• Sept personnes jugées pour enlèvement, torture et vols de fret

    Le procès de six hommes et une femme, âgés de 24 à 43 ans, poursuivis pour avoir séquestré et torturé un employé d'une entreprise de transports, et commis trois vols de fret avec arme en 2002, s'est ouvert devant la cour d'assises de l'Essonne.

    Deux accusés comparaissent détenus, et encourent la réclusion criminelle a perpétuité après avoir déjà été condamnés pour vol à main armée. Les cinq autres comparaissent libres.

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    Trois accusés sont poursuivis pour avoir enlevé, séquestré et torturé un employé d'une société de transports dans le but de détourner un chargement de camion, et deux autres pour complicité.

    Après avoir été emmené de force dans une voiture, dans la nuit du 23 au 24 avril 2002, l'employé de 43 ans avait été séquestré toute une nuit dans un appartement.

    Il avait été frappé aux jambes avec une masse, brûlé avec un fer à repasser et s'était fait tirer dessus avec un pistolet à grenaille, notamment sur les parties génitales. Questionné toute la nuit sur son activité professionnelle et sur la possibilité de détourner un chargement, il avait été libéré le lendemain dans l'après-midi, après avoir promis d'agir comme il lui avait été demandé.

    Lors de l'instruction, certains accusés avaient avancé que l'employé avait déjà été impliqué dans des détournements de fret, ce qui n'a pas été confirmé par l'enquête.

    Selon son avocate, Me Julie Bonnier-Hamon, la victime souffre de séquelles physiques, au niveau des jambes, et psychologiques. Une incapacité totale de travail (ITT) d'un an lui a été délivrée, selon Me Bonnier-Hamon. Il aurait également subi des pressions venant vraisemblablement de l'entourage des accusés. Il devrait être entendu lundi matin.

    La cour s'est penché mardi après-midi sur la personnalité des accusés, dont certains ont été condamnés à plusieurs reprises pour divers faits de délinquance. D'autres n'ont pas d'antécédents judiciaires.

    La jeune femme de 32 ans, poursuivie pour complicité de séquestration et actes de tortures et de barbarie, a évoqué à l'audience la "parenthèse" dans sa vie que représentait l'époque des faits.

    Trois vols de fret avec armes, commis entre janvier et mars 2002 entre Saint-Michel-sur-Orge et Brétigny (Essonne), à Bondoufle (Essonne) et Lieusaint (Seine-et-Marne), sont également reprochés aux accusés. Le premier portait sur une cargaison de vêtements de marque Lacoste, les deux autres sur des téléphones portables et des accessoires.

    Le préjudice atteignait au total environ 107.000 euros.

    Les qualifications pénales retenues au début de la procédure relevaient du tribunal correctionnel, mais les faits ont été requalifiés au cours de l'instruction, ce qui explique le délai conséquent entre la commission des faits le procès, pour des problèmes de procédure.

    Le verdict est attendu le 16 novembre.


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