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Main basse sur les distributeurs de billets
Main basse sur les distributeurs de billets
POUR METTRE LA MAIN sur un butin très important, un gang de malfaiteurs a procédé tout en douceur. Munis des clefs des coffres de distributeurs automatiques de billets, les malfrats sont parvenus à dérober, hier matin, près de 500 000 dans trois agences bancaires de Seine-et-Marne. Les auteurs de ce coup particulièrement audacieux sont parvenus à leurs fins après avoir volé, quelques heures plus tôt, 130 trousseaux de clefs dans un centre-fort situé route de Noisy-le-Sec aux Lilas (Seine-Saint-Denis). <BTN_NOIMPR>
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Tout commence dans la nuit de jeudi à vendredi. Vers 0 h 30, plusieurs hommes équipés de masses pénètrent dans un pavillon qui jouxte le centre-fort de la société Tass, qui approvisionne notamment les distributeurs automatiques de la Banque populaire, de la BNP et de la Bred. « Ils ont agi à lancienne, parpaing après parpaing, en sen prenant à un mur mitoyen avec le centre-fort, indique une source proche de laffaire. La cloison nétait pas très épaisse. Ils étaient très bien renseignés sur la présence de ces clefs et lendroit exact où elles étaient entreposées. »
« Ils nont peut-être pas fini de faire le tour des banques »
Aucune alarme ne semble sêtre déclenchée et lalerte est donnée vers 5 h 30 à larrivée des premiers employés. Mais le gang a déjà traversé lIle-de-France pour se retrouver devant trois agences de la Bred à Noisiel, Brie-Comte-Robert et Lagny en Seine-et-Marne. Rapidement, les voleurs vident le contenu des coffres. Hier, le préjudice était estimé à près de 500 000 . Des vérifications sont en cours sur un quatrième distributeur qui aurait pu être dévalisé par la même équipe à Antony (Hauts-de-Seine). Hier matin, la brigade de répression du banditisme (BRB) de la PJ de Paris a été chargée de lenquête par le parquet de Seine-Saint-Denis. « Ce cambriolage na pas pu se passer sans complicité, estime un employé, chargé de recharger les distributeurs. Pour linstant, on parle de quelques machines mais rien ne dit quil ny en a pas eu davantage. »
« Cest étonnant quils naient pas pu ouvrir dautres coffres, poursuit un proche de laffaire. Ils ont réussi à dérober des clefs qui ouvrent 170 distributeurs de la région parisienne. Maintenant, ils nont peut-être pas fini de faire le tour des banques. Il est impossible de sécuriser toutes les agences concernées par ce vol. Les auteurs de ce cambriolage ont agi au bon moment : un vendredi, veille de week-end férié. »
Coïncidence troublante, à 4 h 30, hier matin, à quelques rues du centre-fort, un incendie dorigine criminelle a ravagé une armoire technique de France Télécom, mettant hors circuit 1 500 lignes téléphoniques des Lilas. Des hydrocarbures auraient été déversés puis enflammés dans une chambre de raccordement de câbles. France Télécom se refusait, hier, à faire un lien entre les deux affaires.source : le parisien
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Commentaires
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Franchement bravo a eux ca peut paraitre inconscient et tout mais moi qui gagne mille euros par mois et qui engraisse les banques et toutes les entreprises du monde je suis bien content que parfois quelques marginaux les niquent bien comme ils faux .
allez ciao je vais consulter les autres articles
Signe onario ferrara