• Bruno Cholet nie tout

    Le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, a annoncé mercredi que Bruno Cholet mis en examen pour le meurtre de l'étudiante suédoise Susanna Zetterberg, avait "une attitude de totale dénégation". "Il n'admet pas s'être trouvé dans un monospace blanc à proximité de la boîte parisienne La Scala [où l'étudiante suédoise se trouvait avant sa disparition], ni d'avoir joué un rôle de taxi clandestin et d'avoir chargé la victime", a expliqué Jean-Claude Marin au cours d'une conférence de presse.

    Selon lui, "le mis en examen se contente d'éléments laconiques sur son emploi du temps. (...) Il est très, très peu loquace, il a une attitude minimaliste". Jean-Claude Marin a précisé que le téléphone portable du suspect était éteint la nuit du meurtre "entre 22 heures et 10 heures". Il a également ajouté que "la présomption de culpabilité est due à des éléments matériels comme des images vidéos ou des vêtements". Il reviendra donc à la juge d'instruction en charge de l'affaire, Nathalie Dutartre, d'"analyser tous les éléments scientifiques" susceptibles de faire avancer l'enquête.

    Quant aux expertises génétiques et balistiques, elles sont "toujours en cours" et les résultats sont attendus "dans les prochains jours", a précisé une source judiciaire. Il s'agit notamment de vérifier que le pistolet 22 long rifle retrouvé dans un sac dans le monospace de Bruno Cholet est celui avec lequel quatre balles ont été tirés dans la tête de l'étudiante suédoise après sa mort. La jeune femme a en effet été tuée par un coup de couteau dans le poumon.


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