• 3.243 policiers sanctionnés en 2008

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    Cette année plus que l'an dernier, des policiers ont été sanctionnés par leur hiérachie : quelques 3.243 fonctionnaires ont été rappelés à l'ordre en 2008, selon le rapport de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN, la police des polices), rendu public mardi au ministère de l'Intérieur.

    Ces sanctions, en hausse de 3,16% par rapport à celles prononcées en 2007 (3. <btn_noimpr> </btn_noimpr>

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    </btn_p> 318), l'ont été à la suite d'enquêtes tant de l'IGPN que des différentes directions de la police.

    En 2008, les services de l'IGPN ont ainsi ouvert 1.348 dossiers, dont 44% engagés sur saisine judiciaire, 24% sur saisine administrative du ministre ou du directeur général de la police nationale et 32% sur demandes directes de particuliers. Ces dossiers concernaient des faits d'atteintes aux personnes (585, soit 43,40%), des fautes professionnelles (421, soit 31,23%), des atteintes aux biens (217, soit 16,10%), des incidents de vie privée (54, soit 4%) et d'autres motifs (71, soit 5,27%).

    Le directeur général de la police nationale Frédéric Péchenard a tenu à «mettre en perspective» ces résultats avec l'activité de la police qui «effectue quatre millions d'interventions chaque année. Elle se trouve ainsi sept fois par minute au contact de la population», a-t-il souligné.

     

    source le parisen


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  • Procès Habran: quatre armes ont tiré à Waremme

     

    Selon les experts en armes, 43 tirs ont atteint le fourgon à l'avant, dont 12 dans le pare-brise


    LIEGE Les experts en balistique Denis et De Durpel ont exposé mercredi lors de leur témoignage devant la Cour d'assises de Liège que 4 armes ont été utilisées pendant l'attaque de fourgon à Waremme le 12 janvier 1998. Ce sont des tirs de Fal et de Kalachnikov AK 47 qui ont atteint en majorité le véhicule de transport de fonds.

    Selon les experts en armes, 43 tirs ont atteint le fourgon à l'avant, dont 12 dans le pare-brise. 17 tirs ont touché le convoi sur le côté gauche, tous à hauteur du chauffeur et du poste du caissier. 6 autres impacts ont été relevés à l'arrière du véhicule. 56 douilles de Fal, provenant de deux armes différentes, 26 douilles de Kalachnikov AK 47 et une douille de P90 ont été retrouvées sur place.

    "La Kalachnikov a tiré exclusivement depuis l'intérieur du Chrysler, ont précisé les experts. Les auteurs ont utilisé les fusils Fal depuis l'intérieur du Chrysler mais aussi en faisant le tour du fourgon lorsqu'il s'est immobilisé. Certaines des douilles retrouvées à Waremme ont pu être rapportées à des douilles retrouvées lors d'une attaque commise à Dison en 1996."

    La Cour a entendu le témoignage du commissaire Jean Lesage qui avait parmi ses indicateurs Lilo Scerra. Celui-ci, incarcéré à la prison de Lantin, était prêt à livrer des informations plus précises en échange d'une modification de son régime carcéral.

    Dès le 27 janvier 1998, soit 15 jours après l'attaque, Scerra a fait les démarches nécessaires et prévenu qu'il connaissait 3 des 4 auteurs des faits de l'attaque de Waremme, qu'il savait que les auteurs étaient âgés d'une quarantaine d'années, que l'un d'eux était consommateur de cocaïne, que les auteurs étaient dangereux et n'hésitaient pas à tuer et qu'il connaissait l'armement utilisé lors de l'attaque (même s'il prétendait qu'aucune Kalachnikov n'avait été utilisée lors des faits). Cette bande s'apprêtait à commettre d'autres faits. Scerra se disait capable de donner la date approximative de cette attaque et l'objectif visé.

    En échange de ses révélations, Scerra exigeait que son régime de semi-liberté soit restauré et que son identité ne soit connue que de trois personnes puisqu'il ajoutait que les auteurs avaient de très bonnes relations dans le milieu policier.

    Lilo Scerra était l'indicateur de Jean Lesage depuis 1992. Il avait des liaisons supposées avec le milieu du grand banditisme. Il donnait parfois des informations fiables. Le commissaire Lesage a cependant refusé de préciser quelles étaient ses connexions exactes dans le milieu du grand banditisme. Il a accepté de révéler que son domaine d'action était la prostitution et le trafic de voitures. "On peut penser qu'il avait une certaine implication dans les faits de Waremme. Il communiquait des information uniquement quand il se retrouvait dans des situations critiques", a ajouté Jean Lesage.

    source : DHNET


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  • Procès Habran: 66 impacts dans le fourgon

     

    " On a retrouvé des douilles sur plus d'1 km !"

    LIÈGE Au neuvième jour d'audience, la cour d'assises de Liège est enfin entrée dans le vif du sujet. À savoir le premier des vingt-trois faits criminels qui seront examinés ces prochaines semaines : l'attaque ratée, le 12 janvier 1998, du fourgon de Waremme.

    Cette attaque a été longuement expliquée par trois enquêteurs à l'aide notamment de divers montages vidéo. Ceux-ci ont reconstitué par le menu le déroulement de l'opération qui a coûté la vie à deux employés de la Brink's : prise en chasse du fourgon, tirs nourris sur le véhicule en mouvement, immobilisation de ce dernier, riposte du convoyeur survivant, tentative d'ouverture du sas blindé et fuite des agresseurs...

    Cette attaque a été d'une violence extrême. En témoignent les 43 impacts sur la face avant du fourgon, les 17 autres impacts de balles sur son flanc gauche et les 6 derniers impacts sur la porte arrière. "On a retrouvé des douilles sur plus d'un kilomètre", indiquent les enquêteurs en précisant : "Parcourir un kilomètre à 110 km/h, ça dure plus de 30 secondes !"

