• Arrestation du roi du vol au barillet

     

    SCHAERBEEK Selon nos infos, la Belgique a obtenu, la semaine passée, l'extradition par l'Allemagne du roi du vol au barillet, un Roumain de 28 ans actif en Belgique où il est connu avec sa bande pour avoir commis 30 cambriolages en une nuit en décembre 1989, et plus de 80 cambriolages début 2001 dans la seule province de Luxembourg. Florin Bogdan était recherché depuis son évasion en 2002 lors d'un transfert en fourgon vers le palais de justice de Marche-en-Famenne. Incarcéré à Lantin, Florin Bogdan a la possibilité d'interjeter appel au jugement du tribunal correctionnel de Marche qui, le jour de l'évasion, le 22 mars 2002, vu son ancrage dans cette criminalité, l'avait condamné au maximum de la peine, cinq ans d'emprisonnement ferme.

    Le repaire se trouvait à Schaerbeek, une véritable caverne d'Ali Baba. Pour la Belgique, Bogdan Florin était le chef de bande. Mais tandis qu'ils le recherchaient sans beaucoup d'espoir de retrouver un professionnel habitué à se terrer, les policiers belges apprenaient que le Roumain s'appelait en fait Alexandru Ionut, probablement né en Roumanie le 2 août 1978.

    En novembre 2000, le faux Florin Bogdan était condamné à trois ans en Cour d'appel à Liège pour, au moins, 32 cambriolages à peu près partout dans le pays, tant en région flamande que dans les provinces de Luxembourg, Namur, Liège, Hainaut et Brabant wallon. Selon l'enquête, la bande travaillait sur commande. Les repérages téléphoniques avaient prouvé qu'elle recevait ses instructions de personnes se trouvant à l'étranger, notamment en Israël, en Grèce, en Roumanie et au Canada. À peine libérés, Florin Bogdan et un comparse, Florin Berescu, remettaient le couvert avec au moins 84 cambriolages dont des secondes résidences à Habay, Paliseul, La Roche, Manhay, Libin, Saint-Léger, etc., en janvier et février 2001, avec toujours les mêmes butins (GSM, cartes de crédit...), la même technique du vol au barillet et la même efficacité : jusqu'à 15 vols par nuit.

    Selon la juge correctionnelle de Marche-en-Famenne : des gens d'une redoutable efficacité et d'un mépris total pour la propriété d'autrui. Après six ans de traque, le Fast de la police fédérale belge a fait localiser le fuyard en Espagne, d'où Alexandru Ionut alias Florin Bogdan a été extradé vers l'Allemagne en février 2008, avant de l'être vers la Belgique mercredi passé , le 28 mai.

    source : la DH


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  • Les trafiquants d'armes se fournissaient sur Internet

    LES DOUANIERS de Marseille (Bouches-du-Rhône) viennent de mettre un terme aux activités de deux armureries clandestines. Au total, ce sont 84 armes, des centaines de pièces détachées et des milliers de munitions qui ont été saisies. Les deux réseaux de « collectionneurs-trafiquants » opéraient à quelques kilomètres l'un de l'autre sans se connaître apparemment.

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    En revanche, ils se fournissaient tous les deux sur des sites Internet avant de se faire livrer par voie postale.

    C'est d'ailleurs dans un colis postal que la division des opérations douanières effectue sa première saisie au mois d'avril dernier. Une livraison « surveillée » en provenance d'Allemagne qui permet d'intercepter un fusil de guerre de marque Berthier.

    « Plutôt destinées à des amateurs et des collectionneurs »

    Chez le destinataire du paquet, près d'Avignon (Vaucluse), les enquêteurs découvrent un véritable arsenal : 34 armes, dont des pistolets Glock ou encore des fusils et pistolets mitrailleurs Famas, AK, Tokarev ou encore CZ. En plus des armes, 81 pièces détachées et 12 500 munitions sont également saisies. Dans la maison, les douaniers tombent enfin sur un atelier sophistiqué qui permet de remettre en fonctionnement des armes démilitarisées. Un deuxième homme est identifié quelques jours plus tard comme complice. Leur armurerie clandestine fournissait apparemment des amateurs de la région, dont certains sont affiliés à des stands de tir.

    A la mi-mai, les mêmes douaniers ont démantelé un second réseau, sans lien apparent avec le premier. La technique était cependant identique : commande sur Internet et livraison par la poste. Au domicile de cet autre trafiquant, dans les Bouches-du-Rhône, les enquêteurs mettent la main sur 50 armes, 150 pièces et un stock de munitions de gros calibre. La police judiciaire a été saisie, notamment pour évaluer la valeur réelle des transactions effectuées : « Nous sommes plutôt sur une structure commerciale clandestine destinée à des amateurs et des collectionneurs. Mais, ces armes-là peuvent très bien circuler dans d'autres mains, moins recommandables », conclut une source proche de l'enquête. L'an dernier en France, les douanes ont saisi un total de près de 6 000 armes. Un chiffre en constante augmentation depuis dix ans.

    source : le parisien


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  • Des jeunes néonazis écroués et un arsenal saisi

     

    Saint-Michel-sur-Orge (Essonne)

    LEURS IDEES font froid dans le dos. Et il ne s'agit pas de quelques illuminés. Ce sont des jeunes « dangereux », selon le parquet d'Evry (Essonne), qui disposaient d'un arsenal d'armes de guerre.

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    Deux leaders et un membre du groupuscule néonazi Nomad 88 ont été interpellés ce week-end en Essonne suite à une fusillade mercredi. Ils ont été mis en examen hier pour organisation d'un groupement armé, importation, transport, détention et dépôt illicite d'armes de guerre en bande organisée. Deux d'entre eux sont également poursuivis pour tentatives d'assassinat et ont été placés en détention. Ils encourent la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir tiré mercredi soir des rafales de 9 mm au pistolet-mitrailleur sur des passants dans un quartier de Saint-Michel-sur-Orge (Essonne). Une trentaine de douilles jonchaient le sol.

