• Attaque de fourgon blindé en plein Paris

     

    Plusieurs malfaiteurs ont tenté vendredi matin de braquer un fourgon de la Brink's dans le XIXe arrondissement de Paris et un échange de coups de feu a eu lieu, a-t-on appris de source policière. L'attaque s'est produite peu après 7 h 15 devant le 126 rue Simon Bolivar (XIXe).

    La Brink's a démenti une autre source qui affirmait qu'un des cinq malfaiteurs avait été blessé. Selon la société, cinq hommes cagoulés, armés de bombes lacrymogènes s'en sont pris à un fourgon, avenue Simon Bolivar, devant la Caisse d'Epargne qu'il venait livrer. «Un des convoyeurs a tiré. Les malfaiteurs ont pris la fuite et il n'y a pas eu de blessé», a-t-on affirmé.

    «Les malfaiteurs nous attendaient sur place, j'ai tiré (...) ils ont pris la fuite», a déclaré l'un des convoyeurs, sans être en mesure de dire s'il avait ou non touché un des malfaiteurs. Les armes des convoyeurs ont été remises à la police.


    Auparavant une source policière avait fait savoir que plusieurs malfaiteurs avaient tenté de braquer un fourgon de la Brink's dans le XIXe arrondissement de Paris et qu'un échange de coups de feu avait eu lieu, les agresseurs ayant tous réussi à prendre la fuite avant l'arrivée de la police.

     

    Plus d'informations à suivre

     

    source : le parisien


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  • Tentative de braquage d'une société de transport de fonds


    Au moins quatre malfaiteurs encagoulés et armés ont tenté de braquer à l'explosif jeudi matin une société de transport de fonds à Lesquin (Nord) près de Lille, avant de prendre la fuite sans emporter de butin ni faire de blessé.

    Les malfaiteurs seraient entrés dans l'entreprise Nord valeurs vers 4H45 en découpant du grillage puis des barreaux, alors qu'une vingtaine de salariés étaient déjà présents.

    Deux employés -dont une femme- ont été molestés par les braqueurs.
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    Ces derniers sont parvenus à faire exploser une porte blindée mais n'ont pu faire sauter une deuxième, qui donnait accès à la salle de stockage des billets de banque, et ont pris la fuite dans deux voitures, des petites cylindrées.

    La direction interrégionale de la police judiciaire de Lille a été chargée de l'enquête.

    En juillet 2007, des malfaiteurs avaient braqué un centre de dépôt de fonds à Aniche (Nord), près de Valenciennes, en utilisant de l'explosif, sans faire de blessé, avant de prendre la fuite avec un butin de plusieurs dizaines de milliers d'euros.




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  • Un fourgon blindé
    attaqué dans le Nord
    Un véhicule de transport de fonds a été attaqué jeudi matin près de Lille. Les malfaiteurs, qui ont échoué, ont réussi à prendre la fuite. L'un d'entre eux a été blessé par balles.



    Une fusillade a éclaté jeudi 15 septembre vers 7h15 à Villeneuve-d'Ascq (Nord) près de Lille, lors d'une attaque d'un fourgon de transport de fonds qui a échoué, a-t-on appris de source policière. Un malfaiteur a probablement été blessé lors de cette tentative de braquage par un commando lourdement armé.
    Le véhicule de la société de transports de fonds Securitas a essuyé de nombreux coups de feu d'armes de guerre mais les convoyeurs ont riposté sans être blessés. Le conducteur du véhicule blindé ayant fait preuve de beaucoup de sang-froid, les convoyeurs de fonds sont parvenus à mettre les malfaiteurs en échec.

    Une importante somme d'argent

    Ces derniers ont pris la fuite à bord d'un puissant break de marque Audi qui a rapidement disparu, a précisé une source policière. Selon les premiers éléments de l'enquête, le véhicule blindé contenant une importante somme d'argent, venait de quitter quelques minutes plus tôt le siège de la société Securitas à Villeneuve-d'Ascq, pour effectuer une série de livraisons de liquidités à de grands magasins de la métropole lilloise.
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    Le fourgon a été pris en sandwich par deux berlines BMW alors qu'il était stationné à un feu rouge à plusieurs centaines de mètres du siège de la société de transports située à proximité d'une voie rapide. Plusieurs hommes cagoulés et gantés sont alors descendus des voitures sans doute pour déposer une charge explosive sur le fourgon.
    En réponse à la manoeuvre de dégagement du véhicule blindé, les malfaiteurs équipés d'armes de type kalachnikov et de fusils à pompe ont tiré une trentaine de coups de feu alors qu'une voiture Citroën Saxo à bord de laquelle se trouvait une femme était également bloquée par les deux BMW.

    Cinq ou six hommes

    Les convoyeurs ont répliqué en tirant sur leurs assaillants à travers les deux meurtrières du véhicule. Ils auraient touché un des membres du commando qui a probablement été blessé, selon les témoignages des convoyeurs.
    Avant de prendre la fuite, le commando, constitué de cinq ou six hommes, selon un enquêteur du service régional de la police judiciaire, a pris le temps d'asperger d'essence et d'incendier les deux BMW et la Saxo Citroën qui ont été détruites.
    Les deux BMW avaient été volées, à Armentières et Cysoing, dans la banlieue lilloise la semaine dernière.
    Dans un communiqué, la CGT a estimé qu"'une nouvelle fois", la profession de convoyeur de fonds "est touchée, meurtrie et révoltée". Pour le syndicat, "il est urgent que les entreprises de transports de fonds, les donneurs d'ordre et le ministère de l'Intérieur oeuvrent enfin pour imposer aux derniers récalcitrants la mise en conformité des locaux conformément aux décrets de loi".
    Les derniers braquages violents de ce type remontent à plusieurs années dans la métropole lilloise. En 1996, un convoyeur avait été abattu dans son fourgon à Lesquin (Nord).

