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    Le procès Ferrara sombre dans une profonde confusion

     

    Le procès de l'évasion d'Antonio Ferrara a sombré mercredi dans une profonde confusion après la décision de plusieurs accusés, dont le braqueur italien lui-même, de récuser leurs avocats pour tenter de faire capoter la procédure.

    Au lendemain d'une bousculade générale dans le box entre gendarmes et accusés détenus, incident exceptionnel dans une cour d'assises, une demande de renvoi du procès a été soutenue par la majorité des accusés dans le sillage de ceux de Ferrara. <BTN_NOIMPR>

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    Ils ont estimé que la sérénité des débats n'était plus assurée après cette «explosion de colère», consécutive à l'interception par un gendarme d'un petit mot que Ferrara tentait de faire passer à l'un de ses avocats. Un mode de communication pourtant autorisé par la présidente Janine Drai.

    Après la suspension de mi-journée, la présidente a refusé le renvoi conformément au voeu du ministère public qui y voyait une «manipulation» de la justice par la défense.

    «Je demande à retourner dans ma cellule»


    «La cour n'a pas été témoin de la violence décrite par la défense», a dit la présidente à propos de l'échauffourée. «La sérénité des débats ne s'en trouve pas altérée», a-t-elle ajouté.

    Antonio Ferrara s'est alors saisi du micro : «En ce qui me concerne je récuse la totalité de mes avocats, je demande à retourner dans ma cellule, je refuse d'être jugé dans ces conditions».

    Des propos ponctués par de brefs applaudissements entraînant une évacuation du public.

    Après «Nino» Ferrara, braqueur multirécidiviste, déjà évadé deux fois de prison, son frère Diego, ainsi que Dominique Battini, Hamid Hakkar et Moussa Traoré ont affirmé qu'ils quittaient aussi le procès. «C'est plus possible», a lâché Battini. «J'm'en vais aussi», a grommelé Traoré.

    Incidents de procédure

    Pour empêcher ce départ groupé, la présidente a décidé de «commettre d'office» les avocats des cinq accusés, soulignant qu'ils risquaient des sanctions disciplinaires devant leur ordre en cas de refus.

    L'un de ces avocats a sollicité une suspension pour recueillir l'avis du bâtonnier de Paris, Me Christian Charrière-Bournazel.

    Ce dernier était attendu en fin de journée pour intervenir dans le débat, pour la troisième fois depuis l'ouverture du procès, le 2 octobre.

    Car le premier mois de procès --prévu sur deux-- a déjà été émaillé de nombreux incidents de procédure.

    Le 24 octobre, plusieurs avocats avaient déjà demandé, en vain, un renvoi, en jugeant la cour trop complaisante avec les policiers défilant à la barre et estimant que leurs clients n'avaient pas suffisamment droit à la parole. Des accusations dont Mme Drai s'est encore défendue mercredi.

    Selon un magistrat de la cour d'appel interrogé par l'AFP hors audience, le procès peut se poursuivre même si des avocats refusent d'être commis d'office.

    «Il y a de la jurisprudence très précise là-dessus, les débats peuvent se poursuivre», a-t-il dit, qualifiant les refus de commission d'office de «problèmes internes à la défense».

    «Il n'y a pas de procès possible aux assises sans avocat», a estimé en revanche un avocat de la défense.

    "Pour appuyer la demande de renvoi, la plupart des avocats ont dénoncé la longueur des audiences, la fatigue subie par leurs clients et leurs conditions de détention. «31 transfèrements (de prison) depuis cinq ans» pour Hamid Hakkar, des extractions «les yeux bandés, allongé sur une planche» pour Karim Bouabbas, ont dit leurs défenseurs.

    Du côté des parties civiles, Me Marie-Chantal Cahen a stigmatisé une opération «impulsée» par la défense «dans le cadre d'un bras de fer avec la cour d'assises pour obtenir ce qui n'avait pu être obtenu en douceur» le 24 octobre.

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    source : leparisien.fr

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  • Main basse sur les distributeurs de billets

     

     

    POUR METTRE LA MAIN sur un butin très important, un gang de malfaiteurs a procédé tout en douceur. Munis des clefs des coffres de distributeurs automatiques de billets, les malfrats sont parvenus à dérober, hier matin, près de 500 000 € dans trois agences bancaires de Seine-et-Marne. Les auteurs de ce coup particulièrement audacieux sont parvenus à leurs fins après avoir volé, quelques heures plus tôt, 130 trousseaux de clefs dans un centre-fort situé route de Noisy-le-Sec aux Lilas (Seine-Saint-Denis). <BTN_NOIMPR>

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    Tout commence dans la nuit de jeudi à vendredi. Vers 0 h 30, plusieurs hommes équipés de masses pénètrent dans un pavillon qui jouxte le centre-fort de la société Tass, qui approvisionne notamment les distributeurs automatiques de la Banque populaire, de la BNP et de la Bred. « Ils ont agi à l’ancienne, parpaing après parpaing, en s’en prenant à un mur mitoyen avec le centre-fort, indique une source proche de l’affaire. La cloison n’était pas très épaisse. Ils étaient très bien renseignés sur la présence de ces clefs et l’endroit exact où elles étaient entreposées. »

    « Ils n’ont peut-être pas fini de faire le tour des banques »

    Aucune alarme ne semble s’être déclenchée et l’alerte est donnée vers 5 h 30 à l’arrivée des premiers employés. Mais le gang a déjà traversé l’Ile-de-France pour se retrouver devant trois agences de la Bred à Noisiel, Brie-Comte-Robert et Lagny en Seine-et-Marne. Rapidement, les voleurs vident le contenu des coffres. Hier, le préjudice était estimé à près de 500 000 €. Des vérifications sont en cours sur un quatrième distributeur qui aurait pu être dévalisé par la même équipe à Antony (Hauts-de-Seine). Hier matin, la brigade de répression du banditisme (BRB) de la PJ de Paris a été chargée de l’enquête par le parquet de Seine-Saint-Denis. « Ce cambriolage n’a pas pu se passer sans complicité, estime un employé, chargé de recharger les distributeurs. Pour l’instant, on parle de quelques machines mais rien ne dit qu’il n’y en a pas eu davantage. »

    « C’est étonnant qu’ils n’aient pas pu ouvrir d’autres coffres, poursuit un proche de l’affaire. Ils ont réussi à dérober des clefs qui ouvrent 170 distributeurs de la région parisienne. Maintenant, ils n’ont peut-être pas fini de faire le tour des banques. Il est impossible de sécuriser toutes les agences concernées par ce vol. Les auteurs de ce cambriolage ont agi au bon moment : un vendredi, veille de week-end férié. »

    Coïncidence troublante, à 4 h 30, hier matin, à quelques rues du centre-fort, un incendie d’origine criminelle a ravagé une armoire technique de France Télécom, mettant hors circuit 1 500 lignes téléphoniques des Lilas. Des hydrocarbures auraient été déversés puis enflammés dans une chambre de raccordement de câbles. France Télécom se refusait, hier, à faire un lien entre les deux affaires.

    source : le parisien


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