• Un homme âgé d'une vingtaine d'années a été tué par balle et son frère blessé tôt vendredi, près d'une discothèque de Rouen où ils avaient passé une partie de la soirée. Les faits se sont produits vers 3 heures du matin dans le quartier du Théâtre des arts situé dans le centre-ville alors que les deux frères, qui étaient accompagnés de deux femmes, venaient de sortir de la boîte et se trouvaient sur la voie publique.
     
    Selon les premiers éléments de l'enquête, un ou plusieurs individus, venus en moto ou en voiture, se sont approchés et ont tiré des coups de feu dans leur direction tuant l'un des deux frères et blessant l'autre. Le ou les agresseurs se sont aussitôt enfuis.
     
    L'enquête a été confiée aux policiers de la sûreté départementale de la Seine-Maritime. Toutes les hypothèses sont explorées, soulignait-on vendredi après-midi au parquet, où on estimait que l'enquête devrait "évoluer très rapidement".
     


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  • Un père est soupçonné d'avoir tué ses trois enfants avant de tenter de se suicider vendredi matin à Bornel, dans l'Oise, à environ 35 km de Beauvais. Le père de famille aurait tué pour des raisons encore inconnues ses deux garçons et une fille âgés de trois à sept ans à l'arme blanche.
     
    L'homme, dont l'âge n'a pas été précisé, a été hospitalisé, ainsi que la mère des enfants, qu'il n'aurait pas agressée, selon le procureur de la République de Beauvais James Juan. La famille habitait au dernier étage d'une petite résidence de trois étages, où, selon une voisine interrogée par un journaliste de l'AFP, elle était arrivée il y a environ un an.
     


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  • Le légiste de Stacy et Nathalie rédige un rapport d'autopsie d'une victime tuée en 1982

    BRUXELLES Vingt-cinq ans après, le parquet de Charleroi fait recommencer le rapport d'autopsie d'une victime des tueries du Brabant wallon tuée en 1982. Selon nos infos, ce rapport, réalisé sans exhumation, mais sur des données conservées, vient de lui être remis avant Noël, un quart de siècle jour pour jour après l'assassinat en décembre 1982 de M. José Vanden Eynde qui avait 72 ans et était le concierge de l'auberge du château médiéval de Beersel, en Brabant flamand.

    Ce nouveau rapport d'autopsie a été réalisé par le légiste de Stacy et Nathalie qui avait 16 ans à l'époque des faits, le Dr Philippe Boxho, directeur de l'institut médico-légal et professeur à l'Université de Liège.

    Il apporte un éclairage nouveau : lié à d'autres données, il autorise un rapprochement avec un voire deux faits qui, en 25 ans, n'avaient jamais été liés aux tueries du Brabant.

    Or, pour l'un des faits, il y avait eu un suspect, qui n'avait jamais été inquiété. Cette personne est-elle toujours vivante ? De façon tout aussi étonnante, il fait apparaître que par quatre ou cinq fois - ce qui empêche de parler de hasard - les tueurs sont, en fait, des voleurs d'alcools, de bouteilles de vin et de champagne, et rien d'autre.

    On pensait que la victime de l'Auberge du chevalier à Beersel avait été tuée de six projectiles de calibre 22 lr dans la tête. En fait, sept balles dans la tempe gauche : cinq en tir groupé près de l'oreille, deux légèrement plus haut.

    On pensait qu'il était mort crucifié aux montants de son lit. Il gisait effectivement sur le lit, mais plié en chien de fusil, couché sur le flanc droit, dévêtu, les poignets entravés dans le dos par une écharpe du FC Bruges (Vanden Eynde supportait ce club), le tout relié aux chevilles par du câble de téléphone trouvé à l'auberge.

    Alors qu'elle a subodoré pendant des années que le choix de M. Vanden Eynde n'était pas dû au hasard, mais était lié à son passé, l'enquête envisage aujourd'hui une explication différente.

    L'auberge qui n'avait jamais été cambriolée en 30 ans, l'était pour la troisième fois en l'espace d'un an.

    La nuit du 22 au 23 décembre 1982, ils se sont introduits dans l'auberge comme les deux premières fois, en décembre 1981 et en septembre 1982, pour cambrioler ce qu'on trouve dans une auberge, alcools et champagne. La différence, c'est que les deux premières fois, il n'y avait pas de concierge. La troisième, il y avait M. Vanden Eynde, qu'ils ont tué.

