• Emeutes de Vitry-le-François : 25 interpellations

     

    Vingt-cinq interpellations ont eu lieu mardi matin lors d'une vaste opération de gendarmerie à Vitry-le-François, dans la Marne, pour  une enquête sur des violences urbaines survenues dans la nuit du 14 au 15 juin  dans la ville. Un peu plus tôt, la gendarmerie à Paris faisait état de 36 interpellations.

    L'opération, qui a mobilisé 330 gendarmes "s'est très bien  passée, l'effet de surprise a pleinement joué", a précisé le capitaine Besson,  soulignant que d'autres interpellations étaient encore en cours. 11 personnes sont encore recherchées. Les 23 personnes interpellées ont été placées en garde à vue. Les gendarmes intervenaient dans le cadre d'une commission rogatoire du juge Pierre Creton ouverte pour "violences en réunion, dégradation", "participation  et provocation à un attroupement armé", a indiqué le Sirpa (Service  d'information et de relations publiques des armées) gendarmerie.

    Trafic de cannabis

    Une information judiciaire avait été ouverte après des violences survenues à  la suite du meurtre d'un homme de 23 ans dans la nuit du 14 et 15 juin et qui  avaient fait des blessés parmi les forces de l'ordre, les pompiers et les civils  et entraîné de nombreuses dégradations.
    Le préjudice avait été évalué à environ 600.000 euros, selon un communiqué  des gendarmes de Champagne-Ardenne.

    Une cinquantaine de jeunes avaient dégradé et incendié des bâtiments publics et privés ainsi qu'une trentaine de véhicules, en dégradant également 58 autres. Le meurtrier présumé du jeune homme, un ancien militaire âgé de 22 ans,  avait été très vite arrêté, le procureur de la République faisant état le 16  juin d'un problème d'argent entre les deux hommes portant sur un trafic de  cannabis.

    D'après agence


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  • CHAMBÉRY
    Mardi soir à Chamnord, deux hommes en moto voulaient leur BMW

     

    Lui mettant un pistolet sous le nez, il leur a demandé les clefs. Un couple a été braqué sur le parking du cinéma de Chamnord, à Chambéry, mardi soir. L'homme, casqué et armé, voulait leur BMW. Il n'a pu s'en emparer, n'ayant pas réussi à la démarrer. Il s'est enfui sur une moto, conduite par un complice. Comme lors de sept autres hold-up, commis dans le département depuis le 1er août. «Impossible, dès maintenant, de faire le lien,» disent les enquêteurs.

    Comme à Pontcharra
    le 18 septembre dernier

    Mardi à 23 h 45, la victime, un homme de 34 ans, regagnait sa voiture avec son amie après avoir assisté à la dernière séance. C'est au moment où ils allaient monter dans leur véhicule qu'ils ont été abordés par un homme casqué, qui les a menacés avec un révolver.

    Sans commettre d'actes de violence, l'individu s'est fait remettre les clefs de la BMW convoitée. Un modèle récent, que l'on démarre à l'aide d'un système magnétique puis d'un bouton "Start". Le voleur devait l'ignorer. Il a tenté, en vain, de mettre en route la voiture, sans y parvenir. Il est alors ressorti du véhicule puis a enfourché une moto <script type=text/javascript> </script> de grosse cylindrée, derrière son chauffeur qui l'attendait sur le parking. Les deux hommes ont pris la fuite en direction de la voie rapide de Chambéry. Malgré les recherches immédiatement déclenchées, ils n'ont pas été rattrapés.
    Une enquête a été ouverte par les services de police, sur la base du témoignage des deux victimes. La sûreté départementale de Chambéry recherche désormais d'autres clients qui auraient assisté à la scène.

