• Un Suédois arrêté avec des explosifs devant une centrale

    Un Suédois a été arrêté mercredi devant une centrale nucléaire du sud de la Suède, avec des sacs contenant des traces d'un explosif très puissant, selon un communiqué de la société gérant la centrale.

    «Les sacs de l'homme ne contenaient pas de substances visibles illégales mais des tests de routine ont permis de détecter des traces d'explosifs», a indiqué le communiqué de la direction de la centrale d'Oskarshamn.

    Peu auparavant, la police avec déclaré que l'homme avait été arrêté en possession de puissants explosifs, probablement du TATP.«A huit heures ce matin (mercredi), nous avons reçu un appel de la centrale nucléaire de Oskarshamn nous indiquant qu'un homme avait été arrêté aux contrôles avec des matériaux explosifs dans ses bagages», a déclaré Sven-Erik Karlsson, porte-parole de la police de Kalmar.

    «L'homme est actuellement dans nos locaux interrogé par nos services», a déclaré le porte-parole de la police. Selon lui, le suspect ne serait pas employé par la centrale. Il serait entré sous le prétexte d'effectuer un travail de soudure dans la centrale. Toujours selon M. Karlsson, la substance saisie serait du TATP, utilisée dans les attentats de Londres en juillet 2005. «Mais nous devons attendre les expertises (définitives) de la police de Malmö», a-t-il ajouté. La centrale d'Oskarshamn a démarré en 1972 avec un réacteur à eau bouillante. Deux réacteurs ont été ajoutés par la suite, en 1974 et 1985. La centrale fournit actuellement environ 10% de la consommation d'électricité en Suède.

    Le TATP est un explosif prisé par les islamistes et facilement accessible dans le commerce. Il apparaît depuis des années dans de nombreuses enquêtes antiterroristes.

     

    source : le parisien


    26 commentaires
  • Belgique cible des terroristes ?

    Un réseau terroriste a été démantelé au Maroc. Parmi les 11 personnes arrêtées, l'une vient de Belgique

    BRUXELLES Les autorités marocaines n'ont pas informé la justice belge du démantèlement d'un réseau terroriste qui projetait des actes terroristes au Maroc et en Belgique, a indiqué lundi le parquet fédéral belge, l'ayant appris "par les médias".

    L'agence de presse marocaine Map a rapporté lundi que la police marocaine avait démantelé un réseau de onze personnes qui projetaient des actes terroristes au Maroc et en Belgique." On n'était pas au courant, on vient de l'apprendre par les médias. On ne sait absolument pas de quoi il peut s'agir", a déclaré P la porte-parole du parquet fédéral, qui centralise les dossiers de terrorisme en Belgique." Nous n'avons pas été directement impliqués, même s'il se peut que les Marocains se soient basés sur des informations venant de Belgique pour construire leur dossier", a ajouté la porte-parole, Lieve Pellens, selon qui des informations sont régulièrement échangées entre les justices des deux pays.

    La Belgique a demandé à son magistrat de liaison en poste à Rabat "de se renseigner", mais il ne faut pas attendre de réponse dans l'immédiat, a-t-elle précisé.

    Les onze personnes, dont un Marocain résidant en Belgique, ont été arrêtées dans les villes marocaines de Fès et Nador. Leur identité n'a pas été dévoilée. Elles étaient en relation "avec des filières d'acheminement de volontaires en Irak et pour les camps d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, en Algérie", a affirmé l'agence marocaine. Une source proche du gouvernement marocain a indiqué que le réseau dont le démantèlement a été annoncé lundi "n'avait rien à voir avec celui du (Belgo-marocain) Abdelkader Belliraj", composé de 35 personnes.


    source : DH


    votre commentaire
  •  Séquestrée et violée

    Six ans de prison pour l'auteur principal de ce remake d'Orange mécanique

    THUIN Anne-Marie, une habitante de Thuin, était une petite dame d'une soixantaine d'années sans histoires lorsque Daniel Baneton et Michaël Huaux sont venus gâcher sa vie, le 14 janvier 2000. Handicapée des hanches et portant des prothèses, elle n'a pas refusé l'offre de ces deux individus qui lui ont proposé de lui porter ses courses. Mais les malfrats avaient déjà une autre idée en tête : dépouiller la pauvre femme sans défense. Ne se doutant de rien, cette dernière les a invités chez elle pour boire un verre.

    Et c'est là que son calvaire a commencé. Baneton s'est jeté sur elle pour lui porter des coups et la violer sauvagement, à plusieurs reprises, en utilisant parfois les objets qui lui tombaient sous la main. Huaux, ivre mort, s'est contenté de regarder impassiblement, tenant parfois les bras de la victime pour faciliter la tâche à son comparse. Le calvaire d'Anne-Marie a duré jusque tard dans la nuit et celle-ci ne doit sans doute sa survie qu'à une fuite à moitié nue dans les rues de Thuin. Les malfrats en ont tout de même profité pour dérober une TV, des cigarettes, un briquet plaqué or et 3.000 francs belges.

    Il aura fallu 8 ans pour juger ce sordide dossier. Au départ, Baneton et Huaux filaient droit vers la cour d'assises. Mais après moult péripéties judiciaires, l'affaire a été correctionnalisée. Baneton devait donc répondre de viol avec séquestration et tortures, Huaux de non-assistance à personne en danger. Les deux devaient aussi se défendre sur le vol.

    Hier, le tribunal a écarté la circonstance aggravante de tortures. La Présidente a par ailleurs reconnu que le délai raisonnable était dépassé, mais que les faits étaient trop graves pour être banalisés. Baneton écope finalement de 6 ans de prison ferme. Huaux s'en sort avec 6 mois avec sursis.

    source : DH


    2 commentaires
  • Une autoroute sondée pour retrouver le corps de Cécile

    Avec un radar capable de détecter des cavités à plusieurs mètres sous terre, les gendarmes vont se lancer à la recherche du corps de Cécile Vallin dans les fondations de l'A 43. Cette lycéenne avait disparu non loin du chantier de cet axe routier en juin 1997.