    Ce sont des cambriolages qui ont lieu en période de Noël et la nuit du mercredi au jeudi, ce qui n'est pas un hasard : le jeudi est le jour de fermeture. Les butins se valent : 40 bouteilles en 1981; du vin, des alcools et du champagne en 1982 - et pas le meilleur ni le plus coûteux (ils oublièrent de fouiller la réserve, NdlR). Il y a 25 ans, lorsqu'ils tuent le concierge en décembre 1982, ils emportent aussi : du pâté maison, 20 à 25 kilos de café et 15 assiettes hollandaises Royal Schwabab.

    L'exécution du concierge, à l'étage, ne les empêche pas de se goinfrer dans la cuisine de l'établissement, au rez, et de consommer du gibier, deux alcools et de la tarte aux fraises. Ils vident le portefeuille du concierge et volent encore un bonnet et un manteau Burberry (un Burberry sera retrouvé l'année suivante sur les lieux du meurtre du restaurateur des Trois Canards, M. Van Camp, à Ohain).

    À Beersel, les tueurs quittent en oubliant d'éteindre. Le lendemain, le fils du concierge retrouve son père à l'étage. Du vin, du café. Quatre mois plus tôt, les tueurs avaient attaqué une épicerie, en pleine nuit, à Maubeuge, pour y voler du vin.

    En 1983, ils attaqueront le Colruyt de Nivelles, avec 3 victimes tuées, rien que pour du café.


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  • A 26 ans, l'homme a un passé judiciaire bien rempli : déjà condamné pour homicide involontaire et importation de stupéfiants, il aurait dû rester derrière les barreaux jusqu'aux alentours de 2011. Pour autant, il n'était pas considéré comme particulièrement dangereux, selon le parquet d'Amiens ; il avait d'ailleurs déjà bénéficié d'une permission de sortie. Permission à l'issue de laquelle, toutefois, il avait omis de se présenter de nouveau au centre pénitentiaire de Laon... Pour cet oubli très malencontreux, il avait dû retourner au tribunal et avait écopé de 10 mois de détention supplémentaires. Condamnation pour laquelle il avait fait appel.

    C'est donc cet appel qui devait être jugé mercredi au palais de justice d'Amiens. "Devait" seulement... car depuis mercredi soir, le détenu fait défaut. Il s'est de nouveau évadé avant que le tribunal ait pu se prononcer sur son cas - dans des conditions assez rocambolesques et qui laissent penser au substitut général près la cour d'appel d'Amiens, David Pamart, que l'action était "manifestement préparée".

    "10 à 20 mètres non sécurisés"

    "Il n'y a pas d'accès sécurisé pour les détenus comme il peut en exister dans les tribunaux parisiens", souligne David Pamart, pour expliquer la déconcertante facilité avec laquelle l'homme a faussé compagnie aux gendarmes. "Les escortes arrivent par l'entrée principale et par la cour ; il y a donc 10 à 20 mètres qui ne sont pas sécurisés... qui sont pour ainsi dire dans la nature, à l'air libre. S'il y avait eu un sas sécurisé pour les véhicules de gendarmerie, un tel problème n'aurait pas pu se poser".

    Tout s'est joué dans ces 10-20 mètres à découvert. L'homme avait manifestement repéré la faille et décidé de profiter de la disposition des lieux. Et il avait élaboré un scénario simple mais efficace. "Avant même cette évasion, la journée avait été mouvementée", raconte David Pamart. "A son arrivée, il s'était laissé tomber dans l'escalier. Ensuite, il n'a cessé de se plaindre de maux de ventre. Il devait comparaître dans l'après-midi, mais l'audience a été renvoyée suite à un problème d'avocat. L'intéressé repartait en fourgon celulaire pour regagner la maison d'arrêt, lorsqu'en descendant l'escalier d'honneur, il a bousculé les gendarmes qui l'escortaient. Il a alors parcouru les 10-20 mètres qui le séparaient de la grille, malgré l'escorte qui le poursuivait. Un complice l'attendait avec un véhicule. Il a sauté dans la voiture..." Le tour était joué. Un démarrage en trombe, et les gendarmes impuissants ne pouvaient qu'assister à la fuite du détenu.

    Actuellement, l'homme est toujours introuvable. Le Plan Epervier, déclenché mercredi soir pour tenter de localiser l'évadé et son complice, a été levé jeudi dans la matinée.

