• L'ange de la mort a fait au moins 3 victimes en Belgique

    L'ange de la mort a fait au moins 3 victimes en Belgique

    Françoise Navez a fait au moins trois victimes au home Les Amarantes de Loverval

    LOVERVAL Combien de victimes l'ange de la mort de Loverval a-t-elle assassinées ? Pour l'heure, on sait que Françoise Navez, une infirmière de 46 ans qui officiait au home Les Amarantes est soupçonnée de deux assassinats et d'une tentative sur trois pensionnaires de cette ancienne seigneurie installée sur le Route de Philippeville.

    L'affaire début en février 2007 lorsque Julia Tricot, 81 ans, est admise à l'hôpital pour hyperglycémie. Un taux de sucre dans le sang qu'aucune pathologie ne peut expliquer.

    Quelques jours plus tard, Mme Tricot décède mais son médecin fait le lien avec un autre cas, celui d'Yvette Vandemergel, 86 ans, admise six mois plus tôt avec des symptômes identiques. Originaire du même home, cette patiente sera sauvée pour décéder trois mois plus tard d'une cause apparemment indépendante.

    Une enquête est ouverte et rapidement, Françoise Navez est soupçonnée. Souffrant, dit-on, de problèmes de boisson, elle nie les faits et rejette la faute sur un veilleur de nuit qui sera bien vite innocenté. En congé de maladie depuis plusieurs mois, l'infirmière est écartée du home Les Amarantes et retrouve de l'emploi dans le Namurois, toujours dans le secteur médical.

    Les enquêteurs, eux, dépoussièrent un autre dossier : celui de Simone Georges, une autre pensionnaire décédée en février 2007, la même semaine que Mme Tricot.

    Réinterrogée la semaine dernière, Françoise Navez finit par craquer et avoue avoir injecté de l'insuline à au moins deux patientes, "pour abréger leurs souffrances" .

    Le juge d'instruction Pierre Hustin l'a donc inculpée et placée sous mandat d'arrêt pour deux assassinats et une tentative.

    Ce lundi, la chambre du conseil de Charleroi a prolongé ce mandat d'un mois.

    Pour l'heure, on ignore si l'ange de la mort de Loverval a pu faire d'autres victimes. En février 2007, plusieurs décès ont endeuillé Les Amarantes. Ceux-ci étaient attribués à une épidémie de grippe, mais l'enquête se poursuit. Des exhumations ne sont pas à écarter, même si l'insuline est quasi indétectable sur un cadavre.

    Du côté du home qui abrite environ 90 pensionnaires, la nouvelle direction installée depuis vendredi dernier s'abstient de tout commentaire.


    source : DH


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