    D'autres balles ont encore été tirées sur le fourgon immobilisé à 250 mètres de la sortie Waremme. Comme les précédentes, la plupart d'entre elles ont percé le blindage.

    "Le premier touché est le convoyeur qui essaye de se déplacer vers l'arrière ", explique encore un policier. "Peu de temps après, un peu avant l'immobilisation du fourgon, le chauffeur est tué à son tour. Lui, c'est la Kalachnikov qui l'a tué ", précise-t-il en rappelant que trois fusils d'assaut - deux Fal et une Kalachnikov - ont été utilisés.

    L'ensemble de l'attaque a duré 5 minutes. Entre 6 h 59 et 7 h 04, indiquent les tachygraphes des véhicules. De multiples traces et indices ont été relevés sur les lieux de l'agression ainsi qu'en amont et en aval de ceux-ci : une Kalachnikov, plusieurs chargeurs, des dizaines de douilles, des clous utilisés pour interdire toute poursuite et même des cannettes vides et des mégots de cigarettes. À noter qu'aucun de ces indices ne porte les empreintes digitales ou ADN des cinq personnes accusées d'avoir fait le coup. À savoir Habran, Renson, Dalem, Kremer et Schraenen.


    soource : dhnet


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  • La trajectoire des fous

     

    Ils ont tiré, souvent à l'arme de guerre, à vingt reprises !

    LIÈGE On ne sait trop qui, dans quelques mois, sera déclaré coupable de l'un ou l'autre des faits actuellement examinés par la justice liégeoise. Ce qu'on connaît par contre, et avec une certitude absolue, ce sont les crimes pour lesquels ils sont poursuivis : vingt-trois en tout, vingt d'entre eux ayant fait parler les armes !

    Ces vingt-trois faits ont été abordés ce jeudi par la cour d'assises de Liège. Abordés seulement dans le sens où chacun d'entre eux sera examiné dans le détail dans les semaines à venir. Une constante se dégage cependant de cette véritable trajectoire des fous : une violence extrême. En témoignent huit assassinats, bien sûr, mais aussi les deux morts et le blessé grave de l'attaque de Waremme, ces autres blessés lors de l'attaque de l'aéroport de Luxembourg, ces chargeurs entiers de fusils d'assaut vidés lors d'autres braquages réussis ou non de fourgons...

    À y regarder de près, il peut même sembler heureux qu'il n'y ait finalement pas eu plus de victimes lors de ces agressions. De victimes innocentes, s'entend, le braquage de Saint-Nicolas, par exemple, ayant vu un commerçant, simple témoin des faits, essuyer une rafale de kalachnikov !

    Tous ces événements ont évidemment débouché sur une très longue enquête policière. Une enquête d'une dizaine d'années qui ne peut se résumer en quelques minutes. Plusieurs heures d'audition seront donc nécessaires au seul policier liégeois impliqué depuis le début dans l'ensemble de ce dossier pour présenter son travail et celui de ses collègues belges, luxembourgeois et français.

    Pour lui aussi, tout a commencé le 12 janvier 1998 au petit matin par l'attaque du fourgon de Waremme. Suivront des dizaines de mois de recherches, de vérifications, d'interrogatoires et de surveillances. De désillusions aussi lorsqu'il s'apercevra, par exemple, de la trahison d'un de ses collègues bruxellois. Ce dernier, commissaire désormais déchu de la PJ, a en effet transmis aux principaux concernés les détails d'une enquête qui aurait dû conduire à leur arrestation.

    Ces années difficiles ont accouché des vingt-trois dossiers actuellement examinés par la cour d'assises de Liège. Pour les asseoir, quelque 375 déclarations des différents accusés, 250 confrontations et autres interrogatoires, 75 commissions rogatoires internationales et 250 perquisitions...

    source / dhnet / image d'illustration


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  • Quarante braquages !

     

    Deux fois dix ans fermes, mais Francotte et Marcx sont néanmoins acquittés pour tentative de meurtre sur un policier

    BRUXELLES Aucun butin n'était trop maigre pour les deux truands dont les casiers judiciaires sont à rallonges. Entre 2004 et 2007, ces malfrats ont écumé des commerces entre Bruxelles et Ostende, en passant par Hasselt, Louvain, Waterloo, Nassogne... Et on en passe ! Une quarantaine d'attaques déclarées établies hier par le juge, Olivier Van Wilder. Parfois, de beaux coups avec des vols de coffres-forts, parfois des car-jackings. Et, de temps en temps, des vols de portefeuilles mais toujours à main armée.

    La substitute du procureur du Roi, Céline Noirhomme, n'avait d'ailleurs pas hésité, lors de son réquisitoire, en juin dernier, à réclamer 15 ans de prison ferme contre chaque type et, leur mise à la disposition du gouvernement pendant 10 ans.

    En clair, la magistrate les voulait au 'gnouf' pour 25 ans. Le président Van Wilder s'est néanmoins tenu nettement en deçà de ces réquisitions, en les condamnant à 10 ans fermes chacun. Un morceau majeur emporté par les avocates des prévenus, Mes Samira Bouyid et Nathalie Gallant : l'acquittement des deux zigues pour une tentative de meurtre sur un policier. En avril 2007, un bolide avait forcé un barrage de police et avait manqué d'écraser un agent. Mais il n'était pas certain que Francotte était le conducteur. Et Marcx n'était que passager. Le parquet pourrait bien relever appel

    source : dhnet


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  • "Pierrot le fou" revient à la barre

     

    La Cour d'assises d'appel du Haut-Rhin rejuge depuis mardi le multirécidiviste Pierre Bodein, 60 ans, accusé de trois meurtres d'une violence extrême commis en 2004 alors qu'il se trouvait en liberté conditionnelle depuis trois mois.
     
