• L'un  se tait et l'autre parle pour ne rien dire. Michel Fourniret et Monique Olivier tiennent impeccablement leur rôle devant la cour d'assises des Ardennes. Lui dans la peau du « monstre » au sang-froid, qui refuse le débat à défaut de huis clos, elle dans celle de la complice repentante qui ne s'exprime que pour minimiser sa participation aux crimes <script type=text/javascript> sas_pageid='2358/16838'; // Page : manchettepub/leparisien.com/articles_faitsdivers sas_formatid=1278; // Format : rectangle 300x250 sas_target=''; // Targeting SmartAdServer(sas_pageid,sas_formatid,sas_target); </script> <script src="http://www.smartadserver.com/call/pubj/2358/16838/1278/S/2949551431/?"></script> <script language=Javascript src="http://fr.bluestreak.com/ix.e?jss&wmode=opaque&s=7293215&u=&n=2949551431&cltk=http://www.smartadserver.com/clic/countgo.asp?275905;16838;8867356392090769161;2949551431;S;0;URL=" type=text/javascript></script> <script language=VBScript> on error resume next ShockMode = (IsObject(CreateObject("ShockwaveFlash.ShockwaveFlash.6")))</script>

    Les efforts déployés par le président Latapie et les avocats des parties civiles n'ont guère été payés de retour. Les époux Fourniret n'ont rien lâché depuis l'ouverture de leur procès, il y a trois semaines.

    La cour a peut-être cru, comme avant elle les policiers français, que Monique Olivier serait une « alliée objective ». Il n'en est rien. Exposée à un feu nourri de questions, puisque Fourniret s'obstine à éviter l'affrontement, elle répond a minima, entre bégaiements et longs silences, des lourdes charges qui pèsent sur elle.

    Elle a beau avoir les épaules larges et promis au premier jour de « faire son possible » pour éclairer la cour, Monique Olivier finit par s'agacer de cette pression. « Demandez-lui à lui ! Je ne suis pas dans sa tête », rétorque-t-elle à ceux qui la pressent de combler les blancs de Fourniret.

    « Comme il ne parle pas, on charge Monique Olivier »

    Elle assure, dès lors, qu'elle « aimerait bien qu'il parle », d'autant que son époux a « une meilleure mémoire ». On doute pourtant de sa sincérité. Car Monique Olivier cherche surtout à détourner l'attention vers son coaccusé, assis à l'autre bout du box, et qu'elle ignore ostensiblement.

    Mais Michel Fourniret n'est pas prêt à jouer les « moulins à parole ». « Je me connais, si je mets le doigt dans l'engrenage, tout y passe, a-t-il prévenu la semaine dernière. Je ne prendrai pas ce risque. »

    Un capitaine de la police judiciaire de Reims est venu, à la barre, confirmer le « talent de conteur de Fourniret », qui se délecte du moindre détail. « Chaque mot est pesé, la scène est parfois mimée, a expliqué Yannick Jacquemin, qui a recueilli ses aveux en 2004. Il nous entraîne dans l'horreur comme si, des années plus tard, nous étions spectateur de la scène. » Des « moments très pénibles », reconnaît l'enquêteur, que le pervers pourrait se décider un jour à infliger à la cour d'assises.

    Pour l'heure, « comme Michel Fourniret ne parle pas, on charge Monique Olivier », regrette l'un de ses avocats, M e Richard Delgenes. Elle sera de nouveau sur la sellette, ce matin, à l'occasion de l'examen de l'enlèvement et du meurtre d'Elisabeth Brichet, la plus jeune des victimes du couple. Elle n'avait que 12 ans quand elle est tombée dans le piège tendu par les époux Fourniret, le 20 décembre 1989, dans la banlieue de Namur (Belgique). Son calvaire, innommable, s'est éternisé jusqu'au lendemain, avec la complicité de Monique Olivier. Elisabeth l'avait pourtant supplié de l'aider.


    Michel Fourniret et Monique Olivier ont choisi deux méthodes de défense. Le premier refuse toujours de parler, tandis que son épouse participe du bout des lèvres au procès.   

    source : le parisien

    photo : le parisien

     


    votre commentaire
  • Le responsable d'un stand de tir a été grièvement blessé à coups de kalachnikov, samedi vers minuit à Courcelles


    CHARLEROI En raison de la gravité de son état, il n'avait pas encore pu être interrogé dimanche en début de soirée et le - ou les - auteurs étaient toujours recherchés.

