• Trois hommes armés ont commis un hold-up avec prise d'otage, mardi soir, à l'agence Centea de la Grote Steenweg à Berchem


    ANVERS On ignore encore le montant du butin. Les auteurs ont disparu dans la nature, a indiqué la police anversoise.

    Vers 20h40, la gérante de l'agence Centea a reçu un appel téléphonique d'un collaborateur qui, l'air inquiet, lui a demandé de se rendre immédiatement à l'agence. La gérante, qui trouvait la démarche étrange, a pris la précaution de se faire accompagner par un collègue.

    Sur place vers 21h20, ils ont constaté une situation anormale et fait appel, vers 21h50, à une patrouille de police. Celle-ci a aussitôt demandé de l'aide et les policiers ont encerclé l'immeuble, dans l'attente de la "Bijzonder Bijstandsteam", une unité spéciale de la police d'Anvers.

    A 22h40, l'employé de banque se trouvant dans les locaux, un homme de 39 ans, est parvenu à sortir de l'immeuble. Blessé à la tête, il a été emmené à l'hôpital. Les locaux ont alors été entièrement fouillés, en vain.

    L'employé avait encore reçu quelques clients mardi soir. Le dernier était en fait un des agresseurs, qui a réussi à faire entrer deux de ses complices. Sous la menace de couteaux et d'un pistolet, l'homme a été obligé d'ouvrir le coffre avant d'être brutalement enfermé.

    Les auteurs de l'agression se sont volatilisés et le montant du butin n'a pas encore été communiqué.


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  • La missive dactylographiée est arrivée à la rédaction de Paris Match en milieu de semaine dernière. Cette lettre est signée de la Fraction nationaliste armée révolutionnaire. Elle est estampillée d'un logo que seuls les enquêteurs de la section anti-terroriste du parquet de Paris connaissaient jusque là : une kalachnikov, une étoile blanche et un cercle rouge sur fond noir. Son auteur, qui signe de la lettre "R", assume le qualificatif de "terroriste" et revendique huit attentats et deux tentatives contre des radars automatiques en Ile-de-France. 

    Pour le groupuscule, "cette forme de lutte est tout à fait justifiable, car quand un gouvernement met tout en oeuvre pour ruiner culturellement et économiquement un peuple qui l'a élu (...), la rébellion n'est plus un droit mais un devoir". "Le gouvernement ne nous a pas pris au sérieux, nous allons être contraints de choisir des cibles plus dangereuses pour les personnes et d'utiliser des appareils plus puissants", menace la Fnar. "R" réclame une nouvelle fois "4 millions d'euros de rançon à l'Etat", "une exigence qui n'a rien de mercantile", explique-t-il. Ce qu'il souhaite principalement, c'est "une baisse conséquente de la fiscalité, qui pourrait réhausser le pouvoir d'achat des Français". Il réclame ensuite, pêle-mêle, "l'expulsion de tous les clandestins, une relance de la natalité, une baisse de la répression et de la fiscalité".

    La piste de l'extrême droite radicale

    Selon l'hebdomadaire, qui publie cette lettre dans son numéro à paraître demain, la sous-direction de l'antiterrorisme a authentifié le document et prendrait très au sérieux les nouvelles menaces de ce groupuscule. "Ce ne sont ni des Robins des bois, ni des crapules, nous sommes loin du chantage purement mercantile d'AZF", explique la SDAT dans les  colonnes de Paris Match.  La piste de l'extrême droite radicale serait privilégiée.

    Le dernier radar fixe à avoir été détruit à l'explosif, dans la nuit du 5 mars, était situé sur la RN2, à l'entrée du village de Péroy-les-Gombries, près de Senlis, dans l'Oise. Depuis le début de sa campagne d'attentats, c'est la quatrième lettre que la Fnar envoie. Les trois premières, dans lesquelles l'organisation réclamait déjà une rançon de plusieurs millions d'euros et un abaissement de la fiscalité, avaient toutes été adressées au ministère de l'Intérieur.

     


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  • Il était 4h30 lundi, quand cinq hommes ont pénétré au domicile d'un antiquaire du Pecq, dans les Yvelines. L'un d'entre eux, de petite corpulence, est parvenu à s'introduire dans le pavillon par une lucarne du sous-sol.
     
    L'homme, connu sur la place parisienne, a été réveillé par un bruit et saucissonné. Les malfaiteurs ont fait leur marché : ils ont dérobé une trentaine de tableaux non certifiés mais réputés être des oeuvres de Monet, Cézanne, Corot, Sisley ainsi qu'un marbre de Rodin. Le montant du préjudice n'a pas été précisé : "inestimable s'il s'agit d'originaux, de plusieurs millions d'euros si ce sont des oeuvres alléguées", selon une source judiciaire.
     
    Les cinq hommes  sont repartis avec les œuvres et la voiture de l'antiquaire. Le 4X4 a été retrouvé dans la matinée, carbonisée et abandonnée au bois de l'Etang à Coignières. L'antiquaire de 69 ans, avait déjà fait l'objet d'un cambriolage en 2004, a précisé une source judiciaire. Les objets dérobés avaient été retrouvés. L'enquête a été confiée à la DRPJ de Versailles.
     


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  • Un dossier de vols à main armée du juge d'instruction de Liège Dominique Lizin a abouti au démantèlement d'une bande organisée


    LIEGE Elle était composée de Harned C., de Liège, et de trois mineurs d'âge. Le premier a été placé sous mandat d'arrêt et les trois autres ont été mis à la disposition du juge de la jeunesse.

    Depuis décembre 2007, Harned C. et ses complices ont commis une quinzaine de hold-up, principalement dans des pharmacies et des stations d'essence. Ils ont ainsi attaqué des commerces à Liège, Tilleur, Herstal, Awans, Flémalle, Juprelle et Ans.

    Ces braquages étaient chaque fois précédés d'un vol de voiture lors d'un car-jacking.
    Harmed C. a été écroué à la prison de Lantin et ses complices confiés à des institutions.


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  • Un homme a été tué et trois autres blessés lors de deux violentes altercations qui ont opposé des groupes d'individus dans le courant de la nuit de samedi à dimanche à Paris, a indiqué dimanche le parquet de Paris.
     
    La première bagarre a opposé vers 4h15 un groupe de ressortissants chinois à des maghrébins. Lors de cet affrontement, qui s'est déroulé dans le IIIe arrondissement, deux Chinois ont reçu des coups de couteau. L'un d'eux, âgé de 25 ans, est décédé et l'autre, âgé de 22 ans, a été gravement blessé à l'oeil, a indiqué le parquet. Quatre personnes, deux Chinois et deux maghrébins, ont été placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête qui a été confiée à la 1ère division de la police judiciaire.
     
    A 4h30, une autre bagarre a opposé deux groupes d'individus à la sortie d'un établissement de nuit du XVIe arrondissement d'où, selon les premiers éléments de l'enquête, ils auraient été refoulés. Lors de l'altercation, un individu a sorti une arme de poing et fait feu à trois reprises sur l'autre groupe, blessant deux personnes. La première victime, âgée de 25 ans, a été atteinte dans le dos et la seconde, âgée de 28 ans, blessée à la jambe. L'enquête a été confiée à la brigade criminelle.


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