     

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  • Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait d'un drame familial. Un mère et sa fille ont été retrouvées mortes, tuées à l'arme blanche, lundi soir dans un immeuble en plein centre-ville du Puy-en-Velay, en Haute-Loire. La police et les pompiers, appelés peu après 20h, ont trouvé les deux femmes de 28 et 59 ans dans  les escaliers, a expliqué le procureur de la République.

    Ils se sont ensuite rendus au troisième étage, où l'ex-compagnon de la jeune femme, âgé d'une quarantaine d'années, s'était enfermé dans son appartement. Les policiers ont forcé la porte et trouvé le meurtrier présumé sur son lit, grièvement blessé au thorax, avec l'arme du crime supposée posée près de lui. Transporté en urgence à l'hôpital, l'homme est décédé à son arrivée sur  place.

    Les policiers ont également trouvé dans un appartement à l'étage en-dessous  une fillette de 3 ans, l'enfant du couple, que des voisins alertés par les cris  avaient mise à l'abri. Le procureur du Puy a indiqué qu'une enquête préliminaire a été ouverte,  afin de confirmer l'hypothèse vraisemblable du drame familial. L'homme aurait tué les deux femmes parce qu'il ne supportait pas la  séparation avec son ex-compagne, et se serait ensuit suicidé.


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  • Le mobile du meurtrier, qui a pratiqué quatre injections mortelles d'insuline, n'est toujours pas déterminé


    GAND Kurt Dobbelaere, l'infirmier de la maison de repos gantoise Privilege, placé sous mandat d'arrêt pour l'assassinat de quatre pensionnaires, a vraisemblablement des problèmes psychiatriques et entend des voix, estime son avocat, Me Jo Taets.

    "Depuis la mort de sa mère en 1998, il entend des voix", a indiqué Me Taets.
    Le mobile de l'infirmier en chef, qui a pratiqué quatre injections mortelles d'insuline, n'est toujours pas déterminé. Pour son avocat, ses problèmes psychiatriques pourraient expliquer son geste. "Depuis la mort de sa mère en 1998, il entend des voix dans sa tête qui l'incitent à commettre des assassinats", dit Me Taets.
    Kurt Dobbelaere, 43 ans, habite Lembeke (Kaprijke). Il était connu de la justice. En 2001, il avait été condamné à une peine avec sursis pour avoir volé des patients. Sur base d'un rapport psychiatrique, qui montrait qu'il souffrait d'une forme de cleptomanie, son avocat avait plaidé le sursis.

    "J'ai conseillé à mon client de se faire suivre par un psychiatre. En concertation avec celui-ci, le nombre de séances a été diminué petit à petit", dit l'avocat.
    "Mon client sait que sa vie est foutue mais il est soulagé que l'on ait mis fin à ces actes", ajoute l'avocat. Kurt Dobbelaere comparaîtra mercredi devant la chambre du conseil.


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  • Il ôte la vie à des pensionnaires d'une maison de repos à Gand

    GAND La maison de repos Privilège se trouve à Gand, au numéro 177 de la Bagattenstraat. Elle a pignon sur rue, elle jouit d'une bonne réputation. Une maison familiale.

    Hier, les enquêteurs se sont dirigés vers le chef infirmier, suspecté d'avoir tué quatre pensionnaires et d'avoir tenté de tuer une cinquième personne. Le juge d'instruction l'a placé sous mandat d'arrêt. L'homme est âgé de 43 ans et est marié.

    D'après le parquet, le suspect est en aveux mais il reste flou sur le mobile qui l'a animé.

    Les quatre victimes sont des personnes âgées qui étaient pensionnaires de la maison de repos. Le chef infirmier occupait cette fonction depuis octobre 2006. Toutefois, il apparaît que les faits ont été commis sur une période extrêmement courte, à savoir durant la dernière semaine d'août 2007.

    Les meurtres ont été commis en administrant de l'insuline aux victimes alors que celles-ci n'étaient pas diabétiques.

    Le parquet a donc enquêté auprès des familles et du personnel : les victimes n'avaient pas demandé à être euthanasiées et elles n'étaient surtout pas en fin de vie.

    L'enquête a débuté voici deux mois lorsqu'un pensionnaire a perdu la vie en raison d'une overdose d'insuline. Ce décès avait été considéré comme suspect car la victime n'était pas diabétique.

    La semaine suivante, un nouvel incident s'était produit. Cette fois, c'était une dame de 79 ans qui échappait de justesse à la mort. Elle était tombée dans le coma, en raison d'une insuffisance de sucre dans son sang. Les deux incidents ont été rapprochés à ceux qui s'étaient produits au mois d'août par la direction (assurée par un frère et une soeur).

