• Un temoin met en cause la police

    Grasse : un témoin met en cause la police<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Un témoin a mis la police en cause dans le décès d'un homme de 22 ans, interpellé vendredi à Grasse, dans les Alpes-Maritimes, après une altercation avec les employés d'une banque où il était venu retirer de l'argent, a indiqué dimanche le journal Nice-Matin. "Il avait la face contre terre, trois policiers sur lui, j'ai entendu le jeune homme dire qu'il ne pouvait plus respirer, il était violet. Un des trois policiers lui a donné des coups de poing", a raconté à Nice-Matin ce témoin, maître chien à Cannes. Ce témoin a déclaré avoir protesté et avoir été conduit au commissariat. "Là, dans une petite pièce, j'ai entendu les policiers s'affoler et une femme dire : ‘il est en train de faire un arrêt cardiaque, appelez les pompiers'", a poursuivi le témoin, qui a été relâché dans la soirée.
     
    Plusieurs centaines de personnes -entre 500 et 600 selon la police, un millier selon les organisateurs- ont défilé silencieusement dimanche à Grasse en hommage au jeune homme. Devant le cortège, une banderole proclamant "bavure policière, assassins". Une jeune femme, témoin de l'interpellation, a indiqué à la presse en marge de la manifestation que le jeune homme avait été maintenu à terre durant une vingtaine de minutes lors de son interpellation par plusieurs policiers, dont l'un lui serrait fortement le cou. "Il ne se défendait pas, il était sur le sol, complètement à l'envers, comme s'il était déjà parti. Quand ils l'ont mis dans le coffre de la voiture, menotté, on aurait dit une guimauve", a-t-elle dit.
     
    La police a démenti que le jeune homme ait été placé dans le coffre de la voiture de police. Le préfet des Alpes-Maritimes a indiqué dans un communiqué que l'homme s'était violemment opposé à son interpellation, durant laquelle deux policiers ont été blessés. L'un a été hospitalisé pour une fracture de la clavicule. Selon ce communiqué, il a été victime d'un malaise et les services de secours ont été aussitôt avisés. "Aucun élément ne permet actuellement de mettre en cause l'action des fonctionnaires" de police, a-t-il ajouté. Une autopsie aura lieu mardi. Des policiers de l'IGPN sont sur place. <o:p></o:p>

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    Source : LCI<o:p></o:p>


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