• Quatre tableaux de maîtres dérobés pour 112 M€

     

    Pour la première fois, les voleurs de toiles de maître ont utilisé des armes !

    ZURICH Cézanne, Degas, Van Gogh et Monet et deux Picasso... en moins d'une semaine, six tableaux de maîtres ont été dérobés en Suisse ! Mais c'est sans nul doute le vol commis ce dimanche qui est le plus exceptionnel. Non seulement par le montant des biens volés mais aussi par la méthode ! Les malfrats n'ont pas hésité à utiliser des armes à feu. Une première.

    La série noire a donc débuté, au bord du lac de Zurich, mercredi dernier. Deux Picasso, deux peintures à l'huile, Tête de cheval (1962) et Verre et pichet (1944), ont été dérobés dans le Seedamm-Kulturzentrum à Pfaffikon. Ils sont estimés à 3 millions d'euros. Un petit montant si l'on en juge par le magot remporté par les malfrats qui se sont attaqués dimanche à quatre toiles de maîtres estimées à 112 millions d'euros !

    Ici, les malfrats étaient loin des héros des films américains, qui par leurs prouesses d'acrobates arrivaient à décrocher des oeuvres d'art. Non, au contraire, pour la première fois, les voleurs n'ont pas hésité à sortir des armes à feu pour détenir les oeuvres détenues par Emil Georg Buhrle, Cet industriel zurichois qui possède une des plus prestigieux musées privés d'Europe.

    Peu avant 16 h 30, les trois hommes cagoulés et armés ont fait irruption dans le musée. Dès leur entrée, les braqueurs ont été très clairs sur leurs intentions : ils ont braqué les visiteurs et le personnel du musée en les forçant à se coucher sur le sol. Les quinze victimes ont obéi aux ordres. Une sage décision puisque personne n'a été blessé.

    Suivant un plan bien défini, chacun a alors joué son rôlé. Pendant que l'un des malfrats tenait en respect les personnes présentes dans le hall, les deux autres décrochaient chacun deux tableaux dans une salle d'exposition du rez-de-chaussée : Garçon dans une veste rouge (1888-1890) de Paul Cézanne, Marronnier en fleurs (1890) de Vincent Van Gogh, Champ de coquelicots près de Vétheuil (1880) de Claude Monet et Ludovic Lepic et ses filles (1871) d'Edgar Degas... Le tout estimé, rappelons-le à 112 millions d'euros !

    Selon le directeur de la collection les voleurs n'ont pas pris d'autres tableaux parce qu'ils ne pouvaient tout simplement pas en porter plus ! "Les toiles étaient encadrées et sous verre, donc assez lourdes".

    Tout est allé très vite. Les malfrats ont chargé leur butin dans un véhicule blanc qui se trouvait devant le musée avant de prendre la fuite de manière spectaculaire puisque les peintures dépassaient en partie du coffre du véhicule !

    Le braquage n'a duré que trois minutes

    doc TV : http://www.zoomin.tv/videoplayer/index.cfm?id=276332&mode=normal&quality=2&pid=dhnet


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