    En juillet 2007, au terme de trois mois de procès, "Pierrot le fou" avait été condamné par la Cour d'assises des mineurs du Bas-Rhin à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté "incompressible" de 30 ans, la peine la plus sévère du code pénal français. Il avait fait appel de ce verdict. En dépit de ses incessantes dénégations, les jurés avaient reconnu Bodein coupable du meurtre d'Hedwige Vallée, 38 ans, de la séquestration, du viol et du meurtre de Jeanne-Marie Kegelin, 10 ans, et du viol et du meurtre de Julie Scharsch, 14 ans. Ils l'avaient également condamné pour deux tentatives d'enlèvements.

    Empreintes génétiques accablantes

    Partiellement dénudés et sauvagement mutilés au niveau du bas-ventre, les corps des trois victimes avaient été retrouvés en juin et juillet 2004 dans la région d'Obernai (Bas-Rhin), après d'intenses recherches. En liberté conditionnelle depuis trois mois, Bodein avait été rapidement interpellé, confondu par des témoignages et des empreintes génétiques des victimes retrouvées dans sa voiture et sur des couteaux lui appartenant. En appel, il comparaîtra seul après l'acquittement général de ses 18 coaccusés, des gens du voyage sédentarisés accusés d'une complicité présumée dans les faits commis sur Jeanne-Marie.
     
    A l'isolement depuis quatre ans, Pierre Bodein "attend d'être reconnu innocent", rapporte son nouvel avocat me Renaud Bettcher qui prédit que ce nouveau procès sera celui "de l'ADN", tant les empreintes génétiques qui accablent son client ont pesé lourd lors du premier procès. De leur côté, les parties civiles espèrent la confirmation de la peine prononcée en première instance. Le verdict est attendu à partir du 2 octobre.

    source : lci


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  • Onze ans ferme pour le meurtrier des Champs-Elysées

     

    La cour d'assises de Paris a condamné, dans la nuit de jeudi à vendredi, Jean-Michel Imakhlaf à 11 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Zakaria Babamou, 18 ans, tué à l'arme blanche sur les Champs-Elysées à l'automne 2004.

    Après une «embrouille» autour d'un téléphone portable avec d'autres jeunes dans un square des Champs-Elysées, Zakaria Babamou était revenu avec des amis et une bagarre avait opposé les deux bandes. <BTN_NOIMPR>

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    Il avait été poignardé dans le dos par Jean-Michel Imakhlaf alors qu'il s'enfuyait, s'effondrant une centaine de mètres plus loin tandis que ses agresseurs s'enfuyaient de leur côté.

    Lors de son réquisitoire, l'avocat général Philippe Bilger avait demandé à la cour de requalifier les faits en «coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner». Pour sanctionner ces faits, punissables d'un maximum de 15 ans, il avait requis 10 ans de réclusion.

    La cour a finalement maintenu la qualification de «meurtre» et prononcé une peine de 11 ans.

    En revanche, elle a suivi M. Bilger pour les trois autres accusés. David Buhot et Eddy Blatier ont été acquittés du chef de «non assistance à personne en danger». Le premier a été condamné à deux ans de prison avec sursis assorti d'une mise à l'épreuve durant trois ans pour «violences en réunion» et le second à deux mois ferme pour «menaces avec arme».

    Une amie du groupe, qui avait caché la dague de 40 cm avec laquelle avait été commis l'homicide, a écopé de six mois avec sursis.

    Face à une défense qui affirmait que la victime avait elle-même pris l'initiative de l'agression, l'avocat de la famille Babamou, Me Henri de Beauregard, avait brocardé ces «mensonges», recommandant à la cour de ne juger «que sur du solide», «la plaie de 20 centimètres dans le dos d'un gosse d'à peine 18 ans».

     

    source : le parisien


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  •  Rixe à la gare du Nord : trois ans ferme requis

     

    Trois ans de prison ferme ont été requis mercredi devant le tribunal correctionnel de Paris à l'encontre de trois jeunes de 20 à 24 ans, soupçonnés d'avoir à l'été 2007 participé au tabassage de deux jeunes lors d'une bagarre entre bandes rivales à la gare du Nord à Paris.
     
    Le 26 août 2007, vers 19H30, une rixe avait opposé une cinquantaine de jeunes d'origine africaine, âgés de 15 à 25 ans et la plupart masqués, dans l'enceinte RER de la gare du Nord. Lors de ces affrontements, deux jeunes Noirs, étrangers aux deux bandes, avaient été roués de coups, au cours de deux agressions distinctes, espacées de seulement quelques minutes. Ils avaient été frappés à coup de pied, de béquilles, de bouteilles, de ceinture et même d'arme blanche. L'un s'était vu prescrire une interruption totale de travail (ITT) d'un mois et le second, plus grièvement blessé, de plus de deux mois.
     
    Une situation "qui a dégénéré"
     
    Ces incidents avaient été suivis, le lendemain soir, d'autres affrontements entre les mêmes bandes près du quartier parisien de Pigalle (XVIIIe arrondissement). Ce dossier, dans lequel plusieurs suspects ont été écroués, est toujours à l'instruction.
     
    A l'issue des incidents de la gare du Nord, trois jeunes, dont les vêtements ou les chaussures étaient tâchés du sang des victimes, avaient été interpellés et mis en examen. Ecroués durant dix mois et demi, ils sont sortis de prison fin août.
     
    Si à l'audience, un seul des trois prévenus a avoué appartenir à l'une des bandes, les trois ont reconnu avoir porté des coups de pied aux deux victimes alors qu'elles étaient à terre. Ils affirment ne jamais avoir voulu participer à une expédition punitive contre la bande de la gare du Nord et s'être laissés emporter par une situation "qui a dégénéré". La 14ème chambre devait mettre sa décision en délibéré.
     

    (D'après agence


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  •   Un faux chauffeur de taxi incarcéré

    Un peu plus d'un mois après la découverte du cadavre de l'étudiante Susanna Zetterberg en forêt de Chantilly, une nouvelle affaire sinistre concerne une jeune Suédoise victime des agissements d'un faux taxi.