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  • Un commando de 8 a 10 personnes sont faite arrête un fourgon le bloquant avec un camionnette devant un un camion derrière, sortant de la camionnette un des malfaiteurs avec un lance roquettes type RPG 7 a faite miné de tirer et a oubliée aux convoyeurs a sortir du blindé après avoir entraîne celui ci hors la vue dans un chemin.
    tous les malfaiteurs était armés d'armes de guerre, âpres avoir prise un important butin ils sont partis avec des voitures.

    Conséquences Personnels : Pas de victimes
    conséquences matériels : véhicule blindé endommage
    Conséquences financières : 2000000 € voles<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>


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  • Deux convoyeurs de fonds ont été agressés par plusieurs malfaiteurs armés de bombes lacrymogènes qui leur ont dérobé deux sacs de valeurs avant de prendre la fuite en perdant une partie du butin, ce matin matin avenue d'Italie à Paris (XIIIe).

    Vers 8 heures, deux convoyeurs de fonds qui venaient de descendre de leur fourgon stationné devant une agence du Crédit industriel et commercial (CIC), ont été agressés par plusieurs malfaiteurs qui ont surgit du porche d'un immeuble voisin et qui les ont aspergé avec des bombes de gaz lacrymogène de grande contenance, selon une source policière

    Les malfrats se sont ensuite emparé des deux sacs que les convoyeurs s'apprêtaient à livrer à l'agence bancaire et ont pris la fuite sur un deux roues, perdant en route l'un des sacs qui a été récupéré par la police.

    Le butin était en cours d'estimation en fin de matinée et la 3è division de police judiciaire (3e DPJ) a été chargée de l'enquête.

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  • Autoroute A7 ce matin, à la sortie de Marseille. Cinq malfaiteurs, cagoulés et lourdement armés, ont tenté de bloquer un fourgon de la Loomis. Le transporteur de fonds avait à son bord pas moins de 6 millions d'euros. Les malfrats ont disposé des véhicules devant et derrière lui. Mais le  chauffeur a réussi à dégager son fourgon qu'il a conduit directement dans un commissariat du centre-ville.
      
    Les malfaiteurs ont mis le feu à trois des véhicules sur l'autoroute. Un quatrième a été retrouvé abandonné sur une zone commerciale à une quinzaine de km de Marseille. La brigade de répression du banditisme a été chargée de l'enquête.

    Cette attaque est la seconde en moins de trois semaines : le 22 septembre,  un commando d'une dizaine d'hommes cagoulés et puissamment armés avaient attaqué à l'explosif le siège d'une société de transport de fonds à Gémenos, près de Marseille. Le butin avait été estimé à dix millions d'euros.


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  • Un fourgon blindé de transport de fonds de la société Securitas a été attaqué vendredi matin à Aix-en-Provence par un commando de plusieurs hommes cagoulés et armés. Ils ont emporté un butin d'un montant non précisé. Le commando, armé de fusils mitrailleurs, a pris la fuite après avoir asséné plusieurs coups de crosse à l'un des convoyeurs et emporté une partie de la cargaison.

    L'attaque s'est produite à 7h45 dans le quartier de La Pioline, à proximité de la zone d'activité des Milles. Des riverains qui ont été témoins du braquage ont prévenu le commissariat local par téléphone. Les convoyeurs procédaient au ravitaillement de plusieurs distributeurs bancaires d'une agence de la Caisse d'Epargne lorsque deux personnes cagoulées et armées ont braqué deux employés et sont parvenus sous la menace à pénétrer à l'intérieur du fourgon.

    Ils ont alors fait main basse sur plusieurs sacs et ont obligé le chauffeur à suivre une voiture de marque Alfa-Roméo à bord de laquelle se trouvaient deux autres complices masqués. Les quatre malfaiteurs ont abandonné le fourgon à quelques kilomètres. Selon une source proche de l'enquête, le fourgon de Securitas transportait près d'un million d'euros. Le montant du préjudice n'était pas connu dans l'immédiat. L'enquête a été confiée à la brigade de répression du banditisme (BRB) de Marseille


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  • La fusillade a éclaté vers 7h30 ce matin près d'une agence bancaire de la Société générale, 116 boulevard Davout à Paris. A une centaine de mètres de la  Porte de Bagnolet, trois malfaiteurs ont tenté de braquer un fourgon blindé de la Brink's, provoquant un échange de tirs nourris avec deux convoyeurs de fonds. "Touché par plusieurs balles", selon la direction de la Brink's, l'un des convoyeurs est décédé peu après 13h00 à l'hôpital de la Salpetrière. Une femme de 49 ans, qui attendait l'autobus, a été atteinte par des éclats de balle et admise à l'hôpital Saint-Antoine. Mais ses jours ne sont pas en danger.

    Toujours selon la Brink's, les malfaiteurs ont pris la fuite sans pouvoir emporter d'argent. Le convoyeur attaqué portait en effet une valise intelligente, dont l'effraction provoque un jet d'encre sur les billets, les rendant inutilisables. Le président de l'entreprise de transports de fonds Roger Dutoit s'est rendu sur place ainsi que Christian Lambert, directeur de cabinet du préfet de police  de Paris. La brigade de répression du banditisme (BRB) a été chargée de l'enquête.

