• Le procureur général de Versailles a fait appel, hier, de l'acquittement de Lydie Debaine qui avait tué en 2005 sa fille handicapée de 26 ans, refusant un verdict qui pourrait être pris pour « un encouragement à l'atteinte volontaire à la vie des handicapés ».

    UN CAS de conscience pour l'Etat. Deux jours avant la date butoir, le procureur général de Versailles a annoncé hier qu'il faisait appel de l'acquittement de Lydie Debaine. Le 9 avril, sous les applaudissements du public, le jury de la cour d'assises du Val-d'Oise avait estimé que cette mère de famille de 66 ans, qui avait reconnu avoir tué sa fille gravement handicapée car son état de santé se dégradait terriblement, n'était pas coupable d'homicide volontaire.

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    Ce verdict rarissime, qui a relancé la polémique sur l'euthanasie, n'a pas fait l'unanimité. Lydie Debaine sera donc rejugée, sans doute à la fin de l'année ou début 2009.

    Pour se justifier, le procureur général et la chancellerie avancent deux arguments. D'abord, cette décision de la cour d'assises pose un problème juridique. En clair, acquitter un individu qui a reconnu les faits dont il est accusé est « en contradiction avec le droit », a relevé hier le porte-parole du ministère de la Justice. Rappelons que, le 9 avril, l'avocat général avait requis trois ans de prison avec sursis à l'encontre de Lydie Debaine. « Une peine de principe », avait-il résumé. Autre raison de cet appel : « Ce verdict d'acquittement pourrait en effet être compris comme un encouragement à l'atteinte volontaire à la vie des handicapés, qui méritent notre protection et notre soutien », a souligné Jean-Amédée Lathoud, le procureur général de Versailles. La garde des Sceaux, Rachida Dati, a renchéri hier en expliquant que le devoir de l'Etat était « de défendre l'ordre public et de protéger la société ». Un argument qui fait bondir Caty Richard, l'avocate de Lydie Debaine : « Ce que je déplore par-dessus tout, c'est qu'on dise que ce verdict pourrait favoriser les agressions sur les handicapés. C'est à croire qu'on n'a rien compris à ce procès. Ce n'était pas un dossier sur les handicapés mais sur l'euthanasie. Lydie n'a pas tué sa fille parce qu'elle était handicapée mais parce qu'elle souffrait. Les jurés ont prononcé un verdict humain et juste. C'est leur faire offense que de leur faire comprendre qu'ils ont délivré un permis de tuer. »

    « Ça ne sert à rien de cogiter, c'est trop tard. On n'a pas le choix »

    Hier matin, le procureur général a passé un coup de téléphone pour prévenir l'avocate de Lydie Debaine qu'il faisait appel. Dans la foulée, Caty Richard a téléphoné à sa cliente : « Quand je lui ai annoncé hier matin qu'elle allait être rejugée, souffle-t-elle, j'étais effondrée. Si je n'avais pas obtenu son acquittement, on n'en serait pas là. Finalement, c'est elle qui m'a remonté le moral. Elle m'a dit ça ne sert à rien de cogiter, c'est trop tard. On n'a pas le choix. J'ai l'impression qu'une partie d'elle est résignée et qu'une autre est sage et forte. Mais je ne sais pas si elle aura encore la force de subir un nouveau procès. » Avec le recul, une condamnation avec sursis n'aurait-elle pas été plus pertinente ? « Cela aurait été plus simple mais pas plus juste, tranche Caty Richard. Son acquittement lui a apporté une forme de sérénité. C'est un acquis, et ce, quelle que soit la décision de la cour d'appel. » « Pour autant, reconnaît l'avocate, la décision du procureur général a été très difficile à vivre pour nous. Je suis très déçue. D'autant plus qu'il a réfléchi pendant une semaine. Il faut croire que la décision n'a pas été facile à prendre... »

    source: le parisien

    photo : le parisien


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  • Un haut dirigeant de TF1 international a été placé en garde à vue jeudi après la découverte du corps sans vie d'un homme à son domicile du XIe arrondissement de Paris, a-t-on appris vendredi de sources proches du dossier confirmant une information du Point.fr.

    Ce dirigeant de la chaîne de télévision privée été placé en garde à vue jeudi dans les locaux de la 2e division de police judiciaire (2e DPJ) après la découverte du corps sans vie d'un homme dans la nuit de mercredi à jeudi dans son appartement de la rue de la Folie-Méricourt (XIe).

    Il se trouvait toujours en garde à vue vendredi matin et son interrogatoire se poursuivait, a-t-on ajouté de même source, sans autre précision.

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    Selon une source proche de l'enquête, la victime, âgée d'une quarantaine d'années, aurait succombé à une crise cardiaque au cours d'une «partie fine» organisée dans l'appartement et au cours de laquelle divers produits illicites auraient été consommés.

    source : le parisien


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  • Deux jeunes pirates de la route, qui s'en prenaient à des personnes âgées sur des petites routes d'Isère, ont été interpellés et mis en examen, selon la gendarmerie. Ces deux frères, âgés de 22 et 26 ans, repéraient leur victime de "préférence dans un lieu isolé", la dépassaient "à bord d'une voiture de location" puis "freinaient subitement pour la bloquer", précise Le Dauphiné libéré. Ils prétendaient avoir été accrochés par leur victime, se montraient très vindicatifs et exigeaient d'être dédommagés.
     