    Un homme de 37 ans a été et écroué lundi à Grasse pour le viol d'une jeune femme suédoise qu'il avait prise en charge, à Cannes (Alpes-Maritimes), en se présentant comme "taxi privé". Domicilié à Vallauris (Alpes-Maritimes), le suspect a été mis en examen pour viol et exercice illégal de la profession de taxi.

    Les faits remontent à jeudi dernier. A la sortie d'un établissement de la nuit cannoise, deux sœurs suédoises âgées d'une trentaine d'année, en villégiature sur la Côte d'Azur, voient un homme, qui se présente comme "taxi privé", leur proposer de les raccompagner à leur hôtel. Les deux jeunes femmes embarquent dans le véhicule, puis, selon le récit qu'elles ont délivré aux enquêteurs sombrent dans un état léthargique. L'une des deux sœurs se réveille quelques minutes plus tard alors que l'homme est en train de la violer.

    Le coupable a avoué

    Ses cris ont alors réveillé sa sœur et leur ont permis de prendre la fuite tout  en relevant le numéro d'immatriculation de la voiture. Le suspect a pu être  interpellé dès vendredi. Selon le parquet de Grasse, le faux taxi a indiqué avoir "profité de la situation", mais a contesté avoir administré une quelconque drogue à ses victimes, qui doivent regagner la Suède mardi.

    Ces derniers mois, les cas de "faux taxi" se sont multipliés. En février, une Suédoise de 19 ans était victime d'un viol en région parisienne après avoir embarqué dans un faux taxi. En avril, Susanna Zetterberg, une étudiante suédoise, avait été découverte morte en forêt de Chantilly (Oise). Depuis, un chauffeur de  taxi clandestin suspecté de l'avoir tuée a été mis en examen. Enfin, il y a une semaine, un faux chauffeur de taxi a été interpellé aux abords de la Gare du Nord à Paris. 

    source : lci


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  • La cour délibèrera dans une caserne de CRS

    La cour d'assises des Ardennes qui juge Michel Fourniret et son épouse Monique Olivier délibèrera à partir de mardi soir exceptionnellement, non au tribunal, mais dans une caserne de CRS à Charleville-Mézières.

    «Le président de la cour et les organisateurs du procès ont pris cette décision afin que le délibéré puisse se faire dans les meilleures conditions», a expliqué à l'AFP Christophe Aubertin, le magistrat chargé de la presse.

    Les neuf jurés et les trois magistrats, accompagnés de six jurés et d'un magistrat suppléant, pourront ainsi être restaurés et logés plus commodément qu'au tribunal dans le cadre d'un délibéré qui pourrait durer plus d'une journée.

    Selon l'article 355 du code de procédure pénale, dans le cadre des délibérations de cour d'assises, «les magistrats de la cour et les jurés se retirent dans la chambre des délibérations.

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    Ils ne peuvent en sortir qu'après avoir pris leur décision».

    Une vingtaine de CRS de la Compagnie n° 23 de Charleville-Mézières s'assurera que les jurés ne sont pas «en contact avec des personnes extérieures et qu'aucune intrusion ne viendra gêner la sérénité des débats», a ajouté M. Aubertin.

    Le procès de Michel Fourniret, jugé pour sept meurtres aggravés de jeunes filles au côté de son épouse Monique Olivier, renvoyée pour un meurtre et pour complicité dans trois autres, s'est ouvert le 27 mars.

    Jeudi, l'avocat général a requis contre Michel Fourniret et Monique Olivier la réclusion criminelle à perpétuité, sans possibilité d'aménagement de peine pour lui, et assortie d'une période de sûreté de trente ans pour elle.

    Le verdict est attendu mercredi 28 dans l'après-midi, selon M. Aubertin.

    source : le parisien


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  • Deux gardiens de Lantin acquittés après le décès d'un détenu

    Un jour de juillet 2003, le détenu avait saccagé sa cellule. En voulant le maîtriser, les gardiens l'avaient involontairement étranglé


    LIEGE Le tribunal correctionnel de Liège a acquitté lundi deux gardiens de l'établissement pénitentiaire de Lantin qui avaient été poursuivis à la suite du décès d'un détenu dangereux alors qu'il était sorti de force de sa cellule.

    Agés de 29 et 31 ans, ils étaient suspectés de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort du détenu sans intention de la donner. Le tribunal les a acquittés, estimant qu'ils n'ont commis aucune faute lors de leur intervention.

    Les faits s'étaient déroulés le 16 juillet 2003 lors de la rébellion d'un détenu qui devait être sorti de sa cellule. Huit gardiens étaient intervenus. Le détenu était décédé d'un étranglement et d'un arrêt cardio-respiratoire. Seuls deux des gardiens intervenus lors de la scène répondaient des faits et réclamaient leur acquittement par l'intermédiaire de leurs conseils, Me Franchimont et Me Omari.

    Le jour des faits, en pleine canicule, le détenu, considéré par un psychiatre comme dans un état grave de déséquilibre mental, avait saccagé sa cellule. Le personnel de la prison de Lantin, après intervention d'un supérieur hiérarchique, avait décidé de le faire sortir de force de sa cellule afin d'éviter tout risque de dérapage. Mais les gardiens avaient été obligés de recourir à la force. Ils étaient intervenus en nombre pour maîtriser le détenu.

    C'est lors de cette scène de maîtrise que le détenu avait été involontairement étranglé et était mort. L'autopsie avait notamment relevé une triple fracture de l'os hyoïde et confirmé la mort par étranglement.

    Dans son jugement, le tribunal a relevé qu'aucune procédure n'était formalisée à la prison de Lantin pour traiter les interventions dans ces circonstances. Le premier gardien entré dans la cellule avait été agressé par le détenu et sérieusement blessé. Le juge a relevé que les coups reçus par le détenu avaient été initiés par ses propres actions et que la riposte des gardiens était proportionnée.

