• Onze ans ferme pour le meurtrier des Champs-Elysées

    Onze ans ferme pour le meurtrier des Champs-Elysées

     

    La cour d'assises de Paris a condamné, dans la nuit de jeudi à vendredi, Jean-Michel Imakhlaf à 11 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Zakaria Babamou, 18 ans, tué à l'arme blanche sur les Champs-Elysées à l'automne 2004.

    Après une «embrouille» autour d'un téléphone portable avec d'autres jeunes dans un square des Champs-Elysées, Zakaria Babamou était revenu avec des amis et une bagarre avait opposé les deux bandes. <BTN_NOIMPR>

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    Il avait été poignardé dans le dos par Jean-Michel Imakhlaf alors qu'il s'enfuyait, s'effondrant une centaine de mètres plus loin tandis que ses agresseurs s'enfuyaient de leur côté.

    Lors de son réquisitoire, l'avocat général Philippe Bilger avait demandé à la cour de requalifier les faits en «coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner». Pour sanctionner ces faits, punissables d'un maximum de 15 ans, il avait requis 10 ans de réclusion.

    La cour a finalement maintenu la qualification de «meurtre» et prononcé une peine de 11 ans.

    En revanche, elle a suivi M. Bilger pour les trois autres accusés. David Buhot et Eddy Blatier ont été acquittés du chef de «non assistance à personne en danger». Le premier a été condamné à deux ans de prison avec sursis assorti d'une mise à l'épreuve durant trois ans pour «violences en réunion» et le second à deux mois ferme pour «menaces avec arme».

    Une amie du groupe, qui avait caché la dague de 40 cm avec laquelle avait été commis l'homicide, a écopé de six mois avec sursis.

    Face à une défense qui affirmait que la victime avait elle-même pris l'initiative de l'agression, l'avocat de la famille Babamou, Me Henri de Beauregard, avait brocardé ces «mensonges», recommandant à la cour de ne juger «que sur du solide», «la plaie de 20 centimètres dans le dos d'un gosse d'à peine 18 ans».

     

    source : le parisien


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