    Les faits se sont passés rue Sécheron, à Courcelles, au moment où la victime, Emile Stevens, 52 ans, regagnait son domicile en compagnie de son épouse. Celle-ci était descendue de voiture, et M. Stevens allait ranger le véhicule dans un box de garage proche, quand il a été victime d'une rafale de coups de feu qui l'ont grièvement blessé. C'est un voisin qui, entendant les coups de feu, a fait appel aux services de secours et à la police. Le blessé était, dimanche après-midi, entre la vie et la mort.

    Selon les premiers éléments de l'enquête, c'est une kalachnikov qui été utilisée pour tirer sur la victime. M. Stevens est depuis six ans le responsable du stand de tir de Marcinelle, où la police s'entraîne habituellement.
    On a retrouvé sur les lieux de la fusillade le portefeuille du blessé. Sa voiture a subi plusieurs impacts de balle. M. Stevens détenait une arme de poing, mais elle n'a pas été retrouvée sur place: c'est un automobiliste qui l'a découverte, quelques heures plus tard, dans une rue de Roux. On ignore si le blessé a eu le temps de s'en servir. L'arme a été confiée aux services balistiques.

    Le dossier a été mis à l'instruction chez la juge Martine Michel

    source : dhnet.be ( site d'information belge )


    votre commentaire
  • En un an, ils ont déjà dévalisé huit magasins hard discount en région bruxelloise. À chaque fois très tôt le matin

    BRUXELLES Ils sont rapides, sûrs d'eux et extrêmement bien préparés. Ils, ce sont des membres d'une bande spécialisée dans les braquages de magasins Aldi et Lidl. En un an, ils ont déjà commis huit hold-up en région bruxelloise. À chaque fois, ce petit groupe de trois ou quatre hommes agit de manière précise et déterminée. Il faut dire que la configuration des lieux est toujours la même dans chaque magasin.

    Armés, encagoulés et gantés, ils arrivent en même temps que le gérant. Vers 6 h 45. Qu'importe le nombre d'employés présent, ils agissent de manière très structurée. Ils sécurisent les lieux, s'assurent de pouvoir agir selon leur plan et repartent avec le butin quelques minutes plus tard. Et si un livreur arrive en même temps qu'eux, qu'importe, ils le maîtrisent également et s'adaptent aussitôt.

    Parfois, hélas, ils n'hésitent pas à faire usage d'une violence inouïe pour parvenir à leurs fins : dérober les fonds de caisse des magasins. Et lorsque l'on dit les caisses, c'est effectivement le cas puisqu'ils emportent toutes les caisses métalliques qui se trouvent dans les magasins cambriolés.

    Évidemment, prendre la fuite avec ces pièces lourdes n'est pas évident. Souvent, ils n'hésitent pas à mettre les butins dans des poubelles en plastique ou dans des sacs, plus facilement transportables. À ce jour, aucune des caisses, soit entre 30 et 40 pièces, n'a été retrouvée.

    Le gang a une particularité : les membres de la bande sont interchangeables ! Ici, un des hommes semble être dans tous les casses. Les témoins le décrivent tous de la même manière : un grand mince...

    Au fil des braquages, les malfrats ont modifié quelque peu leur façon d'agir. Parfois, ils arrivent à bord d'une voiture et repartent logiquement dans cette dernière. Parfois par contre, ils dérobent le véhicule d'un des membres du personne.

    Quasiment lors de chaque attaque, les auteurs se sont emparés des GSM de leurs victimes et ont surtout veillé à neutraliser les moyens de communication vers l'extérieur.

    Les montants des butins sont loin d'être faramineux. Il est souvent de 2.000 ou 3.000 euros. Exception faite d'un braquage lors duquel ils sont repartis avec 14.000 euros.

