•  L'explosion serait liée au commando antiradar

     

    Le drame de la nuit dernière aura-il pour conséquence de mettre un coup d'arrêt au commando anti-radar qui sévit depuis un an en région parisienne ? Une violente déflagration s'est produite à minuit trente, la nuit dernière, dans un immeuble de La Poste, situé au numéro 127 de la rue Jean-Jaurès à Clichy-la-Garenne, dans les Hauts-de-Seine. Un homme s'est grièvement blessé en manipulant un engin explosif. Selon nos informations, cet homme est un Français âgé de 30 ans. Inconnu des services de police, il travaillait au centre de tri postal de Nanterre. Il a eu les deux mains arrachées dans l'explosion.

    Lors de son transfert à l'hôpital, il aurait affirmé faire partie du front anti-radars. Alors que les enquêteurs envisageaient il y a quelques jours qu'une seule et même personne soit derrière la Fnar,  on apprenait qu'un autre homme, voisin et ami du blessé, qui travaillait dans le même tri postal, avait été interpellé par la sous-direction antiterroriste (SDAT) et placé en garde à vue. Un ordinateur aurait été saisi chez lui.

    "Indices multiples" 

    Les perquisitions étaient toujours en cours dans l'appartement du blessé, mercredi matin. Selon nos informations, les enquêteurs ont trouvé de la littérature d'extrême-droite à  son domicile et, surtout, du matériel permettant de fabriquer des engins explosifs. Du TAT très exactement. Un explosif très instable qui pourrait expliquer le drame de cette nuit. Toujours selon nos informations, il s'agirait des mêmes explosifs que ceux utilisés depuis un an contre une douzaine de radars automatiques dans l'Oise, le Val d'Oise et les Yvelines.

    Selon la ministre de l'Intérieur, qui réagissait ce matin, il y aurait "des indices multiples" liant l'homme blessé au Fnar.  "Des coupelles et du fil bleu" semblables à des éléments relevés sur les lieux de plusieurs des attentats contre les radars routiers ont été retrouvés dans l'appartement.
       
    Certains de ces attentats ont été revendiqués par une mystérieuse "Fraction nationaliste armée révolutionnaire" (FNAR), qui a adressé deux courriers au ministère de l'Intérieur en septembre et octobre et un autre en mars à l'hebdomadaire Paris Match. Dans ces courriers, la FNAR réclamait quatre millions d'euros, l'expulsion de tous les sans papiers, la suppression des radars automatiques et une baisse des impôts. "Nous sommes quasi certains que cet homme fait parti du FNAR", a déclaré mercredi une autre source policière.

    source : lci


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  • L'ange de la mort a fait au moins 3 victimes en Belgique

    Françoise Navez a fait au moins trois victimes au home Les Amarantes de Loverval

    LOVERVAL Combien de victimes l'ange de la mort de Loverval a-t-elle assassinées ? Pour l'heure, on sait que Françoise Navez, une infirmière de 46 ans qui officiait au home Les Amarantes est soupçonnée de deux assassinats et d'une tentative sur trois pensionnaires de cette ancienne seigneurie installée sur le Route de Philippeville.

    L'affaire début en février 2007 lorsque Julia Tricot, 81 ans, est admise à l'hôpital pour hyperglycémie. Un taux de sucre dans le sang qu'aucune pathologie ne peut expliquer.

    Quelques jours plus tard, Mme Tricot décède mais son médecin fait le lien avec un autre cas, celui d'Yvette Vandemergel, 86 ans, admise six mois plus tôt avec des symptômes identiques. Originaire du même home, cette patiente sera sauvée pour décéder trois mois plus tard d'une cause apparemment indépendante.

    Une enquête est ouverte et rapidement, Françoise Navez est soupçonnée. Souffrant, dit-on, de problèmes de boisson, elle nie les faits et rejette la faute sur un veilleur de nuit qui sera bien vite innocenté. En congé de maladie depuis plusieurs mois, l'infirmière est écartée du home Les Amarantes et retrouve de l'emploi dans le Namurois, toujours dans le secteur médical.

    Les enquêteurs, eux, dépoussièrent un autre dossier : celui de Simone Georges, une autre pensionnaire décédée en février 2007, la même semaine que Mme Tricot.

    Réinterrogée la semaine dernière, Françoise Navez finit par craquer et avoue avoir injecté de l'insuline à au moins deux patientes, "pour abréger leurs souffrances" .

    Le juge d'instruction Pierre Hustin l'a donc inculpée et placée sous mandat d'arrêt pour deux assassinats et une tentative.

    Ce lundi, la chambre du conseil de Charleroi a prolongé ce mandat d'un mois.

    Pour l'heure, on ignore si l'ange de la mort de Loverval a pu faire d'autres victimes. En février 2007, plusieurs décès ont endeuillé Les Amarantes. Ceux-ci étaient attribués à une épidémie de grippe, mais l'enquête se poursuit. Des exhumations ne sont pas à écarter, même si l'insuline est quasi indétectable sur un cadavre.

    Du côté du home qui abrite environ 90 pensionnaires, la nouvelle direction installée depuis vendredi dernier s'abstient de tout commentaire.


    source : DH


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  • Mis en examen après un braquage

    Deux jeunes de 17 et 20 ans, interpellés samedi soir après le braquage d'une station-service de Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne) ont été mis en examen à Créteil (Val-de-Marne) pour «vol à main armée et vol en réunion». Ils pourraient être placés en détention provisoire.

    Surveillés par les policiers de la brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne, les deux suspects ont été repérés samedi vers 21 heures aux abords d'une station service.