    Il n'a pas pu être démontré qu'une matraque avait bien été utilisée lors de la scène de maîtrise du prévenu et lorsqu'il a été étranglé. C'est par un geste du bras que le détenu a été involontairement étranglé. Mais le tribunal a estimé que le geste était nécessaire à la maîtrise du prévenu et qu'il avait été commandé par un supérieur hiérarchique. Dans ce contexte, les gardiens n'ont commis aucune faute et le tribunal les a acquittés.

    Plus de 50 gardiens de prison étaient présents en soutien aux deux prévenus lors de la lecture de ce jugement. Ils ont reçu la décision par une salve d'applaudissements en pleine audience publique. "C'est une décision qui nous soulage", a précisé Gérard Noisette, délégué syndical CGSP. Nous avions toujours gardé confiance en la Justice mais la procédure a duré près de 5 ans. Les deux gardiens concernés ont eu une vie difficile depuis ces événements".

    source :  La Dernière Heure

     


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  • «Je m'arrête au milieu du gué», a affirmé vendredi matin Michel Fourniret pour confirmer après une courte suspension d'audience qu'il renonçait à s'exprimer sur les faits, lors d'un nouveau revirement à son procès aux assises des Ardennes.

    L'accusé avait affirmé peu auparavant qu'il «reprenait (sa) parole» à la suite de remontrances de l'avocat général Francis Nachbar sur des insultes proférées à l'encontre d'un avocat des parties civiles, Me Didier Seban.

    Le président de la cour Gilles Latapie avait souhaité une suspension d'audience, alors qu'un autre avocat Me Gérard Chemla invitait Michel Fourniret à bien réfléchir à sa décision de changer à nouveau d'attitude.

    Ala reprise des débats vers 10H45, Gilles Latapie a interrogé l'accusé : «Alors Monsieur Fourniret vous vous arrêtez au milieu du gué ?».

    Le tueur en série présumé a acquiescé de la tête avant de confirmer : «Je m'arrête au milieu du gué».

    Alors qu'il se murait dans le silence depuis sept semaines, Fourniret avait promis le 7 mai à l'audience devant ses enfants témoignant à la barre qu'il participerait désormais aux débats.

    Depuis lors il a tenu sa promesse tout en ne faisant aucune révélation, préférant généralement s'en prendre à son épouse et coaccusée Monique Olivier.

     

    source : le parisien


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  • Assises du Hainaut : 3 affaires pour un procès

    MONS La cour d'assises du Hainaut examine depuis hier le dossier de huit personnes impliquées essentiellement dans des vols avec violence. Deux des accusés (Taflan et Kavehcioglu) sont également poursuivis pour association de malfaiteurs.

    Les débats tournent autour de trois faits. Le premier est un vol avec violence commis au préjudice d'un livreur d'épiceries, le 2 août 2002 à Farciennes. Ce livreur avait été menacé avec des armes et détenu dans une voiture.

    Le second concerne l'agression de deux policiers, le 13 août 2002 à Châtelet. Un véhicule radar de la police fédérale était stationné sur le bas-côté de la route, le toit ouvrant ouvert. Deux inspecteurs de police se trouvaient dans la voiture. Des hommes se sont approchés de leur véhicule et les ont bombardés d'une pluie de projectiles, notamment une dalle. Selon le médecin légiste, l'impact de la dalle aurait pu entraîner des conséquences mortelles pour Stéphane Pourbaix qui a subi une incapacité de travail d'une semaine. Il a été touché par la dalle au niveau de l'épaule gauche. Son collègue, Stéphane Derycke, a été touché par la dalle au visage et a été atteint par au moins quatre projectiles. Il présentait diverses fractures de l'orbite droite et a gardé une incapacité de travail permanente. Cette perte de vision et le fait que la victime ait l'hémiface droite défigurée entraînent une mutilation grave. Pour lui aussi, les conséquences de cette agression auraient pu être mortelles. Taflan, Kahvecioglu, Sabeau et Kizil répondent de cette agression spécifique.

    Le troisième fait est un vol avec violence commis le 7 septembre 2002 à Châtelineau au préjudice de diverses personnes assistant à un baptême.

    Le procès devrait durer trois semaines. Murat Taflan, Kahraman Kahvecioglu, François Sabeau et Adem Kizil sont rejoints dans le box des accusés par Mehmet Umit, Omür Kayis, Aykut Kurtulus et Yusuf Yildirim.

    source : la derniere heure


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  •  

    La cour d'assises des Ardennes se penche désormais sur les personnalités des deux accusés. Avec un mystère à éclaircir : l'énigme Monique Olivier. Femme soumise enfermée dans une vie subie ou muse criminelle maître de son destin, elle choisit la première option quand elle se raconte aux jurés et leur livre entre les lignes ce dont sans doute elle rêve désormais.
     
    Parfois peut-être ou même souvent, Monique Olivier se repasse le film de sa vie comme elle l'a fait devant ses juges. L'histoire, dit-elle, "d'une solitaire qui a besoin d'amour, qui aime la compagnie des gens, cette présence qui lui a manqué toute sa vie". Ainsi se définit l'accusée du box quand on lui demande qui elle est. "Je ne peux pas vous dire que je sais ce que c'est que l'amour. Aimer quelqu'un et être aimée, je ne sais pas ce que c'est". Alors sans doute dans sa cellule, elle se laisse aller à rêver d'autre chose.

    Sa vie fantasmée
     
    Dans ce songe, son père n'a plus de fils préféré, et elle a sa place au sein de sa famille, son frère ne lui ferme pas la porte quand un jour elle se présente pour le déjeuner mais qu'il n'y a rien pour elle.
     