    « La vengeance »

    Un acte terrible, mais qui, par miracle, n'a fait aucune victime. Le motif ? « La vengeance », selon les protagonistes. Cédric, 20 ans, scolarisé au lycée Léonard-de-Vinci à Saint-Michel se plaignait d'être harcelé par d'autres jeunes, d'origine étrangère. Pour régler ses comptes, l'élève appelle un ami, Camille, 23 ans, d'Epinay-sur-Orge. Tous deux décident de faire une « descente » dans le quartier. La fusillade se fera en plein jour, avec des tirs à hauteur d'homme. Le complice du duo, un dessinateur industriel infirme de 24 ans, a été chargé de détruire la voiture qui a servi ce soir-là. Fiché comme lié à un groupe de supporteurs radicaux du PSG, il a été interpellé samedi à Savigny-sur-Orge.

    La veille, les policiers avaient arrêté Cédric en possession d'un couteau, au lycée. Chez lui à Sainte-Geneviève-des-Bois, les policiers mettent la main sur de la littérature extrémiste. Très vite, il va mettre en cause Camille, l'auteur présumé des tirs, interpellé dans la foulée. Ce magasinier vit de petits boulots. Entre un père chercheur souvent absent, une mère décédée et une grand-mère faible, le garçon est plus ou moins livré à lui-même. Il aurait versé dans l'idéologie nazie, notamment à cause de contacts sur Internet. Dans la maison familiale, les enquêteurs ont retrouvé de la documentation nazie, des croix gammées, mais aussi des armes, des produits chimiques type acide chlorhydrique, acétone et des mèches. Son arrestation n'a guère surpris dans le voisinage. Ses idées étaient connues. Voilà quelques semaines, il s'était heurté à des Africains qui passaient devant sa porte. « Il faut l'arrêter, confie un parent éloigné. J'ai déjà essayé de le raisonner, mais il n'entend rien. »

    Lors de sa garde à vue, il a révélé l'existence d'un arsenal, dans un entrepôt désaffecté du département. Une dizaine d'armes de très gros calibre, type Kalachnikov ainsi que des munitions en quantité ont été saisies. « Une prise exceptionnelle pour un département comme l'Essonne », selon une source proche de l'enquête.

    Voila des fachos de moins ...

    source : LCI


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  • Un coup de feu sur un bus transportant des enfants

     

    Un bus, qui transportait des enfants sur l'A71, a été dimanche à Pessat-Villeneuve (Puy-de-Dôme) la cible d'un coup de feu qui a légèrement blessé un accompagnateur et dont l'auteur n'a pas été retrouvé.

    L'incident s'est produit vers 18H00 quand un bus, qui venait de quitter Veyre-Monton (Puy-de-Dôme) pour Yzeure (Allier) avec 30 personnes à bord dont des «poussins» du club de football de Moulins, «a fait l'objet d'un tir par arme à feu depuis la bordure de l'autoroute», ont précisé les gendarmes.

    La balle, dont le calibre n'a pas été précisé, a pulvérisé une vitre du côté droit du véhicule et effleuré l'épaule de l'entraîneur des jeunes joueurs, accompagnés pour certains de leurs parents.

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    Le bus a continué sa route sur quelques kilomètres avant de s'arrêter. Les gendarmes ont été alertés. Le tireur, qui n'a pas été aperçu par les passagers du bus, n'a toujours pas été retrouvé.

    Une enquête a été ouverte. Elle mobilise la compagnie de gendarmerie de Riom (Puy-de-Dôme) et l'escadron départementale de sécurité routière (EDSR).

    source : LCI


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  • Anderlecht encore sous haute tension


    Samedi soir, après un retour au calme et sous surveillance des policiers, les incidents ont repris


    ANDERLECHT C’est un ouf de soulagement qu’avaient poussé ce samedi tant les commerçants, les habitants, les policiers que les autorités communales d’Anderlecht. Les affrontements sanglants et violents annoncés par certaines rumeurs n’ont pas eu lieu ces vendredi et samedi. Le calme semblait de retour. La vigilance restait toutefois de mise dans le quartier Saint-Guidon d’Anderlecht, aux abords du parc Astrid.
    Mais dès le départ des forces de l’ordre samedi soir, une cinquantaine de jeunes se seraient regroupés et auraient repris les affrontements, utilisant même des armes à feu. C’est ainsi qu’on comptait au moins un blessé par arme, nécessitant son transport à l’hôpital en ambulances.

    Plus tôt dans la journée, la police de la zone Midi s’est une nouvelle fois vu appuyer par la présence de policiers issus d’autres zones ainsi que de la police fédérale. Un renfort qui devrait être maintenu jusque mardi au moins. Vendredi soir, si aucun incident majeur n’a été déploré par les autorités communales, une centaine d’arrestations administratives ont toutefois été à comptabiliser, mais simplement à titre préventif.
    Quatre mineurs ont été mis à la disposition du parquet de Bruxelles. Le parquet de Bruxelles a requis un placement en Institution publique de Protection de la Jeunesse pour les quatre jeunes qui n’étaient pas connus de la Justice. D’eux d’entre eux, dont l’un est domicilié à Berchem-Sainte-Agathe, étaient porteurs d’un couteau à cran d’arrêt et un troisième d’un long bâton, considéré comme une arme prohibée. Le quatrième était en possession de matériel pouvant servir à la confection d’explosifs, type cocktails Molotov.

    source : DH


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