    Les syndicats des transports n'ont pas tardé à réagir. L'Union fédérale route CFDT "s'insurge contre cet acte odieux qui frappe une fois de plus un de nos camarades victime de ses conditions de travail" et "appelle l'ensemble de la profession à un arrêt de travail le jour des obsèques de leur collègue et ami". De son côté, la CFTC Transport a qualifié "d'acte odieux" cette agression et dénoncé "l'escalade dans la violence à l'encontre des convoyeurs de fonds". Selon son communiqué, "tirer ainsi sur un homme, déjà neutralisé par un jet de gaz, relève d'une lâcheté insoutenable". Le 15 janvier dernier, un autre convoyeur de fonds avait été tué à Metz et deux autres blessés lors d'une attaque à la roquette et au fusil-mitrailleur de leur fourgon. Jeudi en fin de journée, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a annoncé qu'elle recevrait "dans les meilleurs délais" les représentants des convoyeurs de fonds pour examiner les conditions de leur sécurité.


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  • Braquage . Un véhicule « banalisé » de transport de fonds a été attaqué lundi devant la poste de Poissy (Yvelines). Le butin : environ 50 000 euros.

    Lundi matin, Christian Blondel, employé de la poste de Poissy, sort ouvrir la grille de son agence. Il est un peu moins de 9 heures. « Je me suis approché de la grille, et un type est arrivé. Je suis immédiatement rentré appeler la police », raconte-t-il.

    Trois hommes cagoulés et gantés surgissent. L’un d’entre eux braque un fusil à pompe sur le premier convoyeur sortant du fourgon pour en ouvrir la porte latérale. Un second braqueur armé immobilise l’autre convoyeur, tandis que le troisième malfaiteur s’empare des valises d’espèces. Un quatrième complice cagoulé les attend dans une voiture à bord de laquelle ils s’enfuient avec un butin d’environ 50 000 euros.

    Le véhicule attaqué était un camion banalisé, de l’entreprise Securitas, censé garantir la sécurité des convoyeurs de par sa discrétion, à la différence des blindés, qui attirent plus l’attention. Or « on assiste à une recrudescence du nombre d’attaques contre les véhicules banalisés, alors qu’il stagne, voire diminue, du côté des blindés », explique Patrick Noszkowicz, de la CGT transports. « Il suffit de se cacher et d’observer les convoyeurs, avant de les braquer », poursuit-il. Pourtant, les véhicules banalisés sont de plus en plus utilisés par les sociétés de transport de fonds.

    Le syndicaliste déplore par ailleurs « l’importance des efforts accordés pour assurer la sécurité des fonds plutôt que celle des hommes ». En effet, placé dans des valises sécurisées, l’argent volé s’autodétruit désormais au bout de quelques minutes, ce qui laisse fort peu de temps pour en profiter.

    L’affaire de Poissy a été saisie par la direction régionale de la police judiciaire de Versailles.


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  • DEUX convoyeurs de fonds ont été mortellement blessés par trois malfaiteurs jeudi matin, lors de l’attaque d’un fourgon blindé à Paris, au cours de laquelle un autre convoyeur a été choqué et un cheminot grièvement brûlé. L’attaque s’est déroulée vers 8 heures, rue de la Chapelle (18e arrondissement), dans des entrepôts de la SERNAM, à la comptabilité du service de messagerie de la SNCF. Les trois malfaiteurs ont pénétré dans les locaux où le fourgon de la société ACDS venait d’arriver. Dans des circonstances qui restent à déterminer, deux convoyeurs ont aussitôt été blessés par balle. Les malfaiteurs ont répandu de l’essence et mis le feu au premier étage de l’entrepôt. Ils ont pris la fuite en vélo tout terrain (VTT), selon des sources policières. Un cheminot a été grièvement brûlé en voulant éteindre l’incendie, qui a été rapidement maîtrisé. Le corps d’un des convoyeurs a été criblé de balles. Le troisième convoyeur, qui était resté au volant du fourgon, a démarré aussitôt après avoir entendu les coups de feu. Selon un autre employé, il s’agit d’un « acte gratuit », car les convoyeurs venaient chercher des chèques et il n’y avait pas d’argent liquide. Les armes des convoyeurs étaient encore dans les étuis

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  • HAMU-SUR-HEURE C'est une véritable opération commando qu'ont menée cinq malfrats, hier matin, en plein centre-ville d'Ham-sur-Heure. Vers 10 h 20, un fourgon de la firme Group 4 Falck s'est engagé dans la rue des Potiers, une ruelle à sens unique qui rejoint la Grand Place...et ses banques. Mais soudain, un 4x4 Nissan Patrol, volé jeudi dernier à La Louvière, et un Pick-up Nissan, dérobé à Trazegnies la veille, ont fait leur apparition. Les tout-terrains ont pris le blindé en tenaille, l'emboutissant l'un par devant, l'autre par derrière.

    Quatre hommes sont alors descendus des véhicules, menaçant les badauds en tirant en l'air. L'un d'eux a ensuite ouvert le feu à six reprises dans le pare-brise du fourgon, à hauteur du visage de l'un des trois convoyeurs. Des projectiles ont également atteint le capot. Craignant que la vitre blindée n'éclate sous l'effet de tirs répétés au même endroit, les transporteurs de fonds ont préféré se rendre et obéir aux braqueurs. «Nous n'aurions pas pu faire autrement. Ils nous auraient tués», nous lance discrètement l'une des trois victimes, traumatisée.

    Les auteurs sont alors entrés dans le fourgon pour en ressortir avec des sacs remplis de billets de banque. D'après le parquet de Charleroi, le magot représenterait plusieurs millions de francs, soit quelques centaines de milliers d'euros.