    Dans cette autre vie, elle ne rencontre jamais André Michaux, le père de ses deux aînés. Cet homme qui l'aurait humiliée, torturée. C'est ce qu'elle raconte, soutient, même s'il le nie, même si ses enfants n'ont jamais vu le visage de ce père prétendument violent. Elle n'aurait pas eu à le quitter, à contracter ce mariage blanc avec un Américain de passage, elle ne serait jamais tombée, à bout de lassitude, sur cette annonce dans le journal. Celle du détenu Fourniret qui cherche à correspondre. Ils ne se seraient ni écrit, ni promis le pire avant de le partager. Elle ne l'aurait pas suivi de maisonnette en château en taudis. Elle ne serait pas là dans le box, fixée par plusieurs dizaines de familles endeuillées et meurtries. Dans sa vie fantasmée, Monique Olivier aurait connu l'amour et l'amour propre. Elle serait médecin, instruite, intelligente. Elle ne bafouillerait pas, ne tremblerait pas ... Rien ne serait arrivé.
     
    Parce qu'elle est certaine Monique Olivier, qu'elle n'a jamais eu le choix, qu'elle était condamnée à subir ce vide qu'elle raconte. Elle est persuadée qu'elle n'a pas choisi de tomber sur Michaux le "paranoiaque" puis sur Fourniret le "maniaque sexuel". "Je ne l'ai pas fait exprès", assure-t-elle mais qui la croit? A Fourniret, elle donne 16 ans de sa vie, n'aurait rien eu en échange, que la peur de partir, de le dénoncer le premier crime commis. Elle assure n'en avoir rien tiré, aucun bénéfice, pourtant elle lui écrit, elle le rencontre, elle l'épouse et elle sait qui il est. Pourtant sa vie avec lui, ose-t-elle dire, était "monotone.

    "Pour faire une fellation c'est tout un art"
     
    Et voici ses souvenirs: la cuisine à l'ancienne imposée livre de recettes ardennaises à l'appui. Les crêpes obligatoires le dimanche. Les petites fantaisies interdites comme acheter un CD pour son fils quand l'argent aurait pu aller dans un sac de ciment. Et puis c'est tout, avec Fourniret donc, il n'y avait rien.
     
    André Michaux, elle le découvre dit-elle après la naissance de ses enfants. Il serait devenu maladivement jaloux, obsédée par l'idée qu'elle le trompait, envoyait des messages codés aux voisins en étendant son linge ou cognant d'une certaine façon son balai sur les plinthes. Pour la punir, il l'aurait traînée par les cheveux jusqu'à la baignoire avant de lui plonger la tête sous l'eau de plus en plus longtemps. Puis il l'aurait livrée à cet inconnu sur un bord d'autoroute.
     
    Mais si Fourniret ne dit rien, Michaux tout ça, ça le fait bien rire et l'assistance aussi, plutôt de lui qu'avec lui mais quand même. Il invite le président à tenter l'expérience, forcer sa femme à plonger la tête dans la baignoire: "Il aurait fallu être trois, dit-il, deux qui la tiennent ... et, éclats de rire généralisé, un troisième qui la fout dans l'eau. Essayez ce soir avec votre dame". Même chose pour l'inconnu de la zone industrielle : "Madame n'avait pas besoin de moi pour ce genre de bétise, pour faire une fellation c'est tout un art". Même les parties civiles, même Michel Fourniret se tiennent les côtes. Monique Olivier rit jaune. André Michaux, oui, on a du mal à le prendre au sérieux, mais elle qui la croit encore? Qui imagine que cette vie, ces rencontres, elle ne les a pas voulues.
     
    Parce que parfois, Monique Olivier sait se décider, dire non, partir. Elle l'a fait avec André Michaux, laissant derrière elle ses deux enfants. Puis elle choisit Michel Fourniret et surtout de ne pas le quitter pour tenter justement cette autre vie qui lui offrait qui sait un rêve cette fois inavoué et inavouable.

     

    source : LCI


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  • La commission de révision se penche aujourd'hui sur le dossier de Marc Machin pour statuer sur sa demande de suspension de peine. Il a été condamné à dix-huit ans de réclusion pour le meurtre d'une femme en 2001. Mais un autre s'accuse de cet homicide...

    L'IMPATIENCE a cédé la place à l'inquiétude dans la tête de Marc Machin. Car c'est aujourd'hui que la justice se penche sur l'éventuelle remise en liberté de cet homme emprisonné depuis plus de six ans pour un meurtre qu'il n'a peut-être pas commis. Le meurtre d'une femme tuée sous le pont de Neuilly un matin de décembre 2001, qui lui vaut de purger dix-huit années de réclusion criminelle.

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    Apparu il y a deux mois, celui qui pourrait être le véritable meurtrier est mis en examen et placé en détention provisoire depuis trois semaines. Mais Marc Machin est toujours en prison. Aussi, le rendez-vous judiciaire de cet après-midi est sans doute l'audience de la nouvelle chance pour lui. « Après la colère et l'impatience, son appréhension grandit à l'approche de l'audience, commentait hier son avocat, Me Louis Balling. Il a compris que l'on remet sa culpabilité en question et qu'on pourrait reconnaître son innocence mais sa confiance en la justice est tout de même affaiblie. Quand il a clamé son innocence, il n'a pas été entendu. »

    Il était passé aux aveux lors de sa garde à vue

    Marc sera présent à cette audience non publique où siégeront les cinq magistrats composant la commission de révision. Ceux-ci ne se prononceront pas sur l'éventuelle réhabilitation du condamné. Leur tâche consiste à se pencher sur la demande de suspension de peine de Marc Machin, autrement dit sur sa remise en liberté. Si tout doit se jouer tout à l'heure, la décision devrait néanmoins être rendue d'ici quelques semaines car les magistrats entendent se donner le temps de la réflexion. C'est l'apparition d'un nouveau suspect qui a jeté le doute sur la culpabilité de Marc Machin. Celui-ci clame son innocence depuis six ans. Mais il était passé aux aveux lors de sa garde à vue et la cour d'assises des Hauts-de-Seine l'avait condamné en septembre 2004 à dix-huit ans de réclusion, avant que la cour d'appel confirme cette peine un an plus tard.

