• La police saisit 20 kg d'héroïne à Metz




    Si les douanes sont habituées à faire de telles prises, pour les services de la Sécurité publique, c'est plutôt inhabituel. Après un long travail de surveillance, qui les a condui de Metz jusqu'en Hollande, les policiers de la sécurité départementale de la Moselle et du groupe d'intervention régionale de la Lorraine ont procédé cette semaine à la saisie de 20 kg d'héroïne à Metz. Le début de l'affaire remonte à la fin juin."Nous avons été avisés qu'un individu, déjà connu par nos services pour trafic de drogue et sorti depuis peu de prison, avait repris son activité délictuelle pour semble-t-il s'acquitter d'une dette", explique-on à l'état-major de la Direction départementale de la Sécurité publique (DDSP).
     
    La mise en place d'une surveillance rapprochée permet d'établir rapidement que l'individu entretient des contacts fréquents avec le gérant d'une entreprise locale d'enseignes publicitaires et un de ses employés. "Le 8 septembre, nous avons eu la certitude que notre suspect principal allait partir s'approvisionner en Hollande, poursuit la DDSP. Vingt fonctionnaires ont été mobilisés jour et nuit entre la frontière luxembourgeoise et Metz".

    Jusqu'au  9 septembre, jour de l'interpellation du suspect. "Il a été arrêté alors qu'il sortait un sac bleu de son coffre de voiture pour le transférer dans le coffre d'une autre voiture, un break, conduit par le gérant de l'entreprise". A l'intérieur du sac, les policiers découvrent 40 pains de 500 gr d'héroïne, soit 20 kg. Dans la foulée, ils perquisitionnent l'entreprise où ils découvrent également 8 pains de 50 gr de résine de cannabis et 70 grammes d'héroïne cachés dans un faux-plafond. Les trois individus, le suspect principal, le gérant et son employé, tous de nationalité ou d'origine turque, devaient être présentés cet après-midi, à l'issue de leur garde à vue, à un juge d'instruction du palais de justice de Metz en vue de leur mise en examen.


    source : lci


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  • La trajectoire des fous

     

    Ils ont tiré, souvent à l'arme de guerre, à vingt reprises !

    LIÈGE On ne sait trop qui, dans quelques mois, sera déclaré coupable de l'un ou l'autre des faits actuellement examinés par la justice liégeoise. Ce qu'on connaît par contre, et avec une certitude absolue, ce sont les crimes pour lesquels ils sont poursuivis : vingt-trois en tout, vingt d'entre eux ayant fait parler les armes !

    Ces vingt-trois faits ont été abordés ce jeudi par la cour d'assises de Liège. Abordés seulement dans le sens où chacun d'entre eux sera examiné dans le détail dans les semaines à venir. Une constante se dégage cependant de cette véritable trajectoire des fous : une violence extrême. En témoignent huit assassinats, bien sûr, mais aussi les deux morts et le blessé grave de l'attaque de Waremme, ces autres blessés lors de l'attaque de l'aéroport de Luxembourg, ces chargeurs entiers de fusils d'assaut vidés lors d'autres braquages réussis ou non de fourgons...

    À y regarder de près, il peut même sembler heureux qu'il n'y ait finalement pas eu plus de victimes lors de ces agressions. De victimes innocentes, s'entend, le braquage de Saint-Nicolas, par exemple, ayant vu un commerçant, simple témoin des faits, essuyer une rafale de kalachnikov !

    Tous ces événements ont évidemment débouché sur une très longue enquête policière. Une enquête d'une dizaine d'années qui ne peut se résumer en quelques minutes. Plusieurs heures d'audition seront donc nécessaires au seul policier liégeois impliqué depuis le début dans l'ensemble de ce dossier pour présenter son travail et celui de ses collègues belges, luxembourgeois et français.

    Pour lui aussi, tout a commencé le 12 janvier 1998 au petit matin par l'attaque du fourgon de Waremme. Suivront des dizaines de mois de recherches, de vérifications, d'interrogatoires et de surveillances. De désillusions aussi lorsqu'il s'apercevra, par exemple, de la trahison d'un de ses collègues bruxellois. Ce dernier, commissaire désormais déchu de la PJ, a en effet transmis aux principaux concernés les détails d'une enquête qui aurait dû conduire à leur arrestation.

    Ces années difficiles ont accouché des vingt-trois dossiers actuellement examinés par la cour d'assises de Liège. Pour les asseoir, quelque 375 déclarations des différents accusés, 250 confrontations et autres interrogatoires, 75 commissions rogatoires internationales et 250 perquisitions...

    source / dhnet / image d'illustration


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  • Quatre jeunes braqueurs

     

    Ils sévissaient dans le Brabant wallon et le Namurois

    NIVELLES Quatre jeunes originaires de l'est du Brabant wallon et du Namurois ont été arrêtés dans la nuit de mercredi à jeudi pour leur implication présumée dans plusieurs braquages commis dans de petits commerces du Brabant wallon.

    Depuis le 27 août, les exploitants de petits commerces de la région étaient la cible de deux individus encagoulés, gantés et armés qui visaient le tiroir-caisse sans s'en prendre physiquement à leurs interlocuteurs. Les magasins Night and Day ou Délitraiteur de Chaumont-Gistoux, Hamme-Mille, Grez-Doiceau, Mont-Saint-Guibert et, mercredi soir, de Limal ont été visés.