    Une fois leur coup réussi, les quatre truands (dont un géant de près de 2 mètres) ont sauté dans une Audi S 8 bleue conduite par un cinquième complice. Le véhicule, aussi rare sur le marché que puissant, a pris la fuite sur les chapeaux de roues vers Marbaix-la-Tour. Il aurait encore été aperçu plus tard à l'Abbaye d'Aulne.

    Choqués mais indemnes, les convoyeurs de la firme Group 4 ont été pris en charge par une cellule d'aide aux victimes. De leur côté, les policiers locaux de la zone Germinalt et leurs collègues du SJA sont descendus sur place. Un périmètre a été dressé autour du fourgon et des 4x4 afin de permettre aux agents de la police scientifique, en combinaison de cosmonaute, de relever les indices laissés par les auteurs.


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  • Une attaque de transport de fonds avec prise d'otage qui tourne mal, une course-poursuite entre gendarmes et malfaiteurs ponctuée de coups de feu, deux braqueurs interpellés et un mort, apparemment suicidé : La Verpillière, dans l'Isère, a été le théâtre d'une violente tentative de braquage.

    Le braquage du transport de fonds, qui contenait plus de 300.000 euros, est survenu jeudi vers 8H30 devant une agence de la Banque Populaire de La Verpillière. Prévenus par un appel, les gendarmes ont pu intervenir rapidement grâce à la présence sur place d'une patrouille. Le plan Milan a immédiatement été déclenché et les braqueurs ont été pris en chasse avec l'aide notamment d'un hélicoptère venu de Lyon, à une trentaine de kilomètres de là. La course-poursuite, lors de laquelle les malfaiteurs ont abandonné le fourgon blindé pour sauter dans un autre véhicule, a duré près de trente minutes.

    Au total, près de 200 gendarmes du département ont participé à l'opération, a précisé le colonel Baradel, commandant le groupement de gendarmerie de l'Isère. Selon lui, la gendarmerie a rapidement récupéré le fourgon blindé au cours de la poursuite. "Ils ont tout abandonné. Vraisemblablement, ils ont vite eu pour unique préoccupation de s'échapper et ne se sont plus préoccupés de l'argent". L'interpellation a finalement eu lieu à Bonnefamille, à 7 km au sud de La Verpillière.

    Une interpellation "dans des conditions extrêmement difficiles"

    TF1/LCI : Franck Rastou, procureur de la République de Vienne, interrogé sur le braquage
    Franck Rastou, procureur de la
    République de Vienne
    "La poursuite a été assez longue, avec l'usage d'armes : les malfaiteurs ont tiré sur les gendarmes", a raconté sur LCI , qui s'est rendu sur place. "Lorsque le véhicule a été immobilisé, les individus ont été entourés par une dizaine gendarmes, qui ont procédé à leur interpellation dans des conditions extrêmement difficiles. Deux des malfaiteurs ont été capturés ; un autre malfaiteur - c'est en cours de vérification - se serait suicidé."

    Selon les forces de l'ordre, l'un des deux braqueurs présumés interpellés a été blessé par un gendarme et hospitalisé. Un des deux convoyeurs de fonds, une femme, prise en otage lors du braquage, est saine et sauve. Aucun membre des forces de l'ordre n'a été touché lors des nombreux échanges de tir.

    L'enquête a été confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Grenoble. Les gendarmes ont évoqué une affaire de "grand banditisme" au vu de l'armement dont disposaient les malfaiteurs - notamment un pistolet mitrailleur. Selon les forces de l'ordre, les trois malfaiteurs présumés, âgés de 40 à 50 ans, étaient "connus des services de gendarmerie".


