• Dans la nuit de mercredi à jeudi, les malfrats sont allés au domicile d'une employée du bureau de poste

    CHARLEROI Le tiger kidnapping qui a été commis dans la nuit de mercredi à jeudi au bureau de poste de Trazegnies a été le fait de trois auteurs, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

    Dans la nuit de mercredi à jeudi, les malfrats sont allés au domicile d'une employée du bureau de poste de l'avenue de l'Hôtel de Ville de Trazegnies, qui habite à Fontaine-l'Evêque, et l'ont obligée à les accompagner au bureau de poste, où elle devait vider le contenu du coffre du bureau de poste.

    Pendant ce temps, les complices de cette agression ont tenu en otages l'époux et le fils, âgé de trois ans, de l'employée du bureau de poste.

    Ils ont vidé le contenu du coffre puis ils ont libéré l'employée ainsi que son mari et son fils, l'un et l'autre indemnes. Ils ont pu prendre la fuite. On ignore le montant du préjudice subi.


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  • Selon une source policière, le médecin généraliste, qui exerçait à Colombes, a demandé à se rendre aux toilettes peu après être entré au commissariat d'Asnières-sur-Seine, où on lui a expliqué qu'il allait être placé en garde à vue dans une affaire d'agression sexuelle. Un fonctionnaire l'aurait alors accompagné, mais tandis qu'il était enfermé dans les toilettes, "il s'est tiré une balle dans la poitrine". Le médecin a alors déclaré : "c'est pour l'honneur!", avant de décéder, selon une source policière.
      
    Un magistrat du parquet de Nanterre s'est rendu sur place. Selon une source judiciaire, l'Inspection générale des services (IGS, police des polices) devrait être saisie. Le directeur départemental de la sécurité publique des Hauts-de-Seine, Christian Sonrier, a expliqué à l'AFP que le médecin "s'est introduit au commissariat avec une arme très discrète". "Dans la mesure où il n'était pas encore placé en garde à vue, il n'avait pas été fouillé", a-t-il ajouté.
      
    Le médecin était accusé par une de ses patientes de lui avoir administré des produits pour la mettre sous influence et abuser d'elle. L'homme avait déjà été entendu en 2006. Convoqué mercredi, il ne s'était pas rendu au commissariat, selon une source policière, mais il s'est déplacé jeudi après avoir été contacté au téléphone par un officier de police judiciaire.


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  • Faux hold-up, Gitans et blanchiment : un polar à la sauce carolo

    CHARLEROI Le 4 janvier 2001, un hold-up était commis à l'agence Fortis de Jumet. Le banquier, Pascal Landuyt, avait été tamponné par des malfrats et pris en otage. Une fois dans la banque, les auteurs avaient neutralisé le personnel et forcé plusieurs coffres, dont celui d'un certain Roberto Cimino. L'enquête avait piétiné jusqu'à la divulgation d'infos provenant du "milieu" : le hold-up était une mise en scène dont le gérant était complice, comme ce fut le cas à la BBL de Rance. Landuyt a fini par craquer. Il a prétendu qu'Angelo Ferrazzano, condamné depuis à 18 ans dans le dossier Varga, l'avait fait chanter en le droguant et en le prenant en photo dans les bras d'une prostituée. Ferrazzano et Cimino s'étaient chargés du faux hold-up. Roberto Mastrogiacomo avait quant à lui servi d'intermédiaire. Landuyt a fait valoir la "contrainte irrésistible", mais la Justice n'est pas tombée dans le panneau.

    Elle a ainsi découvert que le banquier avait réalisé une fausse attestation du vol de 11 millions de francs dans le coffre de Cimino. Or, il savait pertinemment que ce magot ne s'y trouvait plus, puisque Cimino l'avait récupéré. Coup double pour ce dernier qui a pu s'acheter une Ferrari et une maison avec l'argent de l'assurance... Et en y regardant de plus près, les enquêteurs ont constaté que les 11 millions provenaient de la vente du Château Ledoux à Jumet, acheté par des Gitans.

    Des perquisitions avaient mis au jour la fortune de la famille Dinic-Jovanovic qui avait enterré des kilos d'or et de bijoux volés dans le jardin. L'achat du château servait donc à blanchir cet argent sale. Qui plus est, le bâtiment a été payé 25 millions à Cimino, qui a pris 11 millions "en noir".

    Le tribunal correctionnel de Charleroi a rendu sa décision : Landuyt a finalement écopé de 40 mois avec sursis. Cimino ne voit pas aggraver sa peine de 42 mois pour le faux hold-up de Rance. Ferrazzano bénéficie de l'absorption avec la peine d'assises. Mastrogiacomo écope de 15 mois avec sursis. Dinic et Jovanovic d'un an et de 8 mois avec sursis, assortis de 10.000 euros d'amende. Le château Ledoux est saisi.