    C'EST peut-être l'opération de la dernière chance pour percer le mystère de la disparition de Cécile Vallin, cette lycéenne de 17 ans et à demi-volatilisée à la sortie de Saint-Jean-de-Maurienne le 8 juin 1997. A partir de lundi et pendant plusieurs jours, un tronçon de l'autoroute A 43 sera fermé dans ce secteur pour permettre aux gendarmes et à des experts de sonder les fondations de l'ouvrage routier. Equipés d'un radar spécial, capable de détecter la présence de cavités à plusieurs mètres sous terre, et aidés de chiens spécialisés, ils vont tenter de retrouver la trace de la jeune fille.

    <script type=text/javascript> sas_pageid='2358/16838'; // Page : manchettepub/leparisien.com/articles_faitsdivers sas_formatid=1278; // Format : rectangle 300x250 sas_target=''; // Targeting SmartAdServer(sas_pageid,sas_formatid,sas_target); </script> <script src="http://www.smartadserver.com/call/pubj/2358/16838/1278/S/3981082575/?"></script>

    A l'époque de cette disparition, il y a près de onze ans, l'autoroute de la Maurienne qui conduit au tunnel du Fréjus était en construction. Ce chantier gigantesque a pu servir à dissimuler le corps de Cécile. Des fouilles avaient d'ailleurs été opérées en 1997, mais sans le matériel de pointe qui existe désormais.

    Une des dernières pistes

    Le dimanche 8 juin 1997, vers 18 h 30, Cécile Vallin, jolie jeune fille à la silhouette sportive, est aperçue par des témoins à la sortie de Saint-Jean-de-Maurienne. Elle marche sur le bord de la route qui file vers Chambéry. C'est la dernière fois qu'elle sera vue vivante. Dans les premières heures, on évoque une fugue. Mais le profil de Cécile Vallin ne colle pas avec cette hypothèse. Bonne élève en pleine révision du bac, elle est unanimement présentée comme une adolescente joyeuse et sans problème. Rapidement, les gendarmes s'orientent vers une disparition inquiétante. Mais, malgré les moyens déployés, la trace de Cécile se perd définitivement sur le bord de cette route. Les juges d'instruction se succèdent sans jamais laisser le dossier en sommeil. Des rapprochements sont tentés avec d'autres affaires. Sans succès.

    Lorsque Michel Fourniret est démasqué et sa camionnette découverte, des comparaisons ADN sont effectuées à partir des 4 000 cheveux retrouvés dans le véhicule. Sans résultat non plus. En novembre 2006, le routier allemand Volker Eckert est arrêté et impliqué dans une série de meurtres commis en Allemagne, en Espagne et en France au cours des trente dernières années. Là encore, la piste est explorée en vain. Depuis, le routier s'est suicidé en prison. « Il s'agissait de pistes logiques. Mais il y a malheureusement d'autres Fourniret qui sont probablement encore en liberté et dont on ne connaît pas les crimes », juge Jonathan Olliver, le père de Cécile Vallin. « Comme dans tous les dossiers sans cadavre, nous sommes face à la difficulté de récupérer des éléments techniques, admet une source proche du dossier. On cherche dans toutes les directions mais sans l'élément principal. »

    Même l'hypothèse d'une disparition volontaire, jamais crédible, a été vérifiée à grands renforts de commission rogatoire internationale pour contrôler des témoignages qui évoquaient la présence de Cécile à l'étranger, notamment au Maghreb. « Tous les acteurs de ce dossier se sont investis sans compter et notamment la juge Lastera actuellement saisie, estime Me Caty Richard, l'avocate du père de Cécile. Il reste et il restera toujours des choses à faire, des éléments à vérifier. On ne peut pas renoncer. » L'expertise du sous-sol de l'autoroute A 43 fait partie de ces pistes à vérifier. Mais il s'agit peut-être de la dernière avant que le dossier de Cécile Vallin ne se ferme sur un angoissant point d'interrogation.

    Pour toute information relative à l'affaire contactez le 06.81.10.59.40.

    source : le parisien


    votre commentaire
  • Enlèvement

    Il s'en est fallu de peu. Dimanche dernier à Toulouse, une fillette de sept ans a échappé à une tentative d'enlèvement, dont l'auteur présumé, interpellé peu de temps après, est aujourd'hui en garde à vue.

    Les faits se déroulent rue Boulbonne, à deux pas de la place du Capitole, en plein cœur de la Ville rose. Aux environs de 13 heures, un individu caché sous un porche d'immeuble, ceinture une petite fille qui s'était éloignée de sa mère.

    Alors que l'homme tente de l'entraîner avec lui, l'enfant parvient à se débattre et à hurler. Alertée par les cris, la mère accoure sur les lieux et contraint le kidnappeur à relâcher la fillette puis à s'enfuir. Peu de temps après, les policiers se lancent dans une chasse à l'homme discrète, et arrêtent le principal suspect "rapidement après les faits", selon le procureur de la République, Michel Valet.

    Des gants et des préservatifs

    Des gants et des préservatifs ont été retrouvés dans les poches de l'homme interpellé. Âgé de 48 ans, il a été immédiatement placé en garde à vue dans les locaux du commissariat central, où il se trouve toujours ce matin.

    "Sa garde à vue a été prolongée et on se dirige vers l'ouverture d'une information judiciaire", a indiqué le procureur, précisant que l'homme serait présenté au juge d'instruction cet après-midi.

    source : Lci


    votre commentaire