• Un policier blessé lors d'une fussilade

    Un policier de l'Essonne a été blessé à la tête mercredi soir par arme à feu lors d'un échange de tirs sur l'autoroute A6 dans le Val-de-Marne avec des malfaiteurs que les fonctionnaires poursuivaient. Selon le ministère de l'Intérieur, des policiers de la Brigade anti-criminalité de Palaiseau avaient pris en filature un véhicule suspect. "L'un des trois occupants" du véhicule a ouvert le feu avec un "fusil" sur les policiers qui ont riposté. Les faits se sont produits près de Villejuif.

    Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur a indiqué que les jours du policier, atteint à la tête par balle et hospitalisé, ne sont "pas en danger". Il a d'ailleurs pu sorti de l'hôpital dans la soirée. Selon une source judicaire, les malfaiteurs auraient braqué, dans des circonstances qui restent à éclaircir, un camion Chronopost à Massy en début de soirée et séquestré le chauffeur. Repérés, ils ont ensuite été pris en chasse par la BAC et ont emprunté l'autoroute A6, où l'échange de tirs s'est produit, après que le véhicule des malfaiteurs et celui des policiers se sont percutés.

    Selon une source syndicale policière, certains malfaiteurs se sont enfuis avec une autre voiture. Dans un communiqué, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, fait part de son "émotion" et assure que "tout est fait pour retrouver les malfaiteurs afin qu'ils répondent de leurs actes devant la justice".

    (D'après agence)


    votre commentaire
  • Il est commissaire de police, chef de la brigade des fraudes aux moyens de paiement (BFMP) à la police judiciaire financière de Paris... et depuis jeudi matin, il est en garde à vue. Selon les premiers éléments de l'enquête, Patrick Moigne, 48 ans, est soupçonné d'avoir eu recours à un fichier de police, le système de traitement des infractions constatées (Stic), "pour des besoins autres que ceux entrant dans le cadre de ses fonctions". Il est actuellement interrogé par l'Inspection générale des services, la "police des polices". 

    La BFMP est une des sept brigades de la sous-direction des affaires économiques et financières (AEF) de la PJ parisienne en charge notamment des fraudes à la carte bancaire. Patrick Moigne a effectué toute sa carrière à la PJ et a été notamment en poste à la brigade des stupéfiants, à celle des réseaux ferrés parisiens ou à la PJ du Val-de-Marne, du ressort de la PJ parisienne, avant de prendre la tête de cette brigade aux AEF il y a quelques années.

    Le fichier Stic et ses dérives

    Des policiers ont déjà été interpellés et condamnés pour "avoir détourné" des informations confidentielles contenues dans les fichiers de la police dont le Stic, fournissant parfois contre rémunération des informations confidentielles contenues dans celui-ci.

    Créé en 2001, le fichier Stic recense les victimes et les mis en cause dès qu'une procédure pour infraction à la loi pénale est ouverte par la police nationale. La Commission nationale de l'informatique et des libertés avait dénoncé, dans son rapport 2004, des "dérives" dans l'utilisation de fichiers de police notamment pour l'embauche de personnels afin de connaître leurs éventuels antécédents judicaires, ce qui est illégal. Elle s'est attelée depuis à renforcer le contrôle de ces fichiers, en premier lieu le Stic.


    votre commentaire
  • L'homme qui retenait en otage Claude Rahou, le maire de Steenbecque, dans le Nord, depuis vendredi matin a été interpellé par le GIGN sans violence en fin d'après-midi. Le preneur d'otage, un ancien employé d'un syndicat intercommunal, a été maîtrisé dans le calme à l'issue d'une prise d'otages d'environ sept heures. Il a été emmené menotté hors de la mairie par des membres du GIGN qui s'étaient déployés dans le village en milieu d'après-midi et qui menaient depuis les négociations. "Il n'y a pas eu de coup de feu tiré", a confirmé un porte-parole de la gendarmerie.

    Agé de 47 ans, l'homme reprochait au maire septuagénaire de cette commune de 1600 habitants, Claude Rahou, de ne pas "l'avoir suffisamment soutenu" après un accident de travail en 1996 "pour qu'il puisse bénéficier de la qualification d'accident du travail et par la même de toutes les aides sociales engagées", a expliqué le préfet délégué à la sécurité, Alain Perret. En 1996, l'homme "avait déjà pris en otage le même maire avec un couteau, raison pour laquelle il avait été condamné à un mois de prison avec sursis", a-t-il ajouté.


    votre commentaire
  • Plus de 750 kilos de cannabis ( environ 2 000 000 d'euros ) ont été saisis dans la Loire où 72 personnes ont été placées en garde-à-vue dans le cadre du démantèlement d'un réseau de trafiquants.
    Environ 400 policiers et gendarmes ont été mobilisés ce matin pour réaliser cette opération menée avec le groupe d'intervention régional (GIR) de Lyon, sur commission rogatoire de deux juges d'instruction de Saint-Etienne et de Montbrison.
    Lors des interpellations dans la région stéphanoise et dans la Plaine du Forez, de nombreuses armes ont été saisies (kalachnikov, fusils à pompe, pistolets et revolvers, grenades), ainsi que quelque 70.000 euros en liquide.
    Une conférence de presse sera organisée à 17 h 00 au commissariat central de Saint-Etienne concernant cette vaste opération déclenchée après six mois d'enquête.

    3 commentaires
  • Turbulences à la cour d’assises des Bouches-du-Rhône, où sont jugés six hommes soupçonnés d’avoir assassiné le jeune nationaliste corse Nicolas Montigny. Plusieurs jurés ont été victimes ce week-end de pressions. Le procès ne sera cependant pas reporté.

    Des pressions "intolérables". Ce matin, le président de la cour d’assises des Bouches-du-Rhône a dénoncé les tentatives de déstabilisation dont ont été victimes plusieurs jurés durant le week-end.
    L’un d’eux a été approché à son domicile par trois hommes circulant en voiture. Un voisin a donné l’alerte et tous trois ont été interpellés. Parmi eux, un proche de deux accusés.
    Selon un avocat de la partie civile, une "manoeuvre téléphonique" aurait également été tentée, pour essayer d’identifier une autre jurée qui était en fait une homonyme.

    Ces faits justifient-ils un renvoi du procès ? Oui, selon les avocats de la défense, qui ont pris la parole ce matin pour affirmer que "le verdict qui sera rendu est déjà entaché de suspicion".
    Non, a revanche estimé l’avocat général : "Ce renvoi serait totalement inutile, les jurés d’un nouveau procès seraient de toute façon au courant qu’il y a eu des pressions sur leurs prédécesseurs". Un avis qu’a suivi la cour, qui a décidé "la continuation des débats".


    4 commentaires