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    Alors que l'un des deux braqueurs disposait des cônes de signalisation à l'entrée de la station pour faire croire qu'elle était fermée, son complice cagoulé et porteur d'une arme de poing et d'une bombe lacrymogène s'est attaqué au caissier qu'il a frappé sur la tête et aspergé de gaz lacrymogène. Il a ensuite fait main basse sur le contenu du tiroir-caisse estimé à quelques centaines d'euros, sur de la marchandise, ainsi que sur des cartes de paiement de carburant.

    Alors que les deux individus prenaient la fuite à bord de leur véhicule, qui s'est révélé avoir été volé quelques jours auparavant en Seine-et-Marne, ils ont été pris en chasse par les policiers de la BRB.

    Pour éviter d'être interpellés, ils ont percutés le véhicule des fonctionnaires sans faire de blessés et se sont enfuis à pied, avant d'être arrêtés quelques dizaines de mètres plus loin.

    source : Le parisien


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  •  Le gendarme mis en examen pour "coups mortels"

    Ce n'est finalement pas pour "homicide volontaire" mais pour "coups mortels" que le gendarme soupçonné d'avoir abattu vendredi un homme qui fuyait durant sa garde à vue à Draguignan (Var) a été mis  en examen dans la nuit de dimanche à lundi, a annoncé le procureur de la République de Draguignan. Dimanche en fin d'après-midi, le gendarme a été entendu par les magistrats instructeurs puis placé sous mandat de dépôt et doit être à nouveau présenté devant  le juge des libertés et de la détention dans quatre jours car il a demandé,  comme l'y autorise la procédure, un délai pour préparer sa défense. Après sa mise en examen le gendarme a été évacué du palais de justice sous escorte renforcée, vers une destination qui n'a pas  été précisée.

    Outre une autopsie prévue lundi à Toulon, des expertises balistiques et une reconstitution, le procureur a demandé des examens radiologiques pour savoir si la mort pouvait également avoir été causée par le saut de 4,60 m effectué par le fuyard.

    Tensions dimanche soir à Draguignan

    La qualification retenue par les deux magistrates instructeurs, à savoir des coups ayant entraîné la mort sans intention de la donner, est moindre que celle d'homicide volontaire qu'avait retenue pour l'ouverture de son information  judiciaire le procureur. Le procureur de la République a néanmoins souligné qu'il s'agissait toujours d'une qualification criminelle. La mère de la victime, reçue par le procureur, "s'est  déclarée satisfaite de la décision de justice même si c'est peu par rapport à sa  douleur", a souligné le procureur. "Elle était apaisée d'avoir pu se recueillir sur le corps de son fils", a-t-il ajouté. La famille de la victime s'est constituée partie civile lundi.

    Parallèlement, des incidents qui n'ont pas fait de victime ont émaillé la  soirée de dimanche devant le palais de justice de Draguignan où les gendarmes mobiles ont chargé et utilisé les gaz lacrymogènes pour disperser une cinquantaine de  membres de la communauté du voyage, à laquelle appartenait la victime, qui ont  allumé un feu, renversé deux voitures et en ont brûlé une troisième. Dans la nuit de samedi à dimanche, trois véhicules avaient été incendiés  dans la cour de la gendarmerie de Brignoles. Des morceaux de tissu ont été  retrouvés sous les véhicules, confirmant une piste criminelle, selon la  gendarmerie.

     

    source : Lci


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  •   Un faux chauffeur de taxi incarcéré

    Un peu plus d'un mois après la découverte du cadavre de l'étudiante Susanna Zetterberg en forêt de Chantilly, une nouvelle affaire sinistre concerne une jeune Suédoise victime des agissements d'un faux taxi.

    Un homme de 37 ans a été et écroué lundi à Grasse pour le viol d'une jeune femme suédoise qu'il avait prise en charge, à Cannes (Alpes-Maritimes), en se présentant comme "taxi privé". Domicilié à Vallauris (Alpes-Maritimes), le suspect a été mis en examen pour viol et exercice illégal de la profession de taxi.

    Les faits remontent à jeudi dernier. A la sortie d'un établissement de la nuit cannoise, deux sœurs suédoises âgées d'une trentaine d'année, en villégiature sur la Côte d'Azur, voient un homme, qui se présente comme "taxi privé", leur proposer de les raccompagner à leur hôtel. Les deux jeunes femmes embarquent dans le véhicule, puis, selon le récit qu'elles ont délivré aux enquêteurs sombrent dans un état léthargique. L'une des deux sœurs se réveille quelques minutes plus tard alors que l'homme est en train de la violer.

    Le coupable a avoué

    Ses cris ont alors réveillé sa sœur et leur ont permis de prendre la fuite tout  en relevant le numéro d'immatriculation de la voiture. Le suspect a pu être  interpellé dès vendredi. Selon le parquet de Grasse, le faux taxi a indiqué avoir "profité de la situation", mais a contesté avoir administré une quelconque drogue à ses victimes, qui doivent regagner la Suède mardi.

    Ces derniers mois, les cas de "faux taxi" se sont multipliés. En février, une Suédoise de 19 ans était victime d'un viol en région parisienne après avoir embarqué dans un faux taxi. En avril, Susanna Zetterberg, une étudiante suédoise, avait été découverte morte en forêt de Chantilly (Oise). Depuis, un chauffeur de  taxi clandestin suspecté de l'avoir tuée a été mis en examen. Enfin, il y a une semaine, un faux chauffeur de taxi a été interpellé aux abords de la Gare du Nord à Paris. 

    source : lci


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