    Les malfrats sont déterminés et pour l'instant impunis, mais la police fédérale, section hold-up, est tout aussi têtue... Si vous avez des informations à communiquer sur ces attaques, n'hésitez pas à composer le 0800/91119.


    source : dhnet.be

    Photo : site internet d'aldi


    1 commentaire
  • Un adolescent de 15 ans a été retrouvé nu, inconscient dans une rue de Corbeil-Essonnes (Essonne), vers 1 h 50 ce matin, par un médecin rentrant à son domicile. La victime, qui a reçu plusieurs coups, a été transportée à l'hôpital de la commune dans un état grave. Inconscient, l'adolescent n'a pas pu être entendu par les policiers du commissariat de Corbeil-Essonnes, chargés de l'enquête.

    source : le parisien <script type=text/javascript> sas_pageid='2358/16838'; // Page : manchettepub/leparisien.com/articles_faitsdivers sas_formatid=1278; // Format : rectangle 300x250 sas_target=''; // Targeting SmartAdServer(sas_pageid,sas_formatid,sas_target); </script> <script src="http://www.smartadserver.com/call/pubj/2358/16838/1278/S/2230339552/?"></script>

    votre commentaire
  • L'AFFAIRE secoue les Dom-Tom depuis quelque temps. Marc Dehi, surnommé « le pasteur des pauvres» par ses supporteurs, a été mis en examen pour « escroquerie en bande organisée» et « exercice illégal de la profession de banquier » par un juge d'instruction de Fort-de-France (Martinique). L'homme et une de ses proches collaboratrices ont été placés en détention provisoire pendant six mois avant de recouvrer la liberté au début du mois de janvier dernier.

    <script type=text/javascript> sas_pageid='2358/16838'; // Page : manchettepub/leparisien.com/articles_faitsdivers sas_formatid=1278; // Format : rectangle 300x250 sas_target=''; // Targeting SmartAdServer(sas_pageid,sas_formatid,sas_target); </script> <script src="http://www.smartadserver.com/call/pubj/2358/16838/1278/S/7136743025/?"></script>

    Marc Dehi a versé une caution de 150 000 € avant de sortir de prison.

    La justice lui reproche d'avoir mis sur pied un système de financement pyramidal : en échange d'un dépôt de 1 500 €, le souscripteur était sensé toucher, au bout de quatre mois, 400 € tous les mois pendant deux ans, soit 9 600 €. Le taux d'intérêt de l'investissement frisant les 600 % ! Mais beaucoup n'ont jamais récupéré leur mise...

    « En Guyane, ce sont des gens très pauvres qui se sont laissé séduire »

    « C'est du jamais-vu ! ironise un proche de l'affaire. Aucun établissement financier au monde ne peut proposer un tel retour sur investissement. Dans ce type d'escroquerie, les premiers clients sont payés avec l'argent des derniers souscripteurs. Cela s'appelle de la cavalerie. Pour l'heure, un peu plus d'un millier de victimes ont été recensées principalement en Guadeloupe, en Guyane et en Martinique. Mais le système s'est étendu à l'île de Saint-Martin, à la Réunion, au Surinam et en métropole, notamment en région parisienne et dans la banlieue de Lyon. »

    Marc Dehi, citoyen américain, d'origine ivoirienne, pasteur au sein de l'Eglise évangélique de la Pentecôte basée aux Etats-Unis, est parvenu à ses fins après avoir mis en place un vaste réseau de « commerciaux ». Les victimes étaient séduites lors de conférences organisées dans de grands hôtels. « Certaines personnes ont souscrit plusieurs plans de 1 500 €. Un client a même été jusqu'à débourser 150 000 €. Beaucoup se sont endettés. En Guyane, ce sont des gens très pauvres qui se sont laissé séduire. En revanche, en Guadeloupe, des fonctionnaires, des chefs d'entreprise et même des banquiers sont tombés dans le panneau. »

    Au cours de leurs investigations, les policiers de la PJ des Antilles ont identifié deux sociétés, Omega Consulting et Neurotones, chargées de collecter les fonds. « Omega Consulting voulait promouvoir son système de souscription en sponsorisant le Tour cycliste de Guadeloupe, relate un enquêteur. Ses dirigeants avaient prévu 11 000 € pour faire de la pub sur le parcours du tour. »

    En épluchant les dossiers de la société Neurotones, les policiers ont également découvert l'existence de cinq plans de souscription baptisés « amélioration de la vie », « préretraite », « retraite », « accession à la propriété » et « spécial étudiants ».

    « En août 2007, des commerciaux ont été repérés en train de démarcher des étudiants sur le campus de l'université de Pointe-à-Pitre, relate un policier. Marc Dehi a été interpellé dans la foulée. Il s'est défendu en expliquant que son système était parfaitement viable. Il prétend se substituer aux banques en investissant l'argent récolté dans des achats divers en Afrique et en Europe. »

    Plusieurs commissions rogatoires internationales ont été délivrées par la justice afin de faire toute la lumière sur de nombreux transferts de fonds

    source : le parisien


    1 commentaire