    REPÈRES
    LES 7 HOLD-UP
    Ils ont été commis selon le même mode opératoire : Banque de Savoie de Montmélian (1er août); Trésor public de La Rochette (13 août); Société Générale du centre-ville de Chambéry et Banque de Savoie du Bourget-du-Lac (29 août); Banque de Savoie de Saint-Baldoph, station-service de l'hypermarché U de Pontcharra et Banque de Savoie de Pontcharra (18 septembre).


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  • LE GANG DES CAMBRIOLEURS

     

    La marchandise volée arrivait à Bon Port. Au propre et au figuré puisqu'il s'agissait du nom d'une casse automobile installée à Criqueboeuf-sur-Seine (Eure). Lundi, les gendarmes ont investi les locaux de cette société dans le cadre d'une vaste enquête sur une série de cambriolages et de vols de voitures commis en Normandie depuis plusieurs mois et dont le préjudice s'élève déjà à plusieurs centaines de milliers d'euros. <BTN_NOIMPR>

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    </BTN_NOIMPR>Le patron de la casse auto était toujours en garde à vue hier soir. Au total, 21 autres personnes ont été arrêtés dans l'Eure, la Seine-Maritime, les Yvelines et le Val-d'Oise par des enquêteurs des sections de recherche de Caen (Calvados) et de Rouen (Seine-Maritime).

    Des milliers de cartouches de cigarettes volées


    C'est en fin d'année dernière que les gendarmes se sont intéressés à un groupe de cambrioleurs très actifs, suite à un vol réalisé dans l'entrepôt de Britanny Ferries à Ouistreham. Cette nuit-là, ce sont des milliers de cartouches de cigarettes qui disparaissent. Mais très vite, les enquêteurs s'aperçoivent qu'ils sont en face d'une équipe multicartes. Voitures, cargaisons de parfums ou d'alcool, lots de matériel hi-fi, engins de chantiers, les malfaiteurs qui arpentent toute la Normandie ciblent les camions ou les entrepôts capables d'abriter des marchandises facilement revendables. Pendant six mois, une cellule de 20 enquêteurs renforcée par l'Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI) va travailler sur ces raids nocturnes.

    Vingt-deux suspects


    Lundi dernier, 22 suspects sont interpellés sur les campements où ils habitent, notamment à Val-de-Reuil (Eure). Mais c'est surtout dans la casse auto de Criquebœuf que les gendarmes mettent la main sur des éléments intéressants. Au cours de la perquisition, à côté de 50 000 € en liquide et de plusieurs lots de matériels volés comme du parfum, des vélos ou de l'outillage, les enquêteurs ont saisi 500 moteurs à la provenance douteuse avec des numéros de série limés, et plus de 1000 boîtes de vitesses, qui sont en cours d'expertise. Un magot estimé à plusieurs millions d'euros.

    <BTN_ESPACEMENT>

    source : leparisien.fr


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  • PROCES FERRARA


    Entre histoire et légende, il n'y a parfois qu'un pas qu'Antonio Ferrara, braqueur échappé de Fresnes, tente de franchir. La cour d'assises de Paris examinait aujourd'hui la personnalité du prévenu. Et il a oscillé entre un peu de sérieux et beaucoup de provocation.

    Pour ce fils d'immigrés italiens né en 1973 et arrivé à 10 ans avec sa famille à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), les «vrais problèmes ont démarré en 1995». <btn_noimpr> </btn_noimpr>

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    Cette année-là, une descente de police vise la cité où il vit avec ses parents et ses quatre frères, dont la plupart sont mêlés au trafic de drogue qui fait la «réputation» du quartier. «Ils ont arrêté tout le monde. A partir de là, je me suis mis en cavale», déclare l'accusé.

    «Vous aviez quelque chose à vous reprocher, interroge la présidente, Janine Drai.

    - J'avais peur, moi ! Même quand on n'a rien à se reprocher, on peut se retrouver dans un box vous savez.

    - Il y avait un trafic dans la cité ?

    - Paraît-il que oui, moi j'y étais pas !»

