• Opération anti-dealers à Sevran

    Quelque 350 policiers ont été déployés dans le quartier des Beaudottes à Sevran (Seine-Saint-Denis) ce mercredi soir.

    Quelque 350 policiers intervenaient mercredi soir dans le quartier des Beaudottes à Sevran (Seine-Saint-Denis), récemment décrit dans une note des Renseignements généraux (RG) comme étant «sous la coupe réglée» de trafiquants de drogue.

    L'opération menée par des policiers de la sécurité publique, de la police judiciaire du 93 et de Paris, et le Groupe d'intervention régional (GIR), a donné lieu à «plusieurs interpellations».

    Le quartier a été entièrement bouclé, ses accès filtrés pendant que des policiers pénètrent dans «une vingtaine de cages d'escaliers» de cette cité connue depuis des années pour être une plaque tournante du trafic de drogue de l'Est-parisien, et qui était en 2008 dans une «situation explosive», selon les RG.

    L'objectif des policiers est notamment de prendre le contrôle des appartements utilisés comme cache ou laboratoire de drogue.


    L'opération, qui se déroule en présence du préfet et du procureur de la République de Bobigny, «est le résultat des enquêtes menées depuis des mois» dans le cadre du Groupe local de traitement de la délinquance (GLTD) antidrogue, opérationnel depuis septembre 2007 à Sevran, a expliqué la source.

    Une note des Renseignements généraux (RG) datée du 1er avril avait décrit ce quartier HLM rénové de 10.000 habitants, classé en zone urbaine sensible, «sous la coupe réglée» d'une «minorité de délinquants». Elle avait été rédigée après le départ fin mars des onze gardiens et trois employés de l'unique bailleur des Beaudottes, Immobilière 3F (1.200 logements aux Beaudottes), trop exposés. Le bailleur avait recensé 18 agressions physiques sur ses personnels depuis août 2006.

    La préfecture avait convoqué le 9 avril une réunion d'urgence sur le quartier, au cours de laquelle le principe d'un système de vidéosurveillance avait été arrêté et une série de moyens renforcés. Le bailleur estime à «au moins 4» les appartements squattés par des dealers, qui se conduisent en maîtres dans certaines parties communes et «pourrissent la vie de toute la cité».

    source : le parisien


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