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La cour délibèrera dans une caserne de CRS
La cour délibèrera dans une caserne de CRS
La cour d'assises des Ardennes qui juge Michel Fourniret et son épouse Monique Olivier délibèrera à partir de mardi soir exceptionnellement, non au tribunal, mais dans une caserne de CRS à Charleville-Mézières.
«Le président de la cour et les organisateurs du procès ont pris cette décision afin que le délibéré puisse se faire dans les meilleures conditions», a expliqué à l'AFP Christophe Aubertin, le magistrat chargé de la presse.
Les neuf jurés et les trois magistrats, accompagnés de six jurés et d'un magistrat suppléant, pourront ainsi être restaurés et logés plus commodément qu'au tribunal dans le cadre d'un délibéré qui pourrait durer plus d'une journée.
Selon l'article 355 du code de procédure pénale, dans le cadre des délibérations de cour d'assises, «les magistrats de la cour et les jurés se retirent dans la chambre des délibérations.<script type=text/javascript> sas_pageid='2358/16838'; // Page : manchettepub/leparisien.com/articles_faitsdivers sas_formatid=1278; // Format : rectangle 300x250 sas_target=''; // Targeting SmartAdServer(sas_pageid,sas_formatid,sas_target); </script> <script src="http://www.smartadserver.com/call/pubj/2358/16838/1278/S/2834620465/?"></script>Ils ne peuvent en sortir qu'après avoir pris leur décision».
Une vingtaine de CRS de la Compagnie n° 23 de Charleville-Mézières s'assurera que les jurés ne sont pas «en contact avec des personnes extérieures et qu'aucune intrusion ne viendra gêner la sérénité des débats», a ajouté M. Aubertin.
Le procès de Michel Fourniret, jugé pour sept meurtres aggravés de jeunes filles au côté de son épouse Monique Olivier, renvoyée pour un meurtre et pour complicité dans trois autres, s'est ouvert le 27 mars.
Jeudi, l'avocat général a requis contre Michel Fourniret et Monique Olivier la réclusion criminelle à perpétuité, sans possibilité d'aménagement de peine pour lui, et assortie d'une période de sûreté de trente ans pour elle.
Le verdict est attendu mercredi 28 dans l'après-midi, selon M. Aubertin.source : le parisien
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