    L'incroyable rebondissement remonte à deux mois. Dans la nuit du 3 au 4 mars dernier, un homme de 34 ans s'était présenté au commissariat de La Défense (Hauts-de-Seine) pour « soulager sa conscience », avait-il expliqué, avant de raconter dans le détail le meurtre de Marie-Agnès Bedot, tuée le 1er décembre 2001 ainsi qu'un deuxième crime commis le 22 mai 2002, sous le même pont de Neuilly. Là encore la victime était une femme, tuée aussi au petit matin. Mais pas par Marc Machin puisqu'il était déjà incarcéré. Procureur de Nanterre, Philippe Courroye a aussitôt ouvert une enquête pour vérifier les dires de David Sagno, ce suspect surgi de nulle part.

    La brigade criminelle a travaillé d'arrache-pied et, le 26 mars, de nouveaux tests ADN pratiqués sur les vêtements de la première victime ont révélé l'empreinte génétique de David Sagno. L'hypothèse de l'erreur judiciaire se faisant plus prégnante, la chancellerie a donc saisi la commission de révision qui tient désormais entre ses mains le sort de Marc Machin. Prudent, M e Balling paraît néanmoins confiant. « Les nouveaux éléments factuels et techniques me convainquent de la nécessaire révision du procès. Le doute est évident. Du même coup, la suspension de peine de Marc paraît légitime. »

     

    source : lci


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  • Les parents de Mananya Thumpong n'ont pas ménagé Fourniret

    Envoyé spécial en France Christian Hubert

    CHARLEVILLE Pour ajouter Mananya Thumpong à la liste de ses meurtres épouvantables, le monstre des Ardennes a utilisé un modus operandi bien connu, mais il s'y est, cette fois, pris en deux temps.

    Avant de faire monter, le 5 mai 2001, la petite Thaïlandaise dans son fourgon C25, il l'avait mise en confiance, quelques jours plus tôt, en la ramenant devant chez elle.

    La simple phrase : "Je ne suis pas un méchant homme" avait, hélas, suffi à la tranquilliser ! Comme pour Céline, il allait déposer le corps de l'autre côté de la frontière, à Nollevaux, dans l'arrondissement judiciaire de Neufchâteau, où ses restes furent retrouvés dix mois plus tard.

    La maman de Mananya a eu une vie matrimoniale assez mouvementée, ce qui est son droit le plus strict, mais il est vraiment remarquable de constater comment ses deux maris belges, dont elle est séparée, sont unis dans la défense de la mémoire de celle qu'ils considéraient comme leur propre fille.

    Hervé Guy avait ramené Kanyarat Thumpong de Thaïlande avec ses deux filles qu'il adopta en épousant la mère. "J'avais décidé de ne pas les scolariser tout de suite car non seulement elles ne possédaient pas la langue, mais elles ne connaissaient même pas notre alphabet. En quelques mois, elles ont refait leur retard et sont devenues des premières de classe. C'étaient vraiment de petites filles modèles dont nous étions si fiers."

    Pour Henri Guy, qui n'a pas manqué un seul jour du procès, Ice (le surnom de Mananya) était vraiment sa fille. Et c'est en tant que père qu'il s'adressa à Fourniret : "J'attendais ce moment avec impatience, même si je suis stressé. J'avais l'intention de vous insulter et, croyez-moi, des insultes, j'en connais. Je me suis donc arrêté sur un seul mot : larve. Et ce n'est même pas vrai, vous n'êtes pas une larve, une larve, ça sert à quelque chose, les excréments de vache aussi, servent à quelque chose. Vous êtes moins que cela."

    C'est en citant une phrase de Pierre Desproges qu'il provoqua les applaudissements du public : "L'intelligence, c'est comme le parachute. Quand on n'en a pas, on s'écrase."

    La maman de Mananya revint à la barre car, terrassée par l'émotion, elle n'avait pas réussi à s'exprimer d'entrée de jeu. Elle se tourna immédiatement vers l'assassin de sa fille et, dans son français approximatif : "Regardez-moi bien. Je suis une femme, mais vous n'êtes pas un homme. Auriez-vous fait cela à votre petite fille, à une petite Fourniret ?"

    Brice Longhini, qui fut le mari de Kanyarat Thumpong à l'époque de la découverte du corps, n'a pas été marié très longtemps avec Kanyarat : "On a divorcé dans le dépit, dans la précipitation, dans le souvenir."

    Et s'adressant à son tour à Fourniret : "Merci de vous être tu, et, surtout, ne vous levez pas. Votre hauteur est à ce niveau. Merci de ne pas ajouter la cruauté de vos paroles à la cruauté de vos actes. "

    Fourniret ne dira rien. Que peut-on dire après ces paroles et après les terribles images de la découverte des restes de Mananya ?


     

    source : dhnet.be ( la dernière heure )


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  • Le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, a annoncé mercredi que Bruno Cholet mis en examen pour le meurtre de l'étudiante suédoise Susanna Zetterberg, avait "une attitude de totale dénégation". "Il n'admet pas s'être trouvé dans un monospace blanc à proximité de la boîte parisienne La Scala [où l'étudiante suédoise se trouvait avant sa disparition], ni d'avoir joué un rôle de taxi clandestin et d'avoir chargé la victime", a expliqué Jean-Claude Marin au cours d'une conférence de presse.

    Selon lui, "le mis en examen se contente d'éléments laconiques sur son emploi du temps. (...) Il est très, très peu loquace, il a une attitude minimaliste". Jean-Claude Marin a précisé que le téléphone portable du suspect était éteint la nuit du meurtre "entre 22 heures et 10 heures". Il a également ajouté que "la présomption de culpabilité est due à des éléments matériels comme des images vidéos ou des vêtements". Il reviendra donc à la juge d'instruction en charge de l'affaire, Nathalie Dutartre, d'"analyser tous les éléments scientifiques" susceptibles de faire avancer l'enquête.

