• Recherchés pour d'autres faits, ils auraient commis le braquage de Waremme mardi soir

    WAREMME La police a déjà partiellement résolu le braquage du Match de Waremme qui s'est déroulé mardi soir peu avant la fermeture. Deux des trois auteurs ont été formellement identifiés. Il s'agit de Salim Chergui, un habitant de Waremme de 23 ans, et de Steve De Smet, un habitant de Jodoigne de 31 ans.

    Ces deux hommes étaient déjà recherchés dans le cadre de deux vols à main armée commis à Waremme en janvier dernier.

    Cette fois, ils étaient accompagnés d'un complice qui les attendait sur le parking de la grande surface dans une VW Golf de couleur noire. "L'un est resté au volant et a attendu les deux autres qui sont rentrés dans le magasin. L'un d'eux avait un pistolet. Il a tiré un coup en l'air. Tout le monde était affolé. Il s'est dirigé vers une caissière. Il lui a ordonné d'ouvrir sa caisse. Elle avait peur et ne parvenait pas à l'ouvrir. Il lui a pointé l'arme contre le corps. Elle a finalement ouvert sa caisse et lui en a remis le contenu. L'autre homme était occupé à faire de même à une autre caisse", explique un employé du Match qui a assisté au braquage.

    Les observations de ce témoin sont en concordance avec celles de la police. La VW Golf qui a été repérée près de la grande surface avait été volée mardi après midi, une heure avant le braquage, à Liège. "Je ne peux pas dire que ce sont les mêmes visages. Mais c'est le même genre de personnes, les mêmes corpulences. Elles n'étaient pas masquées. Elles portaient des bonnets et étaient mal rasées. C'est ça qui rend l'identification difficile", poursuit ce témoin.

    Mercredi matin, le magasin avait rouvert ses portes. Seuls les employés les plus choqués manquaient à l'appel.

    Quant à la police, elle était activement à la recherche des ces hommes qualifiés de dangereux.



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  • C'est une première dans l'histoire de la lutte contre la drogue à Paris. A la demande de la préfecture de police, les Renseignements généraux, la police judiciaire et la police urbaine de proximité travaillent main dans la main depuis septembre pour tenter «de redonner une bonne physionomie» à près de quinze quartiers de la capitale minés par les trafics de stupéfiants. Le travail a porté dans un premier temps sur six petits secteurs.

    Selon Jean-Jacques Herlem, sous-directeur des brigades centrales à la PJ, Paris est aujourd'hui devenu un véritable «carrefour» de la drogue, où transitent de «grosses quantités» de divers produits par les aéroports, axes routiers et voies ferrées. La vente de crack, qui se développe chez les jeunes dealers parisiens, principalement dans le 18e et le 19e, et l'explosion du trafic de médicaments de substitution (lire interview) sont particulièrement visés.

    L'objectif du plan n'est cependant pas de «faire plus de chiffre» en termes d'arrestations et de saisies. «Nos résultats sont déjà très bons. Mais derrière cela se cachent des secteurs où se fixe une délinquance induite liée à la drogue. Ce qui accentue notamment le sentiment d'insécurité des riverains», précise Jean-Jacques Herlem.

    La mise en commun des moyens humains et techniques des trois services semble jusqu'alors avoir bien fonctionné. «Ce n'est pas banal, admet Hélène Dupif, chef de la brigade des stupéfiants. Nous sommes bien complémentaires et nous travaillons ainsi plus vite.» Jean-Jacques Herlem confirme. En l'espace de trois mois, cinq quartiers situés dans les 10e, 17e, 18e et 19e arrondissements sur six ont été «traités».

    Au total, 240 personnes ont été interpellées et 120 personnes déferrées devant la justice. Un kilo d'héroïne, 463 kg de cannabis et 2 kg de cocaïne ont été saisis. Restent aujourd'hui à s'attaquer à huit ou neuf grands ensembles urbains parisiens «plus difficiles à infiltrer», selon la PJ. La préfecture se fixe six mois.

     
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  • Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne)

    HAUTE comme trois pommes, les cheveux blancs, un visage joufflu encadré par des lunettes, Andrée, 67 ans, connaît les cités. Pour se sortir de sa misère sociale, elle les alimentait en cannabis. Mais qui l'eût cru ? Personne.

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    Cette petite grand-mère de Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) est le portrait craché de la Mamie Nova des pots de yaourt. Ce qui lui vaut son surnom. Jeudi, le tribunal correctionnel de Melun l'a condamnée à quatre ans de prison dont trois avec sursis pour trafic de stupéfiants. Lorsqu'elle s'avance à la barre du tribunal, il n'y a pas de malice dans ses yeux. Plutôt un côté protecteur, bienveillant.

    Dès lors, on peut imaginer aisément la surprise des policiers du commissariat de Moissy-Cramayel qui l'ont arrêtée fin 2006. Elle est en panne au beau milieu de la route avec sa petite voiture. Lorsqu'ils lui demandent où elle se rend, Andrée se met à trembler. Et d'un seul coup avoue : « Je vais chercher 3 kg de cannabis à Combs-la-Ville. J'ai rendez-vous. » Au fur et à mesure de son audition, la « Mamie Nova » révèle avoir acheté « jusqu'à 40 kg de cannabis à Grigny (Essonne). Et puis ça a chauffé dans la cité. C'est pour cette raison que je me suis approvisionnée à Combs-la-Ville ». Un trafic qu'elle pratique depuis sa cité de Brie-Comte-Robert et qui lui aurait rapporté 30 000 € en deux ans.

    « Lorsque les clients frappaient à sa porte, ma mère leur recommandait de faire attention »

    Comment en est-elle arrivée là ? « C'est une histoire dramatique, constate son avocate, Me Isabelle Guttadauro, du barreau de Paris. Avec ses 500 € de retraite, Andrée a du mal à joindre les deux bouts. Son fils, Jean-Michel, vit avec elle. Il est gravement malade. Leur logement est insalubre. Dans le même temps, elle voit son fils aîné, Jean-François, arrondir ses fins de mois en se livrant au trafic de cannabis. C'est lui qui l'initie en lui disant bien que ça peut être dangereux. Et puis il part vivre avec une amie. » Andrée décide de reprendre la « succession ».

    Son passé, ce sont des petits boulots à droite, à gauche. Elle a fait des ménages et a été concierge. « Elle a vécu aussi dans des bidonvilles », poursuit son avocate. Mère de cinq enfants, élevée à la dure, elle a assumé un mari violent, mais elle n'a pas l'habitude de se plaindre. Pourtant, sa santé n'est pas florissante. Elle est asthmatique et souffre de diabète.

    « Lorsque les clients frappaient à sa porte, ma mère donnait les barrettes de cannabis et leur recommandait de faire attention. Je lui ai dit qu'elle risquait de faire de la prison si elle continuait le trafic », raconte son fils, Jean-François. « A partir du moment où elle a été interpellée, Andrée a joué la carte de l'honnêteté, souligne Me Guttadauro. Elle a donné le nom de son fournisseur et reconnu les quantités achetées. Son casier judiciaire jusqu'à ce jour est vierge. »

    Elle ajoute : « Andrée a un côté attachant parce qu'elle a un profil atypique. Ce n'est pas une délinquante habituelle. Elle a passé quatre mois en prison à Fleury-Mérogis et reste traumatisée par cet univers. Pendant longtemps, elle a perdu le sommeil et entend encore des bruits. On n'est pas près de la voir dans une enceinte judiciaire. Elle a pris conscience que tout cela était dangereux. Elle a des enfants et petits-enfants. Et, aujourd'hui, plus que tout, ma cliente a peur de représailles. »

    Lors du procès, jeudi dernier, Andrée n'a pas été la seule à être condamnée. Son fils Jean-François a écopé de dix-huit mois de prison avec sursis, son autre fils Jean-Michel de dix-huit mois dont neuf avec sursis. Le fournisseur, lui, a pris dix-huit mois ferme.


