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Un vieux cargo panaméen transportant 3,2 tonnes de cocaïne produite en Colombie et arraisonné aux larges des côtes guinéennes, des trafiquants grecs, des marins sierra-léonais et l'intervention de la marine de guerre française... Voilà, en résumé, le cadre d'un vaste réseau de trafiquants de cocaïne démantelé par les policiers de l'office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS). <btn_noimpr> </btn_noimpr>
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</btn_p> Le 2 juin, Georgios G., un ressortissant grec présenté comme l'un des principaux commanditaires de ce trafic a été interpellé dans un bar à Dakar (Sénégal) par les policiers de la sûreté urbaine. L'homme a été trouvé porteur d'un laisser-passer délivré par l'ex-président de la République de Guinée-Conakry...
«Il a été placé en détention en attendant son extradition vers la France, indique une source proche de l'affaire. Deux autres de ses compatriotes avaient été interpellés en mars et en avril au Mali et en Guinée-Conakry. Un de ces deux suspects a déjà été ramené en France avant d'être mis en examen par un juge d'instruction de la juridiction interrégionale spécialisée de Rennes (Ille-et-Vilaine). La drogue saisie devait alimenter le marché européen. La valeur de la marchandise saisie a été estimée à près de 96 millions d'euros.»
Tout commence, le 7 février 2008 lorsque le bâtiment de projection et de commandement de la marine française, «Le Tonnerre» intercepte un cargo battant pavillon panaméen, «Le Junior» à 300 kilomètres des côtes de la Guinée-Conakry. Les membres de l'équipage du bateau suspecté de transporter une grosse quantité de drogue tentent de se débarrasser de leur précieuse marchandise avant l'arrivée des commandos-marines. En vain. Les militaires saisissent finalement 3,144 tonnes de cocaïne avant d'escorter les trafiquants et leur drogue jusqu'au port de Brest (Finistère). Les investigations des policiers français permettent de mettre au jour un important trafic dirigé par plusieurs ressortissants grecs installés en Afrique de l'Ouest. Parmi eux figure André T., gérant d'une société d'import-export. Soupçonné d'être le financier de cette importation massive de cocaïne colombienne, il est interpellé, le 26 mars dernier à Bamako (Mali), en possession d'un faux passeport de Guinée-Bissau. Deux semaines plus tard, c'est au tour de Loannis Z. d'être arrêté à Conakry (Guinée-Conakry). «Ces trois hommes sont les principaux instigateurs de ce trafic, confie un enquêteur. Depuis plusieurs années, certains pays d'Afrique de l'Ouest servent de base de livraison pour les trafiquants occidentaux de cocaïne. La drogue, acheminée par bateau depuis le continent sud-américain, est ensuite transportée par voie terrestre vers l'Europe. L'ancien régime au pouvoir en Guinée-Conakry s'est notamment montré très complaisant avec les narcotrafiquants.»
*L'Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants
source : le parisien