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  • Marseille (Bouches-du-Rhône)

    C'EST LE DERNIER combat de sa vie. A 79 ans, Jacky Imbert dit « le Mat » comparaît devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence pour une série d'extorsions de fonds. « Une affaire où je ne suis pour rien », disait-il à la sortie du procès en première instance le 15 juin 2006, après une condamnation à quatre ans de prison. Le Mat, le fou en italien. Sans doute le dernier parrain du milieu marseillais. Le dernier ténor plus exactement, tant il aime et connaît l'opéra. Il tient cela de son père chanteur à ses heures et aficionado toulousain des grandes voix de l'époque. Papa connaissait l'air... « Le Mat » a vite connu la chanson.

    A 18 ans, il roue de coups l'amant de sa mère. C'est le début de l'histoire. Du mythe, disent en choeur les policiers qui n'ont cessé de le traquer, lui et ses rivaux, ennemis jurés le plus souvent, comme Gaétan Zampa « Tani », suicidé dans sa cellule des Baumettes le 16 août 1984. Le Mat, frère d'armes de Francis Vanverberghe dit « le Belge », abattu à la porte d'un cercle de jeu près des Champs-Elysées, le 27 septembre 2000. Paris, le véritable départ du roman de la vie de Jacky Imbert. Belle gueule, élégant et racé, il fréquente le bar des Trois Canards à Pigalle avec Zampa. C'est le biotope des voyous marseillais qui règne déjà sur les trottoirs, les filles qui les arpentent, les jeux et les boîtes de nuit.

    Le Mat, cascadeur, tirailleurs sénégalais à Oran pendant quatre ans, du culot, du courage et quelques flingues dans les poches, se jette dans sa première passion : les chevaux. Jockey puis driver professionnel, champion de France en 1973 avant de perdre sa licence dans le scandale de la course truquée du Prix de la Bride Abattue. Ce jour-là à Auteuil, les mauvais chevaux raflent la mise comme quelques heureux qui ont eu le bon tuyau pour les jouer. « Il n'était pour rien dans cette affaire », répète M e Sophie Bottaï, son avocate actuelle. Jacky gère ensuite un haras appartenant à Alain Delon et à Mirelle Darc. Il est aussi plus tard directeur artistique du Bus Palladium, la boîte de nuit la plus à la mode de la capitale.

    Grièvement blessé par balles en février 1977

    A Paris, à Marseille, les flics enragent. Les règlements de comptes se succèdent, l'ombre du Mat plane partout, mais rien ne permet de prouver son implication. Il passe entre les gouttes mais pas entre les balles. Le 1 e r février 1977, des tueurs l'attendent sur le parking des Trois Caravelles, une résidence coquette de Cassis (Bouches-du-Rhône). A l'hôpital de la Timone, on le dit mort, truffé de sept balles de 11,43 - l'arme des contrats - et 14 plombs de chevrotine. Le Mat y laisse son bras droit, et c'est le début de sa légende. C'est un miraculé. Certains y voient le commencement d'une retraite annoncée comme patron d'un petit chantier naval au Frioul, une île à quelques encablures du Vieux-Port. Le Mat y vient souvent pour une partie de cartes ou une visite au salon de beauté de Christine, sa dernière épouse, avec qui il a eu un garçon, Jack, âgé aujourd'hui de 4 ans et demi. Dans ce salon qui fait aussi boutique, on vend des sacs, des tee-shirts et des accessoires estampillés le Matou. Ce n'est pas une galéjade marseillaise.


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  • Un homme vivant dans l'Idaho (nord-ouest des Etats-Unis) a coupé sa propre main avec une scie circulaire et l'a mise à cuire dans un four à micro-ondes, croyant être porteur de la «marque de la bête», a indiqué jeudi la police de l'Etat.

    Le shérif adjoint du comté de Kootenai, Ben Wolfinger, a expliqué que l'homme, dont le nom n'a pas été dévoilé, avait appelé les services de secours samedi pour les informer qu'il s'était coupé la main et saignait abondamment.

    «Il a juste senti le besoin de se couper la main», a expliqué le shérif adjoint, qui n'a pas été en mesure de dire si les médecins pourraient la lui greffer à nouveau, après sa cuisson dans un four à micro-ondes.

    En attendant, l'homme faisait l'objet d'évaluations sur sa santé mentale à l'hôpital local, a indiqué la police.

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