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  • L'attaque du fourgon de la Brink's n'a duré que «cinq à huit minutes». La cour d'assises de Paris y consacre cinq semaines. Les treize accusés, qui passent pour des experts en la matière, écoutent les policiers de la brigade de répression du banditisme (BRB) décortiquer ce gros coup à 41 millions de francs (6,3 millions d'euros), mine de rien, avec l'air détaché de mecs pas concernés. Le 26 décembre 2000, à 13 h 50, un fourgon blindé de la Brink's démarre d'un dépôt du CIC à Gentilly (Val-de-Marne), chargé à bloc. Il emporte vers la Banque de France à Lognes «la recette de Noël de grands magasins, une grosse cinquantaine de sacs qui contiennent chacun des liasses de mille billets de différentes coupures, jusqu'à dix à quinze kilos par sacs, en tout 81 millions de francs, raconte Jean-Luc Saux, alors commandant à la BRB, une quantité exceptionnelle d'argent». Et ce n'était pas prévu. «Deux fourgons de la Brink's devaient se partager le montant. Manque de chance, le second a eu du retard dans sa tournée, et l'intégralité a été chargée dans le premier à pénétrer le site du CIC.» Les bandits ne s'y trompent pas.
    «Etanche». En effet, «le second équipage, qui doit alors servir d'escorte ou de leurre, se gare sur la place de la porte-de-Gentilly, se retrouve en plein milieu du dispositif des malfaiteurs, essuie des tirs nourris, passe la première et réussit à s'enfuir». Les bandits n'ont pas cherché à le «bloquer» : «peut-être savaient-ils qu'il était vide», informés, soit «par des gens du CIC, de la Brink's, du comptage ou des magasins, c'est pas étanche». Bien tuyautés, les bandits ciblent aussitôt la «tirelire ambulante» qui a roulé sur 300 mètres rue Paul-Vaillant-Couturier et débouche au carrefour. Ils barrent sa route avec un camion de déménagement de 19 tonnes, la coincent derrière avec une Jeep Cherokee. Ils descendent, cagoulés et armés de fusils d'assaut, bloquent avec des cales les roues du véhicule de la Brink's. Ils provoquent «une énorme déflagration» qui «arrache le double blindage» et «ouvre une brèche» à l'arrière selon «la technique du cadre» : «Ils apposent contre la portière un cadre de métal léger, genre alu, dans lequel ils ont inséré un boudin en plastique rempli d'un explosif brisant, avec un détonateur et une mèche lente. Mis à feu, ça fait un effet flèche, comme une roquette qui découpe la carrosserie et perce une fenêtre de 1 mètre de haut sur 80 cm de large.» Ils attrapent les sacs à l'intérieur, « laissent la moitié du butin, ne pouvant pas s'éterniser malgré leur parfaite organisation». Ils les enfournent dans trois voitures de repli. Postés tout autour, «des malfaiteurs empêchent quiconque de s'approcher». Ils incendient le camion de déménagement et le 4x4 volés. Et s'enfuient à toute blinde à bord d'une Audi Break, d'une Renault Espace et d'une Golf V6, équipées de gyrophares. Ils croisent une patrouille de police à la Poterne des Peupliers, et font feu.
    Coup de bol ou maîtrise de l'art, les assaillants du fourgon de la Brink's n'ont fait ni mort ni blessé. Ils ont néanmoins laissé par terre  65 projectiles, de gros calibre. La BRB ne rapplique qu'une heure plus tard, occupée à un «petit repas de convivialité pour Noël, dans un restaurant du côté de la gare du Nord», et sont «7 au lieu de 14» à cause des vacances. Quand Jean-Luc Saux débarque enfin porte de Gentilly, «c'est Beyrouth : une scène apocalyptique». Temps humide et neige carbonique, «véhicules calcinés», chaussée jonchée d' «étuis et de douilles»,  «bouts de tôle», «billets épars». Alertés par la détonation, deux témoins ont filmé et photographié la fin de l'attaque. Le vidéaste a vendu ses images à TF1, et l'employé d'une société de reprographie a «négocié ses photos numériques 500 000 francs» avec Paris Match .
    Melting-pot. A la barre, l'enquêteur compte les «malfaiteurs» sur place : «au moins dix». Puis en rajoute : «plus probablement 13, 14 ou 15». Me Dupont-Moretti, pour la défense, l'alpague : «C'est pifométrique ?»  «Non, technique.» Le policier revient à «11», avec «l'homme qui donne le top départ du fourgon». Il remarque que «depuis la mise à mal de cette équipe de malfaiteurs, il n'y a plus eu de telles attaques de fourgons blindés», et déclenche des «oohh, aahh» réprobateurs dans le box des accusés et les rangs de la défense : «C'était la plus grosse affaire que j'ai connue, une belle attaque ! Avec du professionnalisme et une parfaite organisation. On ne peut pas s'improviser braqueur de fourgon en cinq minutes.» Il balaie de la main le melting-pot de «spécialistes» supposés dans le prétoire, trois de Perpignan, deux Marseillais, un Corse, un expatrié en Espagne, deux de la banlieue parisienne. «Chacun des membres a son réseau, sa région et ses informations. Si y a quelque chose d'intéressant, on se réunit et on monte ou non l'opération», salue le traqueur de bandits.

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    Huit malfaiteurs contre
    un fourgon blindé

    Ils ont réussi à s'enfuir sans parvenir à emporter le butin. L'A6, où a eu lieu le braquage, a rouvert partiellement à la circulation vers 15h.


    Un camion de transports de fonds de la société Valliance a été la cible d'une attaque à main armée mardi matin sur l'autoroute A6 à hauteur de Savigny-sur-Orge (Essonne), par un commando composé d'une dizaine d'hommes qui a réussi à prendre la fuite sans emporter de butin, a-t-on appris de source policière.
    Selon les premiers éléments de l'enquête confiée à l'antenne d'Evry de la direction régionale de la Police judiciaire de Versailles, les convoyeurs ont d'abord été pris en tenaille à 7h05 par deux ou trois poids lourds avant que les assaillants ne fassent exploser une des parois de l'engin blindé. Les convoyeurs ont cependant réussi à dégager leur véhicule dans des circonstances qui demeurent confuses. Ils se sont réfugiés avec leur camion, dans un commissariat du département. De même source, on précise que les employés de Valliance sont "particulièrement choqués".

    Coups de feu

    Les braqueurs, qui n'auraient pas réussi à s'emparer du moindre butin, ont pris la fuite après un échange de coups de feu avec une patrouille de la sécurité publique rapidement arrivée sur les lieux. Aucun blessé n'a été à déplorer.

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    Les poids lourds utilisés pendant le hold-up ont été retrouvés incendiés, bloquant l'autoroute A6 dans les deux sens et provoquant un important embouteillage sur les voies adjacentes, dont la N7 où divers points de déviations ont été installés.
    Deux autres véhicules ayant également participé à l'attaque ont été retrouvés brûlés dans la forêt de Sénart à Montgeron (Essonne), peu après les faits.
    D'importantes forces de l'ordre étaient mobilisées en milieu de matinée sur les lieux du braquage afin de procéder aux premières constatations.

    Circulation perturbée au sud de Paris

    L'A6 a d'abord été neutralisée à hauteur de Savigny-sur-Orge afin de permettre aux policiers de faire leurs constatations et aux pompiers d'intervenir sur les poids-lourds en feu. Dans le sens province-Paris, on enregistrait alors un bouchon d'une dizaine de kilomètres entre Evry et Savigny tandis que dans le sens Paris-province, le trafic était très perturbé entre Chevilly-la-Rue et Savigny.
    L'autoroute a été rouverte mardi vers 15h00 en direction de la capitale mais restait neutralisée entre Wissous et Savigny (Essonne) dans le sens Paris-province.