    2000 euros
     
    Une demi-douzaine de septuagénaires ont été ainsi abusés ou ont cédé sous la pression de ces jeunes agresseurs qui opéraient entre Vinay et Voreppe, en Isère. L'une des victimes a ainsi été contrainte d'effectuer un retrait de 2.000 euros au profit de ses agresseurs.
     
    Le plus jeune délinquant a été interpellé le 10 février à Romans-sur-Isère (Drôme). En cavale depuis mai 2007, il n'avait pas réintégré sa cellule de la maison d'arrêt de Tarascon (Bouches-du-Rhône) à l'issue d'une permission de sortie, précise Le Dauphiné. Le deuxième a été interpellé mardi en Ardèche par la brigade de recherches de Saint-Marcellin (Isère). Tous deux ont été mis en examen pour "escroqueries et extorsion de fonds sur personnes vulnérables" par un juge d'instruction de Grenoble et placés sous mandat de dépôt.


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  • Cinq policiers, appartenant à la brigade anti-criminalité (BAC), dont un commissaire, ont été placés en garde à vue à l'Inspection générale des services (IGS, la "police des polices") jeudi puis remis en liberté, après des incidents survenus dans un centre de rétention pour étrangers en instance d'expulsion à Vincennes le 11 février, selon une source policière. La remise en liberté des cinq policiers ne préjuge en rien des conclusions de l'enquête, qui se poursuit, selon cette source. En attendant, aucune charge n'a été retenue contre eux après leur interrogatoire à l'Inspection générale des services, la "police des polices". Au total, dix policiers ont été entendus dans cette affaire.

    Une enquête préliminaire avait été ouverte par le parquet de Paris en raison d'allégations de violences. Des personnes retenues avaient été hospitalisées à la suite de ces incidents. Elles avaient refusé de réintégrer leurs chambres le soir à l'extinction des feux et des téléviseurs. Il avait fallu une intervention des policiers pour qu'ils regagnent leurs chambres. Vers 2h15, certains d'entre eux avaient tenté de mettre le feu à des matelas et à des couvertures dans trois chambres. Les témoignages recueillis par la Cimade, seule association autorisée à entrer dans les CRA, ont fait état d'une intervention "musclée" de la police.

    Intervention filmée 

    Les policiers avaient fait usage de pistolets Taser, des armes à impulsion électrique, ce que la préfecture de police de Paris, qui a autorité sur le CRA de Vincennes, avait confirmé au moins pour un policier. L'intervention de la Brigade anti-criminalité (BAC) avait été filmée par des caméras de surveillance. L'intervention des policiers faisait suite à des échauffourées dans plusieurs centres de rétention.

    Le jour suivant les heurts, la Cimade avait adressé un courrier à l'Inspection générale des services (IGS, la "police des polices"). Deux enquêtes avaient été ouvertes par l'IGS, l'une administrative et l'autre judiciaire. L'IGS a décidé d'entendre jeudi les responsables de la BAC et les gardiens de la paix "afin de faire toute la lumière sur ces incidents". Certains d'entre eux pourraient être remis en liberté jeudi, d'autres pouvant être déférés devant la justice, a encore dit la source sans autre précision.

    Les organisations de défense des étrangers assurent que ces échauffourées sont liées à l'intensification des opérations d'expulsion d'étrangers en situation irrégulière. Les centres de rétention seraient surpeuplés et la tension y serait de plus en plus vive, selon elles. Des objectifs chiffrés annuels d'expulsions ont été fixés à l'initiative du président Nicolas Sarkozy.


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  • Ils sont suspectés d'avoir fait irruption à la salle "La Passerelle" lors d'une fête


    LIEGE La police a appréhendé mardi quatre individus âgés d'une vingtaine d'années suspectés d'être les auteurs d'une attaque à main armée qui a eu lieu, dans la nuit du 27 au 28 mars dernier, lors d'une fête à la salle "La Passerelle", à Bassenge.

    Trois individus, cagoulés et armés, avaient avaient fait irruption dans la salle et menacé toutes les personnes présentes. Les malfaiteurs avaient quitté les lieux en emportant l'ordinateur du DJ. Ils étaient monté à bord d'une voiture où un complice les attendait.

    Le 28 mars au matin, les même quatre individus s'étaient cachés près de la poste de Bassenge afin d'attaquer le percepteur à son arrivée. Mais, c'est d'abord un facteur qui s'est présenté et les malfaiteurs, après l'avoir menacé, avaient pris la fuite à bord du même véhicule qu'ils avaient utilisé la veille. La voiture avait été retrouvé plus tard à Lierse.

    Les quatre hommes, qui sont en aveux, ont été placés sous mandat d'arrêt et écroués à la prison de Lantin.

    source : dhnet.be


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