    Mercredi vers 22 h 30, deux individus sont rentrés dans un night-shop de la rue Joséphine Rauscent, à Limal, en réclamant la caisse. Ils ont aperçu tardivement deux clients, ce qui les a poussés à prendre la fuite. Ils ont été poursuivis par l'exploitant et les clients qui les ont vus s'approcher d'une voiture de couleur grise dans laquelle se trouvaient deux autres hommes. Se sentant repérés, ils se sont enfuis à pied alors que leur signalement était donné à la police.

    Interpellés, les occupants de la voiture ont affirmé se trouver là par hasard. Il s'agit de deux hommes nés en 1989, domiciliés à Jodoigne et Gembloux, bien connus des services de police. Leur alibi n'a pas été pris en compte par le juge d'instruction nivellois qui les a écroués.

    Les auteurs des braquages sont mineurs d'âge, respectivement nés en 1991 (un habitant de Walhain) et 1992 (un Jodoignois). Ce dernier est considéré comme particulièrement violent.



    source :  La Dernière Heure 2008


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  • <BTN_ESPACEMENT>

    Trafic de téléphones portables et d'argent dans une prison toulousaine

     

    Une perquisition en début de semaine au centre de détention de Muret, près de Toulouse, a entraîné plusieurs gardes à vues, dont celles d'un contremaître civil et d'un gardien. Ils sont soupçonnés d'avoir participé à un vaste trafic portant notamment sur des téléphones portables et de l'argent.

    Ni la gendarmerie, ni l'administration pénitentiaire, ni le procureur de la République de Toulouse n'ont souhaité commenter cette information, révélée jeudi matin par Europe 1. <BTN_NOIMPR>

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    </BTN_NOIMPR>

    Le procureur de la République, Michel Valet, a simplement indiqué qu'une information judiciaire était ouverte «depuis quelque temps» et qu'il s'agissait d'une enquête «au long cours», passée récemment «en phase plus active», sans autre précision.

    De source syndicale, on a indiqué qu'il s'agissait d'une «grosse affaire», précisant que «des quantités aberrantes d'argent, de téléphones portables et même d'images pédophiles» circulaient dans l'établissement.

    Le centre de détention de Muret, situé dans la banlieue sud de Toulouse et mis en service en 1966, accueille quelque 625 détenus en longue peine, pour un total de 634 places.

    Il dispose de 15.000 m2 d'ateliers dotés d'équipements modernes, dont des machines à commande numérique utilisées notamment dans la fabrication de pièces pour l'aéronautique et de meubles

     

    source : le parisien


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  • Le corps de la petite Rose a été retrouvé dans une rivière

     

    L’ÉPILOGUE que tout le monde redoutait est tombé. Hier en Israël, la police a repêché le corps d’une fillette qui était enfermé dans un grand sac de voyage. Il s’agit de Rose, cette petite Française de 4 ans et demi disparue depuis la mi-mai à Netanya où elle vivait avec sa mère, Marie-Charlotte, et son beau-père, Ronny Ron. 

    </BTN_NOIMPR>Cette découverte confirme déjà en partie les éléments rassemblés depuis des semaines par les enquêteurs. Ronny Ron, chauffeur de taxi, qui est également le grand-père paternel de Rose, avait avoué à la mi-août avoir tué l’enfant puis avoir placé son corps dans une valise, jetée dans le Yarkon, rivière qui longe Tel-Aviv. C’est précisément du Yarkon, dragué depuis plusieurs semaines, que les plongeurs ont remonté le cadavre de la fillette. Le chauffeur de taxi avait expliqué aux policiers avoir battu Rose dans un accès de rage alors qu’il se trouvait en voiture avec elle, le 12 mai. Depuis, le meurtrier présumé s’est rétracté à plusieurs reprises. Mardi encore, à l’occasion d’une audience au tribunal, Ronny Ron a lancé : « La dernière fois que j’ai vu Rose, elle était vivante. »

    «Je suis une mauvaise mère »

    Dans cette tragique affaire, il subsiste de nombreuses zones d’ombre. A commencer par le rôle joué par la propre mère de la fillette. Les enquêteurs israéliens soupçonnent Marie-Charlotte d’être impliquée dans la disparition de Rose. Arrêtée en même temps que Ronny Ron, la Française est depuis restée muette. « Je suis une mauvaise mère », a-t-elle juste indiqué. L’histoire dramatique de Rose est aussi celle d’une enfant ballottée entre deux parents biologiques et entre deux pays. Né le 3 octobre 2003, elle grandit avec sa mère, Marie-Charlotte, et son père, Benjamin, en Israël jusqu’à la fin 2004. Puis Marie-Charlotte tombe amoureuse de Ronny, père biologique de son mari. Le couple se sépare. Début 2005, le père rentre vivre en France avec Rose avant d’être soupçonné de maltraitances. Fin 2007, une décision judiciaire confie la garde de l’enfant à sa mère. De retour en Israël, la fillette ne trouvera jamais sa place au sein de la famille recomposée avec Marie-Charlotte et Ronny Ron. Un univers qui lui sera fatal.

    <BTN_ESPACEMENT>

    source : Le Parisien


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