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  • L'agression du convoi de la Brink's s'est produite lundi à 14h30 sur une bretelle de l'autoroute A 55, dans les quartiers nord de Marseille. Le commando, armé de fusils d'assaut, a bloqué par l'avant et par l'arrière le fourgon avec des véhicules utilitaires. Les malfaiteurs ont tiré à plusieurs reprises sur l'avant du fourgon, dont le blindage a résisté, et ont posé un pain d'explosif sur le pare-brise, sans le faire exploser. Il s'est révélé factice. Ils ont pu s'emparer de plusieurs millions d'euros. Des coups de feu ont été échangés avec des policiers, arrivés par hasard sur les lieux. Les gangsters ont ensuite pris la fuite à bord d'un autre véhicule volé.

    Interrogé par tf1.fr, le directeur de la communication de la Brink's, Eric Ehrsam, s'avoue "troublé" par les circonstances de cette affaire.

    tf1.fr - Quarante-huit heures après les faits, comment expliquez-vous l'issue de cette attaque de convoi ? 

    En réalité, on ne sait pas exactement ce qui s'est passé. On continue à s'étonner. Mais attention, s'étonner, ce n'est pas accuser. Cela étant dit, il est toutefois surprenant que ces bandits aient été aussi bien renseignés sur ce convoi. Ils connaissaient exactement l'heure de passage du véhicule. Or ce fourgon aurait très bien pu passer ailleurs. Les convoyeurs on en effet une totale liberté quant au choix de l'itinéraire emprunté et de l'horaire. Ils font en sorte que les trajets soient totalement secrets et qu'ils varient le plus possible. Mais lundi, ils sont passés par cette bretelle d'autoroute, pourtant connue pour sa dangerosité.

    tf1.fr - C'est-à-dire ? 

    Il se trouve que le convoi s'est trouvé lundi au mauvais moment à la mauvaise heure. Il y a deux ans déjà, un piège avait été tendu sur la même bretelle d'autoroute. Cette bretelle est connue pour être mal famée. Elle est située dans un quartier sinistre et encaissé. Or, l'une des procédures de sécurité des convoyages de fonds concerne justement la géographie du trajet. Il faut que durant tout le parcours, le véhicule blindé puisse se dégager rapidement. Or sur une bretelle d'autoroute, comment voulez-vous dégager votre fourgon lorsque vous êtes bloqué à l'avant et à l'arrière ? C'est connu des convoyeurs qui évitent au maximum les bretelles. Mais peut-être que cette équipe avait d'autres impératifs ?

    tf1.fr - Avez-vous pu discuter avec eux ? 

    Nous n'avons pas pu parler avec nos salariés car ils sont encore entre les mains de la police. Les enquêteurs cherchent à savoir ce qui s'est vraiment passé. Pourquoi se sont-ils rendus si facilement ? Ont-ils eu peur pour leur vie ? Sûrement, même si ce genre de situation est testé à l'école des convoyeurs. Ils sont parfaitement au courant des procédures à tenir. Lundi, ils n'ont pas réagi dans les règles. Il y a eu un flottement. Il y a des questions qui se posent.

    tf1.fr - Les convoyeurs auraient-ils dû rester dans leur véhicule ? 

    Oui car le blindage des fourgons les protège. Il l'a prouvé lundi. Les tirs des fusils d'assaut n'ont même pas entamé les couches de blindage. Ces véhicules sont faits pour résister à toutes sortes d'attaques. Ils sont parmi les plus sophistiqués au monde, disposant de moyens GPS pour prévenir très rapidement la police et nos services. Lundi, tout cela n'a pas fonctionné et il faut juste comprendre pourquoi.

    tf1.fr  - Cet équipage était-il aguerri ? 

    Oui, l'équipe avait de l'expérience. Mais entre les mises en situation théoriques et l'épreuve du feu de l'attaque, personne ne peut savoir comment va réagir un convoyeur. Ce sont souvent des pères de familles et on peut comprendre l'angoisse. C'est pour cela qu'il ne faut accuser quiconque et porter atteinte à l'honorabilité d'une profession difficile. Mais sans accuser, il faut chercher à comprendre les raisons d'une telle attaque et à savoir d'où provenaient les fuites. Car pour réussir une telle opération, il faut nécessairement des fuites.


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  • Quatre hommes cagoulés, dont un armé d'un fusil-mitrailleur, ont commis une attaque à main armée contre le casino de Bruxelles, dans la nuit de samedi à dimanche, peu avant 04h30 du matin. Deux des bandits ont tenu en joue le personnel tandis que les deux autres se sont dirigés vers les caisses et un coffre-fort. Les malfaiteurs ont pu prendre la fuite avec un butin de 820.000 euros, d'après une seconde estimation du parquet de Bruxelles, qui correspond à celle de Tim Cullimore, le directeur du casino. Le braquage, qui s'est passé sans coup de feu, n'a pas fait de blessés. Il s'agit de la première attaque à laquelle l'établissement de jeu est confronté depuis sa création, il y a un an.

    Volkswagen
    A 04h21 (heure d'été), un véhicule de marque VW Break, de modèle Passat ou Golf, est arrivé à l'entrée du casino de Bruxelles. La voiture a été filmée par une caméra de surveillance. Quatre individus sont sortis du véhicule et ont surgi dans le hall d'entrée du casino.

    Communication par SMS
    Vêtus de vêtements noirs et encagoulés, les malfaiteurs étaient munis de pistolets et de fusils, dont un fusil mitrailleur. Un des auteurs s'est adressé en langue française aux hôtesses en leur demandant de se tenir tranquille. Les braqueurs ont peu parlé et communiquaient entre eux par sms. Un agent de sécurité a entendu l'un des malfrats s'exprimer en langue arabe.