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  • Des imprimeries clandestines d'Amérique latine ont abandonné les faux dollars pour la fabrication de faux euros écoulés via les Antilles françaises et les touristes de métropole. Policiers européens et de la zone Caraïbes se sont réunis la semaine passée

    LES ANTILLES françaises sont devenues une cible privilégiée des faux-monnayeurs d'euros qui écoulent leurs billets aux Caraïbes : Martinique, Guadeloupe ou encore l'île de Saint-Martin. Des coupures fabriquées en partie dans des imprimeries high-tech, détenues par des mafias d'Amérique du Sud, plus particulièrement en Colombie et au Pérou. L'an dernier, 600 000 coupures de faux euros ont été saisies dans le monde, juste avant leur introduction sur le marché, et dix-neuf imprimeries clandestines découvertes.

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    Une perte de près de 50 millions d'euros pour les faussaires. Les autorités, qui relèvent une hausse de ces saisies, restent vigilantes, comme le prouve cette réunion que viennent de piloter policiers français et experts européens la semaine dernière, à Sainte-Anne, en Guadeloupe, une destination qui ne doit rien au hasard.

    Vingt-quatre pays de la zone, de petits Etats comme Saint-Domingue, mais également de plus importants comme la Colombie ou le Venezuela, ont participé à ce séminaire. « Il faut sensibiliser ces pays qui sont hors zone euro, mais qui peuvent abriter des unités de fabrications industrielles de faux billets », avance Didier Duval, chef du pôle de lutte contre la délinquance financière à la Direction centrale de la police judiciaire française. Avec le concours de l'Office de lutte antifraude (Olaf) de l'Union européenne, les experts français proposent aussi une aide technique pour détecter ces faux euros. « Nous offrons une palette complète, de la coopération judiciaire à la formation des policiers et des magistrats pour cibler cette criminalité », poursuit Didier Duval.

    Les touristes, une cible facile

    En Guadeloupe, aux côtés des policiers, des magistrats parisiens et marseillais avaient fait le déplacement, ainsi que des représentants de la Banque de France ou de l'Hôtel des monnaies. Les grands moyens afin de faire face à un nouveau péril pour cet « arc Caraïbes », déjà miné par le trafic de drogue et le blanchiment d'argent. Au cours de ces derniers mois, trois imprimeries clandestines de faux euros ont été démantelées en Colombie. Europol évoque par ailleurs des cas au Pérou et au Venezuela. « Pour ces réseaux, il est ensuite facile d'écouler des faux billets aux Antilles en profitant de l'afflux de touristes en provenance d'Europe, qui paient souvent en cash pendant leurs vacances. »

    Les faux euros sont tellement devenus à la mode que la contrefaçon de dollars a reculé de 20 % l'an dernier. « Si les faussaires font moins de dollars, c'est qu'ils fabriquent plus d'euros », tranche cet expert. Car la monnaie européenne est devenue « planétaire », constate un policier spécialisé. Selon Europol, près de 11 000 milliards d'euros en billets sont actuellement en circulation sur la zone.



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  • Un radar fixe installé sur la départementale 1001, à hauteur de Puiseux-le-Auberger, près de Noailles dans l'Oise, a été détruit à l'explosif dans la nuit de samedi à dimanche, a-t-on appris mardi auprès de la gendarmerie.
     
    La destruction est "vraisemblablement due à une explosion, vu l'état du radar", a-t-on précisé de même source, ajoutant qu'aucune revendication n'avait été retrouvée sur place. Le parquet antiterroriste de Paris a été saisi, a encore précisé la gendarmerie.
     
    Une rançon de plusieurs millions d'euros
     
    De nombreux radars en région parisienne ont connu le même sort ces derniers mois. La dernière destruction de radar remonte au 23 décembre dans les Yvelines, sur le bord de la N184 en forêt de Saint-Germain-en-Laye. C'était la huitième explosion répertoriée de radar automatique en région parisienne depuis le mois d'avril.
     
    Ces destructions seraient l'oeuvre d'un groupe inconnu, la Fraction nationaliste armée révolutionnaire (Fnar) qui s'est dit à l'origine de ces actes. La Fnar avait revendiqué certains de ces actes dans deux courriers adressés en septembre et octobre au ministère de l'Intérieur dans lesquels ce groupe réclamait à l'Etat une rançon de plusieurs millions d'euros. Elle exigeait également un abaissement de la fiscalité et moins de répression.
     


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