• Un perpète vend du sexe

    Condamné pour double meurtre, il devient juriste en prison, puis... proxénète après sa libération

    BRUXELLES DSU, Service d'escadron spécial, chiens renifleurs pour stupéfiants, chiens renifleurs pour cadavre. La police est avisée : Francis Verzar est de retour. L'homme est dangereux.

    En 1991, il a été condamné à... perpétuité pour le double meurtre de diamantaires à Anvers. En 2001, il est libre. Et d'emblée, il replonge dans le milieu .

    Pourtant, pendant sa détention, Verzar avait fait preuve de volonté pour préparer sa réinsertion. Il avait même suivi un cursus universitaire, et cela dans le but de devenir... juriste. Si, si.

    Et puis, patatras. À sa sortie de prison, il marie une prostituée. Et forcément, dans ces cas-là, le mari profite des gains prostitutionnels de son épouse. Par le passé, ce profit était punissable par la loi. Depuis, cela a changé, comme l'a répété l'avocate de Verzar, Me Nathalie Buisseret, lors de sa plaidoirie.

    La police bruxelloise s'intéresse tout particulièrement au criminel à la suite d'une déclaration tonitruante d'une fille du milieu .

    Elle déclare que des filles sont séquestrées dans la cave de Verzar, qu'elles y sont maltraitées, voire même torturées. Suite à cela, c'est effectivement le branle-bas de combat avec la DSU et les chiens chez Verzar. Un seul hic : il n'y a pas de cave chez Verzar. Et c'est sur cet argument que Me Buisseret a plaidé, notamment, devant le tribunal.

    Son associé, lui, a relevé que la femme de Verzar insérait encore des annonces coquines dans un célèbre toutes-boîtes, et cela après son arrestation. Conclusion : elle n'était donc pas contrainte de se prostituer. Le tribunal tranchera d'ici à la fin de l'année.


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