• Des jeunes néonazis écroués et un arsenal saisi

    Des jeunes néonazis écroués et un arsenal saisi

     

    Saint-Michel-sur-Orge (Essonne)

    LEURS IDEES font froid dans le dos. Et il ne s'agit pas de quelques illuminés. Ce sont des jeunes « dangereux », selon le parquet d'Evry (Essonne), qui disposaient d'un arsenal d'armes de guerre.

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    Deux leaders et un membre du groupuscule néonazi Nomad 88 ont été interpellés ce week-end en Essonne suite à une fusillade mercredi. Ils ont été mis en examen hier pour organisation d'un groupement armé, importation, transport, détention et dépôt illicite d'armes de guerre en bande organisée. Deux d'entre eux sont également poursuivis pour tentatives d'assassinat et ont été placés en détention. Ils encourent la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir tiré mercredi soir des rafales de 9 mm au pistolet-mitrailleur sur des passants dans un quartier de Saint-Michel-sur-Orge (Essonne). Une trentaine de douilles jonchaient le sol.

    « La vengeance »

    Un acte terrible, mais qui, par miracle, n'a fait aucune victime. Le motif ? « La vengeance », selon les protagonistes. Cédric, 20 ans, scolarisé au lycée Léonard-de-Vinci à Saint-Michel se plaignait d'être harcelé par d'autres jeunes, d'origine étrangère. Pour régler ses comptes, l'élève appelle un ami, Camille, 23 ans, d'Epinay-sur-Orge. Tous deux décident de faire une « descente » dans le quartier. La fusillade se fera en plein jour, avec des tirs à hauteur d'homme. Le complice du duo, un dessinateur industriel infirme de 24 ans, a été chargé de détruire la voiture qui a servi ce soir-là. Fiché comme lié à un groupe de supporteurs radicaux du PSG, il a été interpellé samedi à Savigny-sur-Orge.

    La veille, les policiers avaient arrêté Cédric en possession d'un couteau, au lycée. Chez lui à Sainte-Geneviève-des-Bois, les policiers mettent la main sur de la littérature extrémiste. Très vite, il va mettre en cause Camille, l'auteur présumé des tirs, interpellé dans la foulée. Ce magasinier vit de petits boulots. Entre un père chercheur souvent absent, une mère décédée et une grand-mère faible, le garçon est plus ou moins livré à lui-même. Il aurait versé dans l'idéologie nazie, notamment à cause de contacts sur Internet. Dans la maison familiale, les enquêteurs ont retrouvé de la documentation nazie, des croix gammées, mais aussi des armes, des produits chimiques type acide chlorhydrique, acétone et des mèches. Son arrestation n'a guère surpris dans le voisinage. Ses idées étaient connues. Voilà quelques semaines, il s'était heurté à des Africains qui passaient devant sa porte. « Il faut l'arrêter, confie un parent éloigné. J'ai déjà essayé de le raisonner, mais il n'entend rien. »

    Lors de sa garde à vue, il a révélé l'existence d'un arsenal, dans un entrepôt désaffecté du département. Une dizaine d'armes de très gros calibre, type Kalachnikov ainsi que des munitions en quantité ont été saisies. « Une prise exceptionnelle pour un département comme l'Essonne », selon une source proche de l'enquête.

    Voila des fachos de moins ...

    source : LCI


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