    Quant aux expertises génétiques et balistiques, elles sont "toujours en cours" et les résultats sont attendus "dans les prochains jours", a précisé une source judiciaire. Il s'agit notamment de vérifier que le pistolet 22 long rifle retrouvé dans un sac dans le monospace de Bruno Cholet est celui avec lequel quatre balles ont été tirés dans la tête de l'étudiante suédoise après sa mort. La jeune femme a en effet été tuée par un coup de couteau dans le poumon.


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  • CHARLEVILLE Ce jeudi, à 15 h 30, le président Gilles Latapie a réussi à faire parler Michel Fourniret sur les faits de viol. Après une bonne demie-heure d'interrogatoire, Michel Fourniret a fini par avouer les faits de viol contre Céline Saison.

    Gilles Latapie: « Est-ce que vous avez introduit votre doigt dans le sexe de Céline? »

    Michel Fourniret: « C'est une question directe. »

    GL: « Oui, directe, quand le téléphone sonne, je réponds. Non, mais sérieusement, répondez. »

    MF: « Je vous répondrai dans un procès... »

    GL: « Mais vous l'avez dit... Ou alors, tout ce que vous avez dit est un mensonge. »

    MF: « Libre à la cour de conclure selon ses convictions. Retenez les inculpations les plus graves et n'en parlons plus. »

    GL: « Non, c'est inacceptable. Cela ne va pas pour les juges. »

    MF: « Je le dis pour les parents de Céline Saison. Je suis en train de leur dire: considérez le pire. Il est difficile de faire pire que ce que j'ai fait. »

    GL: « Vous parlez souvent de termes guerriers: combat, lutte... »

    MF: « Dans la bible ou en psychologie, il y a aussi le terme combat. Pourquoi guerrier? »

    Gilles Latapie: « Il faut pouvoir passer outre votre position de clôture, de huis clos. Il faut parler. On va en parler, faites-moi confiance. Mais pour Céline, qu'avez vous à dire, pour Céline? Car, vous savez, j'aime bien le jeudi, car je peux dialoguer un peu avec vous. Et puis, vous allez passer un bon week-end, n'est-ce pas? Alors, reconnaissez-vous avoir abusé, violé la petite Céline? »

    Michel Fourniret répond: « Au sens juridique, je m'interdis toute nuance, je reconnais donc cette inculpation ».

    source / dhnet.be


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  • Le père de Céline Saison a imposé mercredi un face-à-face intensea imposé au tueur en série français.

    "Si la vie me le permet, j'irai cracher sur votre tombe": le père de Céline Saison a imposé mercredi un face-à-face intense au tueur en série français présumé Michel Fourniret, qui a reconnu avoir tué la lycéenne, devant la cour de Charleville-Mézières (nord-est).

    "C'est la troisième fois qu'on se rencontre, deux fois vous avez fui, une fois en Belgique, une fois en France, lors des reconstitutions. Cette troisième fois est la bonne", a lancé d'une voix calme, Jean-Pierre Saison, debout face au box des accusés.

     

    "Je veux simplement vous regarder, vous verrez peut-être à travers mes yeux le regard de Céline", a-t-il poursuivi, avant de fixer en silence pendant quelques secondes Michel Fourniret, 65 ans.

    "J'ai tellement de haine que si la vie me le permet, j'irai cracher sur votre tombe", a-t-il ajouté.

    Dans une salle annexe où près de 200 personnes assistaient aux débats retransmis sur grand écran, le public a alors applaudi.

    Les habitants de Charleville-Mézières s'étaient rendus en grand nombre au tribunal, la famille Saison étant originaire de la ville.

    Céline Saison avait disparu le 16 mai 2000 à Charleville après avoir passé un examen dans son lycée. Des restes de son corps avaient été retrouvés le 22 juillet suivant par des promeneurs dans un bois en Belgique, le long de la frontière française.

    Dans cette affaire, Michel Fourniret, jugé pour sept meurtres aggravés, est accusé d'avoir enlevé, violé et tué la lycéenne.

    En début d'audience, il a reconnu l'enlèvement et l'assassinat, mais il a contesté l'accusation de viol. Son épouse Monique Olivier, renvoyée pour complicité dans plusieurs affaires, n'est pas poursuivie dans ce dossier.

    Leur procès, qui a démarré le 27 mars, devrait s'achever à la fin du mois de mai.

    source : le parisien

     


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  • La cour d'assises des Ardennes a accepté mardi la demande de parties civiles de diffuser à l'audience d'autres extraits d'une audition d'aveux de Michel Fourniret filmés en Belgique en 2004, dont une partie a déjà été visionnée lors du procès du tueur en série présumé.

    Le président de la cour, Gilles Latapie, a annoncé que la cour acceptait la diffusion d'un premier extrait dans lequel Michel Fourniret, accusé de sept meurtres aggravés, donne à la police belge des informations concernant l'enlèvement et le meurtre de Céline Saison.

    La jeune fille, âgée de 18 ans, avait disparue en 2000 à Charleville-Mézières. Son corps avait été retrouvé trois mois plus tard dans un bois en Belgique. La cour d'assises des Ardennes doit se pencher sur cet assassinat à partir de mercredi.

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    M. Latapie a également annoncé la diffusion d'un deuxième extrait dans lequel le tueur en série présumé évoque sa quête de la virginité. Lundi, deux avocats des parties civiles avaient demandé que la cour puisse voir l'intégralité des aveux filmés de l'accusé concernant le meurtre d'Elisabeth Brichet.

    Une procédure exceptionnelle

    Six extraits de cette vidéo, longue de près de cinq heures, avaient été diffusés le 15 avril devant la cour - une procédure exceptionnelle aux assises - lors de l'examen de l'enlèvement et du meurtre de cette adolescente belge de 12 ans en 1989.

    De son côté, l'avocat général avait demandé que soit visionnée l'audition filmée de Monique Olivier, l'épouse et complice présumée de Michel Fourniret, dans le cadre de l'examen de sa personnalité, prévu à partir du 5 mai.

    Trois extraits de cette audition avaient également été diffusés devant la cour le 15 avril.

    source : le parisien


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