    Pendant deux heures et demie, le braqueur va faire semblant de répondre aux questions, manier l'ironie, et déclencher plusieurs fois des éclats de rire dans le public. Par exemple, quand il nie avoir utilisé un téléphone portable en prison pour avertir les complices de sa première évasion, en 1998, lors d'une consultation à l'hôpital. «Madame la présidente, à l'époque les portables c'étaient des porte-avions !», lance-t-il, joignant le geste à la parole pour décrire un objet de grande taille.

    Sur les dates, les lieux de ses méfaits, le nom de l'agence bancaire braquée en 1997 (qui lui vaudra sa première condamnation aux assises en 2003, NDLR), il plaide «des problèmes de mémoire». «Je ne me souviens plus. Moi j'ai cinq ans de QI (quartier d'isolement) dans la tête», lâche-t-il dans une allusion à ses conditions de détention depuis son arrestation en juillet 2003.

    Enfant, dit-il, «j'ai été sage». Ses parents l'ont décrit comme étant «correct et très respectueux». «J'ai pas été violé, violenté, cravaché, il n'y a rien eu qui puisse expliquer ce que je suis aujourd'hui», affirme-t-il.

    Il refuse de donner le moindre détail sur la tentative de meurtre dans laquelle il a été impliqué fin 1996. «J'ai pris 8 ans, comprenez bien que je n'ai pas envie d'en reparler (...) On va pas refaire le match». La présidente insiste, rappelant que la victime est aujourd'hui handicapée à vie. «Rentrer dans les détails, je crois pas que ça soit très sain», rétorque l'accusé.

    Pendant les quatre ans de cavale (1998-2002) où son nom sera mêlé à plusieurs attaques retentissantes de fourgons blindés, il affirme avoir «bricolé». «Je faisais les parcmètres».

    Jugé avec vingt complices présumés de l'évasion de Fresnes, menée le 12 mars 2003 comme une opération commando avec explosifs et armes automatiques, Antonio Ferrara --qui aura 35 ans au cours de ce procès de deux mois-- risque la réclusion criminelle à perpétuité. <btn_espacement> </btn_espacement>

    source : Leparisien.fr avec AFP


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  • La Marine égare 1300 cartouches de Famas

     

    "Nous faisons face à une grosse interrogation au sein de la 'pyrotechnie' à  Brest où une caissette de munitions était stockée et n'a pu être retrouvée", a  déclaré lundi le capitaine de vaisseau Jérôme Erulin, chef du Service d'information et de relations publiques de la Marine (Sirpa Marine), confirmant une information du site lepoint.fr. La caissette en question contenait, selon lui, "1300 cartouches de petit calibre". De  source proche du dossier, on précise qu'il s'agissait de munitions de Famas, le fusil d'assaut de l'armée française. Une enquête de gendarmerie a été ouverte fin septembre .

    Selon le commandant Erulin, la "pyrotechnie" de Brest gère l'ensemble des munitions de la Marine nationale dans ce port, l'une de ses deux plus importantes implantations avec Toulon. Ces installations sensibles, a-t-il précisé, sont protégées par des  "dispositifs de sécurité maximum qui ne sont naturellement pas détaillés pour ne pas en faciliter le franchissement". Selon lui, "les faits ont été signalés à l'état-major de la marine fin août mais avaient été découverts plus tôt lors d'un inventaire", le décalage s'expliquant par un "petit délai dû à des investigations internes".

    Depuis, "la pyrotechnie, le service qui la supervise et la Marine ont lancé d'autres enquêtes internes et inventaires pour tenter de retrouver ces munitions", a-t-il ajouté. "Les faits sont considérés comme graves et lorsque l'enquête aura apporté des éléments de compréhension, les conséquences en seront tirées dans tous les  domaines", a encore souligné le commandant Erulin qui n'exclut pas, le cas  échéant, des "conséquences disciplinaires".

    source : lci


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