• Le commando anti-radar fait de nouvelles menaces

    La missive dactylographiée est arrivée à la rédaction de Paris Match en milieu de semaine dernière. Cette lettre est signée de la Fraction nationaliste armée révolutionnaire. Elle est estampillée d'un logo que seuls les enquêteurs de la section anti-terroriste du parquet de Paris connaissaient jusque là : une kalachnikov, une étoile blanche et un cercle rouge sur fond noir. Son auteur, qui signe de la lettre "R", assume le qualificatif de "terroriste" et revendique huit attentats et deux tentatives contre des radars automatiques en Ile-de-France. 

    Pour le groupuscule, "cette forme de lutte est tout à fait justifiable, car quand un gouvernement met tout en oeuvre pour ruiner culturellement et économiquement un peuple qui l'a élu (...), la rébellion n'est plus un droit mais un devoir". "Le gouvernement ne nous a pas pris au sérieux, nous allons être contraints de choisir des cibles plus dangereuses pour les personnes et d'utiliser des appareils plus puissants", menace la Fnar. "R" réclame une nouvelle fois "4 millions d'euros de rançon à l'Etat", "une exigence qui n'a rien de mercantile", explique-t-il. Ce qu'il souhaite principalement, c'est "une baisse conséquente de la fiscalité, qui pourrait réhausser le pouvoir d'achat des Français". Il réclame ensuite, pêle-mêle, "l'expulsion de tous les clandestins, une relance de la natalité, une baisse de la répression et de la fiscalité".

    La piste de l'extrême droite radicale

    Selon l'hebdomadaire, qui publie cette lettre dans son numéro à paraître demain, la sous-direction de l'antiterrorisme a authentifié le document et prendrait très au sérieux les nouvelles menaces de ce groupuscule. "Ce ne sont ni des Robins des bois, ni des crapules, nous sommes loin du chantage purement mercantile d'AZF", explique la SDAT dans les  colonnes de Paris Match.  La piste de l'extrême droite radicale serait privilégiée.

    Le dernier radar fixe à avoir été détruit à l'explosif, dans la nuit du 5 mars, était situé sur la RN2, à l'entrée du village de Péroy-les-Gombries, près de Senlis, dans l'Oise. Depuis le début de sa campagne d'attentats, c'est la quatrième lettre que la Fnar envoie. Les trois premières, dans lesquelles l'organisation réclamait déjà une rançon de plusieurs millions d'euros et un abaissement de la fiscalité, avaient toutes été adressées au ministère de l'Intérieur.

     


  • Commentaires

    1
    michou
    Mardi 6 Octobre 2009 à 02:54
    Je suis tout à fait daccord sur le principe de détruire tous ces radar fixe, il sont uniquement pour remplir les caisse de l'état, et en passant celle d'un frére à carko, et son pote rocard qui sont actionnaire de la socièté qui gère les radar fixe, en faite s'est un bisnesse qui son uniquement à remplir la france d'en haut comme dit le père sarko.
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