    Consignes
    "Les malfaiteurs ont demandé au personnel et aux clients de se coucher par terre", a indiqué M. Cullimore, directeur de l'établissement. "La consigne donnée au personnel est de coopérer en cas d'attaque et de donner l'argent si on leur demande. Pour nous, c'est la sécurité du personnel et des clients qui compte avant tout", a-t-il ajouté.

    Arme sur la tempe
    Deux des auteurs se sont dirigés directement vers le comptoir où se trouvent les caisses. Un auteur a sauté au-dessus du comptoir et s'est rendu à la salle des coffres, tandis que l'autre vidait les caisses. Un employé a été menacé par une arme placée contre sa tempe. L'homme qui pointait l'arme a menacé son otage pour accéder à l'un des coffres-forts. Le malfrat a vidé le coffre-fort en laissant ensuite les portes ouvertes. L'argent a été placé dans un sac de sport. L'otage a été abandonné dans la salle des coffres-forts.

    Enseigne de taxi
    Les quatre auteurs ont pris la fuite à bord du véhicule avec lequel ils sont venus, une voiture sur laquelle était posée une enseigne de taxi. Un policier en civil, qui se trouvait dans la rue du casino lors de la fuite des auteurs, a pris en chasse avec sa propre voiture les malfrats, qui ont fui par la rue Belliard, où ils ont franchi un feu rouge avant de rejoindre l'E40, en direction de Liège.

    50 clients présents
    Le policier a perdu la trace des auteurs près de Crainhem, à hauteur de l'échangeur du Ring. Ni le véhicule (dont la plaque d'immatriculation est connue de la police), ni les auteurs n'ont été retrouvés. Une cinquantaine de clients étaient présents dans la salle de jeu du casino. Aucune personne n'aurait reçu de coups.

    Travail de pros
    Selon le parquet de Bruxelles, l'opération était très professionnelle. L'enquête est menée par la police locale de la zone de Bruxelles-capitale Ixelles. La centaine de membres du personnel a réagi avec sérénité et grand professionnalisme, a précisé le casino de Bruxelles. Fortement choqués, les employés ont été pris immédiatement en charge par la police. Un psychologue sera mis à leur disposition au plus tard demain/lundi, a indiqué leur directeur. Situé rue Duquesnoy, au coeur de Bruxelles, le casino compte 208 machines à sous et 22 tables de jeu.

    pour voir le journal télé du braquage cliquez ici : http://tf1.lci.fr/infos/monde/0,,3420382,00-braquage-casino-bruxelles-820-000-euros-voles-.html


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  • Une entreprise de transport de fonds de Gémenos a été attaquée à l'explosif par un commando puissamment armé, sans faire de victime. Le montant du butin serait de "plusieurs millions d'euros".
    pour voir le reportage sur ce braquage cliquer sur le lien : http://tf1.lci.fr/infos/jt/0,,3551063,00-braquage-explosif-dans-bouches-rhone-.html

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  •  

    Braquage manqué : le 3e suspect toujours dans la nature

    Deux des trois auteurs présumés d'une tentative  de braquage d'un fourgon de transports de fonds mercredi matin à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis ont été interpellés, l'un à la mi-journée, l'autre en fin d'après-midi. Le premier est un homme de 20 ans, connu des services de police, qui a été  blessé par arme à feu par l'un des convoyeurs, avant d'être arrêté quelques  minutes plus tard non loin du lieu de la tentative de braquage. Transporté par le Samu dans un hôpital de la région, il y a été placé en  garde à vue.

    Peu après, les policiers de la Brigade de répression du banditisme (BRB) de  la PJ parisienne en charge de l'enquête ont interpellé l'un de ses complices présumés, âgé de 20 ans et connu des services de police, aussitôt placé en garde à vue. Le troisième malfrat était toujours en fuite mercredi soir.

    Mercredi vers 9h45, les trois malfaiteurs qui attendaient à proximité d'une agence du Crédit Lyonnais (LCL) située avenue Jean Jaurès à Aubervilliers s'en sont pris à des convoyeurs de fonds, qui venaient de garer leur fourgon devant la succursale bancaire et les ont aspergés de gaz lacrymogène. L'un desagresseurs aurait alors sorti une arme et l'un des trois convoyeurs  de fond, se sentant menacé, a fait usage de son arme à feu, blessant l'un des trois hommes qui ont pris la fuite à pied.


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  • Le commando de la Brink’s tire en rafales sur l’A 4

    Un commando armé a coincé un fourgon blindé sur l’A4, près de Pontault-Combault. Par miracle, les tirs en rafales n’ont fait aucun mort.



    Agnès Gaudichon

    La République
    Publié le  27 mai 2002

    Miraculeusement, l’attaque des deux fourgons Brink’s à Emerainville n’a fait aucun mort. C’est pourtant avec des armes de guerre qu’une dizaine d’hommes a tiré en rafales au niveau de l’échangeur de la Francilienne et de la A4, à la lisière de Pontault-Combault et d’Emerainville.

    Guettant le passage des fourgons, sans doute derrière les piliers du pont et dans les bosquets, les braqueurs ont attaqué peu après 14 heures, à la sortie de l’autoroute A4.

    Plan perturbé

    Une bande très organisée qui n’avait rien laissé au hasard. Repérage du circuit quotidien du fourgon, planque au niveau du pont, dispositif de véhicules relais, et stratégie d’attaque. Malgré tout, les malfrats se sont trompés de cibles, en attaquant le fourgon de sécurité. Et ils ont été surpris par l’arrivée des policiers.

