• Harcèlement à la Hitchcock

    Depuis six mois, la justice bruxelloise recherche un diabolique

    BRUXELLES Au rythme d'une agression immuablement suivie de trois menaces, un corbeau, non identifié depuis six mois, distille la peur à Bruxelles. Son scénario, très élaboré, cible une Bruxelloise de 43 ans. Un véritable scénario à la Hitchcock.

    Selon nos infos, trois polices cherchent à identifier cet inconnu qui, dans son dernier courrier, daté de mardi passé, prévient sa victime, rendue folle de terreur, que plus "rien ne lui fait peur" . Le parquet piétine.

    <mot-cle>Cécile, sa proie, </mot-cle> ne comprend pas. La dernière fois, deux hommes l'ont attaquée en rue. Ils l'ont maintenue, ils ont versé du produit dans ses cheveux et ont mis le feu. Cécile, qui est gardienne de parc en Région bruxelloise, ne sort plus qu'accompagnée par des collègues.

    L'affaire a pris de telles proportions que l'IBGE, son employeur, a dû proposer un soutien psychologique. L'aide ne suffit plus. L'angoisse de Cécile est à nouveau maximale. Depuis le début, trois menaces du corbeau annoncent une agression imminente.

    Dans la troisième reçue mardi, le corbeau est clair. "Je vais te démolir." Et Cécile ne sait toujours pas ce qu'elle a fait, ni à qui, pour avoir mérité ce cauchemar. Tout commence le 4 août par une agression dans le parc du 21-Juillet à Laeken. L'agresseur a vidé un spray lacrymogène. Cécile, aveuglée, est tombée. Elle a reçu à terre un coup de pied au visage et l'agresseur, un chauve, est parti sans piper mot, avec son GSM.

    <mot-cle>Cécile croit </mot-cle>à une agression banale. C'est le 28 août qu'elle change d'avis, en trouvant ce message sur sa boîte vocale : "On t'aura, on t'aura." Voix d'homme déguisée façon Scream, le film d'horreur. Elle change définitivement d'avis le 1er septembre, jour de la rentrée, en recevant ce courrier : "Ça fait peur ? ah ah ah."

    Le 4 septembre, on trouve dans un autre parc bruxellois, le Colonial, un colis à son nom, qui contient un cutter, un dessin de tête de mort et ce texte : "Je t'attends Cécile." Près du prénom, une croix.

    La police a compris le 16 que ce n'était pas une plaisanterie.

    Le 16 septembre, Cécile était victime d'une agression au cutter, plusieurs coups la défigurent. L'inconnu, le même chauve, s'est contenté de dire : "On t'avait dit qu'on t'aurait."

    Source ; la derniere heure

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :