• Une nouvelle organisation clandestine armée, le "FLNC 1976", a fait son apparition lundi en Corse, revendiquant 26 attentats et menaçant de représailles, au nom de la défense du "patrimoine foncier" corse, le publicitaire Jacques Séguéla s'il ne renonce pas à construire une vaste villa près de Bonifacio.

    Les attentats revendiqués ont visé notamment des résidences secondaires, des gendarmeries, des agences du Crédit Agricole et des bâtiments publics.

    "Notre terre est aujourd'hui en vente, les étrangers qui se l'accaparent doivent être avertis: ils risquent de payer un lourd tribut, aucun d'eux ne peut se considérer à l'abri", affirme, dans un communiqué adressé à Radio Corse Frequenza Mora (RCFM), le nouveau mouvement.

    Celui-ci se présente comme l'héritier du Front de libération nationale de la Corse, créé le 5 mai 1976, et souhaite la réunification du mouvement, actuellement divisé en deux branches rivales, le FLNC-Union des combattants et le FLNC du 22 octobre.

    Le "FLNC 1976" a également envoyé à RCFM des lettres de menace adressées à trois personnes, leur interdisant de poursuivre des constructions en cours à Cala Longa, en bordure de mer, près de Bonifacio. Les trois lettres sont adressées "au colon Jacques Séguéla", pour une résidence secondaire de 568m2, "au colon Marc Sulitzer", cousin de l'écrivain Paul-Loup Sulitzer, pour une villa de 2064m2, et "au colon Xavier Delsol", avocat lyonnais, pour une demeure de 348m2.

    "Nous vous interdisons de construire sur la zone de Cala Longa sur la commune de Bunifaziu. Si vous construisez, outrepassant cette interdiction, vous en assumerez les conséquences au niveau de votre sécurité", menace l'organisation clandestine.

    Ces courriers avaient été déposés à la mairie de Bonifacio puis transmis par le maire Jean-Charles Orsucci à la gendarmerie le 2 mai.

    L'affaire a été jugée suffisamment sérieuse par le parquet d'Ajaccio qui a ouvert une enquête de flagrance le 2 mai avant que le parquet antiterroriste de Paris ne se saisisse de l'affaire requalifiant les faits en "menaces sous condition en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes".

    "La France a manifestement programmé l'anéantissement du peuple corse pour livrer avec le concours de quelques élus carpettes notre patrimoine foncier aux appétits financiers", affirme encore le "FLNC 1976".

    Les trois futures villas de Cala Longa sont contestées devant la justice administrative par l'Association Bonifacienne Comprendre et Défendre l'Environnement (ABCDE).

    Selon Me Benoist Busson, avocat de l'association, ces trois projets sur un site vierge de construction engendrent "un mitage" qui contrevient au code de l'urbanisme.

    M. Séguéla a été contraint de suspendre la construction de sa villa par une ordonnance du tribunal administratif de Bastia, le 28 février. Une suspension cependant annulée par le même tribunal le 17 avril.

    Vincente Cucchi, présidente d'ABCDE, a comparé cette ordonnance à "un permis de bétonner". Une trentaine d'associations de défense de l'environnement, de syndicats et de partis politiques, regroupés en collectif, ont lancé le 24 avril une pétition demandant le respect de la loi littoral.

    ABCDE vient de saisir le Conseil d'Etat afin d'obtenir la suspension des travaux des villas de MM. Séguéla et Sulitzer.

    Les permis de construire de MM. Séguéla, Delsol et Sulitzer font aussi l'objet d'une requête en annulation devant la justice administrative.

    M. Séguéla, contacté lundi par l'AFP, n'a pas souhaité s'exprimer

    source : AFP


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  • Fraction nationaliste armée révolutionnaire<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    La Fraction nationaliste armée révolutionnaire (FNAR), quelquefois appelée Front national anti-radars, est un groupe terroriste français d'inspiration nationaliste-révolutionnaire, actif depuis avril 2007, revendiquant plusieurs attentats à l'explosif contre des radars automatiques en région parisienne.<o:p></o:p>

    Le nom de FNAR est pour la première fois apparu au grand public en décembre 2007, tout d'abord sur l'antenne de RTL, puis dans les différents quotidiens nationaux et l'AFP

    Dans un courrier daté du 7 mars 2008 et adressé à Paris Match, le 19 mars 2008, la FNAR revendique la destruction par explosif de 8 radars automatiques, et deux tentatives avortées. Le groupuscule demande à l'État, en échange de l'arrêt des destructions, le versement d'un impôt révolutionnaire de 4 millions d'euros, l'arrêt total de l'immigration, l'expulsion de tous les immigrés clandestins, un programme de relance de la natalité en France, une baisse de la répression routière et de la fiscalité et menace, si ses revendications ne sont pas prises au sérieux, de « choisir des cibles plus dangereuses pour les personnes et d'utiliser des appareils aux capacités plus vulnérantes ».<o:p></o:p>

    La FNAR a revendiqué 10 destructions ou tentatives de destruction de radars automatiques.<o:p></o:p>

    Les engins explosifs sont sommairement fabriqués à l'aide d'une minuterie reliée à un bocal de poudre explosive. Deux tentatives ont échoué en raison d'une mise à feu défaillante et les engins ont été désamorcés par les autorités.<o:p></o:p>

    En septembre et octobre 2007, deux lettres de revendication furent envoyées au Ministère de l'Intérieur, photos à l'appui, qui n'ont pas été rendues publiques.<o:p></o:p>

    L'enquête est menée par la Sous-direction antiterroriste (SDAT) de la direction centrale de la police judiciaire. Cette dernière affirme que les bombes retrouvées au pied des radars sont très rudimentaires[].<o:p></o:p>

    Les enquêteurs ont déclaré disposer « dans cette affaire d'éléments de police technique et scientifique grâce aux tentatives ratées ».<o:p></o:p>

    Les attaques de la FNAR ont eu lieu dans les départements suivants : l'Oise, le Val-d'Oise et les Yvelines. Ces attaques sont donc concentrées au nord-ouest de la région parisienne.<o:p></o:p>

    • 3 avril 2007 : Tentative d'explosion d'un radar situé à Aumont-en-Halatte sur la D330, entre Chantilly et Senlis. La charge n'explose pas, et les services de déminage la désamorcent après avoir coupé la circulation dans les deux sens pendant plusieurs heures. <o:p></o:p>
    • 6 juin 2007 : explosion d'un radar à Aumont-en-Halatte, le même que lors de la tentative d'avril. <o:p></o:p>
    • 11 décembre 2007 : tentative d'explosion d'un radar à Baillet-en-France sur la D104. La charge est découverte par une équipe de maintenance routière et désamorcée. La bombe était constituée d'un système de minuterie et d'un bocal contenant du TATP (triperoxyde de triacétone). <o:p></o:p>
    • 23 décembre 2007 : explosion d'un radar près de Conflans-Sainte-Honorine, le même que le 27 octobre, après qu'il eut été réinstallé. <o:p></o:p>
    • 2 février 2008 : explosion d'un radar sur la D1001, près de Puiseux-le-Hauberger. L'appareil est complètement désintégré, et des morceaux de métal vont se ficher dans la carrosserie d'une voiture passant à proximité. Selon un enquêteur, « le capot a été endommagé. Il s'en est fallu de peu pour que le pare-brise ne vole en éclats. » <o:p></o:p>
    • 4 mars 2008 : explosion d'un radar à Péroy-les-Gombries près de Senlis sur la N2. Le radar de Péroy est hautement symbolique, puisque étant le millième radar automatique installé en France, et le plus rentable du département : en 2006, il avait permis de verbaliser 27 847 automobilistes. <o:p></o:p>
    • 2 mai 2008 : explosion d'un radar dans la nuit du 2 au 3 mai 2008 à Saint Gervais (Val d'Oise ) <o:p></o:p>

    Le logo de la FNAR est représenté par une étoile blanche dans un cercle rouge encadré de noir. Un fusil d'assaut de type AK-47 (Kalachnikov) y est représenté. Les lettres FNAR sont inscrites en noir au devant de l'image. Le logo se rapproche assez de celui de la Fraction armée rouge organisation révolutionnaire d'extrême gauche qui opéra en Allemagne de l'Ouest pendant les années 1970 et 1980.<o:p></o:p>

    Le nom, le logo, et les thèmes revendicatifs de la FNAR indiquent clairement une appartenance à la mouvance nationaliste-révolutionnaire, regroupant des thématiques d'extrême gauche antilibérale et d'extrême droite populiste <o:p></o:p>

    Pour Gérard Gachet, porte-parole du Ministère de l'Intérieur, « tout ça n'est pas d'une grande logique et nous essayons de nous y retrouver dans ces revendications un peu étranges [...] Nous les considérons comme potentiellement dangereux ».<o:p></o:p>

    Les poseurs de bombes réclament 4 millions d'euros de rançon (impôt révolutionnaire) à l'État et souhaitent

    • « La suppression des radars automatiques, moins de répression et un programme de responsabilisation des conducteurs. » <o:p></o:p>
    • « Une baisse progressive et significative de la fiscalité. » <o:p></o:p>
    • « Un contrôle étatique des prix des biens de première nécessité et des loyers. » <o:p></o:p>
    • « Rétablir le pouvoir du gouvernement sur celui du patronat (et non l'inverse). » <o:p></o:p>
    • « La transparence financière des grands groupes industriels. » <o:p></o:p>
    • « L'arrêt total de l'immigration, le renvoi de tous les clandestins. » <o:p></o:p>
    • « Un programme de relance de la natalité française.»

     

    Le 27 mai 2008 un homme se revendiquant de ce groupuscule, a été grièvement blessé à Clichy-La-Garenne en manipulant un engin.

     

      Extrait d'artcile du parisien

     

    POSTIER sans histoires, Frédéric Rabiller ruminait intérieurement une révolte sourde. Volontiers décrit comme « calme » et « discret », cet employé du centre de tri de Nanterre de 29 ans est aujourd'hui soupçonné d'avoir fait sauter douze radars aux quatre coins de l'Ile-de-France depuis un an. Hier, alors que Frédéric était entre la vie et la mort, ses amis exprimaient leur stupéfaction.

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    « J'ai d'abord cru à un canular », confie Manuel, un de ses copains de la Poste.

    Originaire de l'ouest de la France, Frédéric avait posé ses valises en région parisienne en 2000 pour intégrer la Poste. Employé de nuit à Nanterre, il est d'abord hébergé dans un foyer. « On habitait ensemble, indique Manuel. Comme moi et beaucoup de provinciaux venus à Paris, il était solitaire et renfermé. On allait dîner au restaurant ou boire un verre, mais jamais faire de grosses fêtes. »

    Célibataire, le postier avait ensuite intégré un deux-pièces de Clichy, propriété de la Poste. Ses proches ne lui connaissaient pas de petite amie. « Il recevait peu et rentrait presque tous les week-ends dans sa région », avance un de ses proches. « Il allait faire laver son linge chez ses parents », croit savoir un voisin. Professionnellement, Frédéric avait fait un détour de deux ans par la plate-forme de Gonesse (Val-d'Oise) avant de revenir à Nanterre. Entre-temps, il avait gagné ses galons de pilote-machine. « Il n'a jamais fait parler de lui en mal », avance-t-on à la direction de la Poste. Gros fumeur, Frédéric Rabiller était un grand amateur de jeux vidéo. « Il passait pas mal de temps sur Internet », ajoutent plusieurs de ses amis. « Son appartement était en désordre mais je n'y ai jamais rien vu de bizarre », assure Manuel. Lui qui s'est rendu à Clichy à plusieurs reprises n'a jamais remarqué la présence d'armes ni de documents subversifs.

    « Il avait des idées politiques arrêtées, mais rien d'extrême »

    Derrière sa discrétion, Frédéric cachait une colère dont ses proches avaient perçu l'existence. « C'était clairement un mec révolté mais animé d'une colère rentrée », décrypte un de ses collègues syndicalistes. La semaine dernière, Rabiller avait détonné en se rendant à son poste vêtu d'un tee-shirt de la RAF (NDLR : plus connu sous le nom de Bande à Baader. Le groupuscule terroriste d'extrême gauche Fraction Armée rouge avait commis plusieurs attentats en Allemagne dans les années 1970). « Il m'avait dit qu'un jour il faudrait tout faire péter, poursuit le syndicaliste. Mais des gens qui disent ça, j'en entends tous les jours. Même s'il était hostile au gouvernement, c'étaient plutôt des propos anodins. »

    Incapables d'imaginer qu'il puisse un jour passer à l'acte, ses camarades sont abasourdis en apprenant qu'il est sans doute l'auteur des revendications d'extrême droite qu'il utilisait dans les courriers du Fnar. « Il avait des idées politiques arrêtées, certes, mais rien d'extrême », juge Manuel, qui n'avait jamais relevé l'intérêt de Frédéric pour Hitler et la mouvance néonazie. « C'est ça qui m'étonne le plus, enchaîne son collègue syndicaliste. Il n'avait pas hésité à débrayer quand on s'était battu contre une chef accusée de comportement raciste. » Facilement influençable, Frédéric Rabiller s'était manifestement fabriqué une idéologie révolutionnaire guère cohérente. Quant à son hostilité aux radars, elle a parfois alimenté les conversations au centre de Nanterre. « Il râlait souvent là-dessus, explique Manuel. Moi aussi, je suis remonté quand je me fais flasher, mais de là à les faire sauter... »

     

    DES POLICIERS CACHÉS, à demi-enterrés, à proximité des radars. Des caméras chargées de surveiller ces mêmes cabines. Depuis plusieurs semaines, la direction centrale de la police judiciaire mobilisait d'importants moyens humains et techniques pour venir à bout du Fnar et tenter de prendre le ou les artificiers en flagrant délit.

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    Ce week-end d'ailleurs, un dispositif devait encore être mis en place sur des cabines du nord de la région parisienne où le Fnar avait l'habitude de frapper. Le 2 mai pourtant, alors que de nombreux policiers veillaient discrètement sur plusieurs points de la région, le radar automatique de Saint-Gervais (Val-d'Oise), dans le Vexin, était pulvérisé. Cette nuit-là, il était le seul à ne pas être surveillé, ce qui n'avait pas manqué d'étonner, voire d'agacer certains enquêteurs, usés par une traque longue de plusieurs mois.

    Quand l'antiterrorisme s'empare du dossier Fnar. C'est en septembre 2007 que la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire est officiellement saisie d'une première série d'attentats commis contre des radars. A l'époque, le grand public découvre ce curieux « Front antiradar » qui surprend, amuse, parfois séduit une partie de l'opinion. Les enquêteurs, eux, n'ont aucune envie de rire car ils savent que les actions de ce groupe n'ont rien à voir avec les actes de vandalisme fréquents sur ces appareils. A l'époque, le Fnar a déjà envoyé des courriers de revendication au ministère de l'Intérieur dans lesquels il demande une rançon de 4 millions d'euros. Surtout, il a prouvé sa capacité opérationnelle depuis un premier attentat raté sur une cabine de l'Oise, le 3 avril 2007, en faisant sauter d'autres appareils dans le Val-d'Oise et dans l'Eure.

    D'étranges références d'extrême droite et d'extrême gauche. Comme indices, les enquêteurs disposent des engins qui n'ont pas explosé et des courriers siglés du Fnar. Des lettres disséquées mot par mot par des experts qui relèvent le paradoxe des termes employés. « Il y a du vocable d'extrême gauche mélangé à des idées d'extrême droite », relate à l'époque un enquêteur. Même l'appellation Fnar change. Le « Front national antiradars » devient la « Fraction nationaliste armée révolutionnaire ». Une kalachnikov et une étoile en guise de logo achèvent de semer le trouble. « Ces détails nous ont permis d'exclure de façon quasi certaine l'existence d'une organisation structurée. Il y avait trop d'incohérences », rappelle une source judiciaire. Malgré tout, des vérifications sont logiquement opérées dans les mouvances en question.

    La piste d'un homme seul. Dès le début de l'année, les enquêteurs avancent une hypothèse qui peut paraître surprenante : le Fnar se résumerait à un seul membre. Pour étayer cette option, les policiers disposent d'un élément technique : la même empreinte ADN a été retrouvée sur deux engins différents. Ils pensent aussi que c'est une « logistique simple » qui rend insaisissable ce « commando ». Quant au discours désordonné, il valide la possibilité d'un « individu isolé ». « On peut penser que cet homme s'était lancé dans une aventure personnelle, presque intime, qui évoluait au gré de la médiatisation de ses actions », lâche un policier. Les enquêteurs évoquent même un profil de suspect : « Ancien flic, ancien militaire ou ancien démineur ».

    La crainte d'une dérive plus violente. Le dernier courrier de revendication du Fnar envoyé à « Paris Match », en mars, évoque la possibilité d'une radicalisation des actions. Il y est question d'autres cibles « plus dangereuses pour les personnes » et d'appareils « aux capacités plus vulnérantes ». Inquiets, les enquêteurs pensent que le FNAR est entré dans une logique plus « jusqu'au-boutiste ». Coïncidence, à l'occasion de l'avant-dernier attentat, on frôle le pire. Lors de l'explosion de ce radar piégé, un morceau vient se ficher dans la calandre d'un véhicule qui passe à ce moment-là. « Nous savions que l'aventure pouvait très mal se terminer, analysait hier un policier. Pour un passant, mais aussi pour celui qui posait la charge. »


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  • AZF est le nom d'un groupe terroriste qui a menacé d'attentats le réseau ferroviaire de la société française SNCF depuis février 2004 (avec une demande de rançon de 4 millions d'euros et de 1 million de dollars US. La police tchèque, en mars 2003, fut confrontée au même type de chantage dans la région d'Olomoc.

    Plus de 10 000 cheminots sont alors mobilisés pour examiner les 32 000 km de voies que compte le réseau ferré français. La première bombe retrouvée sur la ligne Paris-Toulouse dans la commune de Folles au Nord de Limoges, sur les indications du groupe terroriste, contient un mélange de 2,5 kg de fioul et de nitrate d'ammonium. Elle a été retrouvé juste à côté d'un embranchement d'un petit bout de voie ferrée de 5 km vers le secteur du stockage de l'uranium de la COGEMA à Bessines.

    La police, au courant depuis plusieurs mois de l'existence de ce mystérieux groupe terroriste, affirme ne pas avoir transmis l'information pour éviter un mouvement de panique et pour ne pas nuire à son enquête. La police et les terroristes se contactent par petites annonces codées publiées dans certains grands journaux comme Libération C'est un journal du Sud-Ouest, la Dépêche du Midi, qui révèle l'information en février 2004, juste au moment des élections régionales.

    Une deuxième bombe est retrouvée près de Troyes, à Montiéramey en pleine campagne près du bois du Grand Orient, peu avant que le groupe annonce une trêve unilatérale (24 mars 2004). Le communiqué d'AZF annonce : « conscient de ses faiblesses technologiques, logistiques et autres, AZF suspend son action durant le temps nécessaire pour y remédier… Sans rancune et à bientôt ! ».

    En octobre 2004, un groupe AZF, sans qu'il soit possible de déterminer s'il s'agit du même, menace plusieurs sociétes agroalimentaires, parmi lesquelles Coca-Cola, d'empoisonner leurs produits si une rançon ne lui est pas remise.

    Le 24 mars 2005, il est fait état de nouvelles menaces du groupe AZF pour mai 2005 en vue d'une extorsion de fonds. Le groupe terroriste change la forme de son logo et envoie ses menaces avec un détonateur à la présidence de la République et au ministère de l'Intérieur.

    Le 18 avril 2006, un engin artisanal qui pourrait avoir quelques points communs avec le deuxième type de bombes décrit par le premier Groupe AZF dans une de ses lettres est retrouvé sur la ligne TGV à St-Sylvain d'Anjou.

     


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