    Les malfaiteurs ont donné l’assaut peu après 14 heures, au passage des fourgons. Le premier véhicule qui transportait les fonds a essuyé quelques tirs mais a pu poursuivre sa route jusqu’à la Banque de France de Lognes. Le véhicule d’escorte, par contre, n’a pu échapper au guet-apens. Il a été coincé contre la glissière de gauche par un camion 19 tonnes. Une fourgonnette boxer, avec d’autres braqueurs à bord, s’est immobilisée sur la voie libre de droite.

    Le commando, pensant attaquer le fourgon chargé, a ensuite plastiqué la paroi latérale blindée du caisson arrière. L’intérieur était vide. Les trois employés de la Brink’s n’ont pas répliqué. Ils se seraient eux-mêmes extraits de la trappe du fourgon qui a pris feu après l’explosion.

    Ils ne souffrent heureusement que de traumatismes légers dûs à la fumée. Après un court séjour à l’hôpital de Lagny, l’un s’en sort avec une entorse à la cheville. L’autre avec une blessure à l’épaule.

    Fuite

    Toute la stratégie des braqueurs semble avoir reposé sur l’immobilisation des fourgons. Mais l’alerte avec positionnement GPS et l’arrivée rapide des policiers a perturbé le plan initial. Affolés, les hommes ont pris la fuite après avoir tiré des rafales sur l’autoroute. Par chance, les automobilistes coincés derrière le convoi attaqué n’ont pas été blessés par balles.

    Il se pourrait que plusieurs malfaiteurs, positionnés sur la rampe en surplomb, aient également fait feu. La police scientifique a en effet retrouvé des dizaines de douilles après avoir ratissé le secteur avec des détecteurs à métaux. « Au moins quatre ou cinq armes de guerre différentes ont tiré », ont commenté sur les lieux les enquêteurs.

    Un impressionnant dispositif de sécurité a été mobilisé dès l’annonce du drame. Le plan épervier et d’interminables bouchons se sont formés au cours de l’après-midi sur la Francilienne. Les nombreuses voitures de police, sirènes hurlantes, avaient même du mal à se frayer un chemin.

    Introuvables

    L’accès à l’échangeur a été interdit jusqu’au soir. Un hélicoptère a survolé la scène de crimes pour tenter de repérer les fuyards qui seraient partis soit à pied, soit en voiture ou à moto. Malgré ce dispositif de sécurité, les fuyards n’ont pu être arrêtés.

    Les policiers ont tenté, en vain, d’intercepter les malfrats à Lésigny. Près du golf, ils n’ont retrouvé que trois des véhicules, calcinés, qui ont servi au braquage : deux Renault Espace et une Golf.

    La fuite éperdue a ensuite fait des blessés dans le Val de Marne, où le commando a ressorti une nouvelle fois son arsenal, blessant légèrement une conductrice qui avait refusé de céder sa voiture.

    Depuis, les braqueurs restent introuvables. « L’enquête n’a rien révélé de nouveau », déclarait vendredi soir le procureur de Meaux. La police judiciaire de Versailles et la Brigade de Répression du Banditisme poursuivent activement leurs recherches.

    Pour l’anecdote, signalons que Mme Chirac était en visite à Emerainville en fin de matinée. Elle a pu reprendre la route avant que la ville ne soit encerclée et bloquée


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  • Interpellation après l’attaque ratée de la Brink’s à Perthes

    Les policiers ont interpellé un malfaiteur, vendredi matin, sur les lieux de la tentative d’attaque d’un fourgon de la Brink’s, à Perthes-en-Gâtinais.


    La République
    Publié le  30 juin 2003 

    Vendredi matin, vers 7 heures, une patrouille de police de Dammarie-les-Lys a interpellé l’un des assaillants du fourgon de la Brink’s, dans le centre de Perthes-en-Gâtinais, sur la départementale 312.

    Le malfaiteur présumé, âgé de 31 ans, est resté coincé dans le camion accidenté. Le poids lourd a heurté une propriété privée au moment de la tentative d’attaque.

    Ses complices n’ont pas réussi à extraire le blessé et ont pris la fuite au moment de l’arrivée des policiers. Ils ont abandonné leur véhicule à l’entrée de Pringy, en l’aspergeant avec un extincteur.

    A l’intérieur, les enquêteurs ont retrouvé un véritable arsenal : un fusil à pompe, un lance-roquettes, des pains de plastique, des plaques de police, des gyrophares et une radio.

    Les malfaiteurs se sont ensuite enfuis à bord d’une Ford Mondeo, après en avoir extrait le conducteur.

    Intervention

    «Nous saluons le sang froid des policiers de Dammarie qui ont été bien encadrés lors de cette dangereuse intervention», a commenté Eric Guyon, du Syndicat National des Policiers en Tenue. Toutes les mesures de précaution ont été prises».

    Le commando avait tenté de coincer en tenailles le fourgon blindé des convoyeurs de fond, au niveau d’un rétrécissement de route. Un poids lourd a tenté de bloquer le passage du fourgon. Un autre camion est arrivé derrière. Mais le convoyeur a réussi à se dégager du piège, malgré un pneu crevé, en entamant une manœuvre de recul. Aucun des convoyeurs n’a été blessé.

    En revanche, l’état de santé du malfaiteur interpellé a nécessité une hospitalisation.

    Sur place, les enquêteurs de la police judiciaire, saisis de l’enquête, ont retrouvé une cinquantaine d’impacts de balles. Une attaque avait eu lieu au même endroit, et dans les mêmes circonstances, en 1998. Le dépôt de la Brink’s se trouve en effet à quelques kilomètres du lieu d’attaque, à Cély-en-Bière.

    L’enquête se poursuit.


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