• Une autoroute sondée pour retrouver le corps de Cécile

    Une autoroute sondée pour retrouver le corps de Cécile

    Avec un radar capable de détecter des cavités à plusieurs mètres sous terre, les gendarmes vont se lancer à la recherche du corps de Cécile Vallin dans les fondations de l'A 43. Cette lycéenne avait disparu non loin du chantier de cet axe routier en juin 1997.

    C'EST peut-être l'opération de la dernière chance pour percer le mystère de la disparition de Cécile Vallin, cette lycéenne de 17 ans et à demi-volatilisée à la sortie de Saint-Jean-de-Maurienne le 8 juin 1997. A partir de lundi et pendant plusieurs jours, un tronçon de l'autoroute A 43 sera fermé dans ce secteur pour permettre aux gendarmes et à des experts de sonder les fondations de l'ouvrage routier. Equipés d'un radar spécial, capable de détecter la présence de cavités à plusieurs mètres sous terre, et aidés de chiens spécialisés, ils vont tenter de retrouver la trace de la jeune fille.

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    A l'époque de cette disparition, il y a près de onze ans, l'autoroute de la Maurienne qui conduit au tunnel du Fréjus était en construction. Ce chantier gigantesque a pu servir à dissimuler le corps de Cécile. Des fouilles avaient d'ailleurs été opérées en 1997, mais sans le matériel de pointe qui existe désormais.

    Une des dernières pistes

    Le dimanche 8 juin 1997, vers 18 h 30, Cécile Vallin, jolie jeune fille à la silhouette sportive, est aperçue par des témoins à la sortie de Saint-Jean-de-Maurienne. Elle marche sur le bord de la route qui file vers Chambéry. C'est la dernière fois qu'elle sera vue vivante. Dans les premières heures, on évoque une fugue. Mais le profil de Cécile Vallin ne colle pas avec cette hypothèse. Bonne élève en pleine révision du bac, elle est unanimement présentée comme une adolescente joyeuse et sans problème. Rapidement, les gendarmes s'orientent vers une disparition inquiétante. Mais, malgré les moyens déployés, la trace de Cécile se perd définitivement sur le bord de cette route. Les juges d'instruction se succèdent sans jamais laisser le dossier en sommeil. Des rapprochements sont tentés avec d'autres affaires. Sans succès.

    Lorsque Michel Fourniret est démasqué et sa camionnette découverte, des comparaisons ADN sont effectuées à partir des 4 000 cheveux retrouvés dans le véhicule. Sans résultat non plus. En novembre 2006, le routier allemand Volker Eckert est arrêté et impliqué dans une série de meurtres commis en Allemagne, en Espagne et en France au cours des trente dernières années. Là encore, la piste est explorée en vain. Depuis, le routier s'est suicidé en prison. « Il s'agissait de pistes logiques. Mais il y a malheureusement d'autres Fourniret qui sont probablement encore en liberté et dont on ne connaît pas les crimes », juge Jonathan Olliver, le père de Cécile Vallin. « Comme dans tous les dossiers sans cadavre, nous sommes face à la difficulté de récupérer des éléments techniques, admet une source proche du dossier. On cherche dans toutes les directions mais sans l'élément principal. »

    Même l'hypothèse d'une disparition volontaire, jamais crédible, a été vérifiée à grands renforts de commission rogatoire internationale pour contrôler des témoignages qui évoquaient la présence de Cécile à l'étranger, notamment au Maghreb. « Tous les acteurs de ce dossier se sont investis sans compter et notamment la juge Lastera actuellement saisie, estime Me Caty Richard, l'avocate du père de Cécile. Il reste et il restera toujours des choses à faire, des éléments à vérifier. On ne peut pas renoncer. » L'expertise du sous-sol de l'autoroute A 43 fait partie de ces pistes à vérifier. Mais il s'agit peut-être de la dernière avant que le dossier de Cécile Vallin ne se ferme sur un angoissant point d'interrogation.

    Pour toute information relative à l'affaire contactez le 06.81.10.59.40.

    source : le parisien


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