trouver une carte". Par recoupement, les enquêteurs en déduirent qu'un voyage en Colombie se préparait. L'homme à l'accent hispanique fut également identifié. Il s'agissait de Wilfre A., un Colombien ayant des attaches en Belgique. Celui-ci a servi d'intermédiaire en Amérique.

    Jacques B. tout en reconnaissant sa participation au trafic contestait son rôle de leader. Il affirmait avoir agi sur ordre d'un autre prévenu, Lazaros K. Mais ce dernier niait toute implication bien qu'en contact avec Jacques B. Son avocate, Me Nathalie Gallant, avait d'ailleurs laissé entendre qu'il aurait pu être l'indicateur policier.

    Mais le tribunal n'a suivi aucun de ces arguments.
    Jacques B. a été condamné à 6 ans ferme et à la confiscation de 43.450 euros, recette supposée des ventes ; Wilfre A. à 8 ans (en raison d'antécédents) ; Lazaros K. à 5 ans et l'ex-compagne de Jacques B. à 280 heures de travail.

    D'autres protagonistes, intermédiaires en Belgique, ont écopé de peines diverses selon leur implication. Une jeune fille de 19 ans, qui avait notamment accepté de suivre Jacques B. en Colombie (projet avorté) pour servir de passeuse dans l'espoir de gagner de l'argent pour sa mère malade, a ainsi été condamnée à 180 heures de travail. Les autres peines s'étalent entre 15 et 30 mois de prison.


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