    Les enquêteurs ont été avisés et les investigations ont permis de confondre le chef infirmier. La Privilège compte 56 résidents. Le diabète est fréquent chez les personnes âgées et le contrôle des produits est donc d'autant plus compliqué.



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  • Le mystérieux groupe Fnar (pour Fraction nationaliste armée révolutionnaire) aurait-il repris du service ? Tout porte à le croire, même si l'attentat perpétré dans la nuit de samedi à dimanche dans les Yvelines n'a pour l'heure pas été revendiqué. La méthode est à chaque fois la même (destruction à l'explosif) et vise les mêmes cibles symboliques, faciles à atteindre et difficiles à protéger : des radars fixes, au grand dam des autorités et des enquêteurs... mais pas, il faut bien le reconnaître, des automobilistes...

    Cette fois, c'est un radar installé sur la N184 en forêt de Saint-Germain-en-Laye, près de Conflans-Saint-Honorine, qui a été visé. C'est vers 2h30 du matin que l'engin explosif a fait son oeuvre. Le bruit de la déflagration a été entendu par les policiers de la brigade anticriminalité de Conflans-Sainte-Honorine, en patrouille dans la zone, qui n'ont pu que constater la destruction de la machine. Ironie du sort, ce radar situé dans une zone isolée en bordure de forêt avait été la cible d'une première destruction, dans la nuit du 27 au 28 octobre. Des traces de poudre avaient été retrouvées près de la machine éventrée sous l'effet de l'explosion.

    Huit attentats anti-radars en quelques mois

    Dimanche matin, à Saint-Germain-en-Laye, six enquêteurs de la sous-direction antiterroriste sont venus pour relever les premiers indices sur le radar détruit et prélever dans un rayon d'une trentaine de mètres les débris laissés par l'engin en partie soufflé par la déflagration. L'enquête est coordonnée par le parquet antiterroriste de Paris.

    L'explosion de cette nuit porte à huit les affaires de destruction ou tentatives de destruction de radars automatiques en région parisienne depuis le mois d'avril. A chaque fois, une même signature, ou bien, en l'absence de revendication, un même suspect : le Fnar. Ce groupe avait revendiqué plusieurs de ces actions dans deux courriers adressés en septembre et octobre au ministère de l'Intérieur. La Fnar y réclamait à l'Etat une rançon de plusieurs millions d'euros et exigeait un abaissement de la fiscalité et moins de répression. La dernière de cette série de destruction de radar avait été commise le 11 décembre, à l'aide d'un engin explosif artisanal à la mise à feu défaillante, au pied d'un radar de la Francilienne au niveau de la commune de Baillet-en-France, dans le Val-d'Oise. L'action n'avait pas été revendiquée par la Fnar mais lui est attribuée par les enquêteurs.
       
    L'affaire n'est pas sans rappeler celle du groupe AZF qui avait exercé un chantage à la bombe contre le gouvernement en 2004 en déposant des engins explosifs - qui n'avaient cependant pas été actionnés - sur des voies de chemin de fer. Les bombes retrouvées au pied des radars sont beaucoup plus rudimentaires que celles d'AZF, souligne-t-on cependant à la police judiciaire.


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  • Deux attentats à l'explosif contre la  trésorerie générale et la caserne de gendarmerie Battesti se sont produits quasi-simultanément vers 5h30 dimanche matin à Ajaccio. L'explosion a causé des dégâts matériels importants à la trésorerie  générale, soufflant le hall d'entrée et des bureaux. A la caserne Battesti, qui abrite la région de gendarmerie de Corse, la  charge de forte puissance, déposée contre l'un des murs d'enceinte du bâtiment à  quelques mètres de la grille d'entrée, a fait deux blessés légers civils dans  les habitations situées en face de la gendarmerie, a-t-on précisé de même  source.

    Le souffle de l'explosion a brisé des vitres dans le voisinage et une  personne âgée a été blessée légèrement par des éclats de verre. La deuxième  victime est un enfant de cinq ans qui a été légèrement commotionné par  l'explosion. Ces deux personnes ont été prises en charge sur place par un  médecin du SAMU. Ces attentats n'ont pas été revendiqués et aucune inscription n'a été  retrouvée sur les lieux.

    "Inconscience"

    Arrivé rapidement sur place en compagnie du préfet de Corse, Christian  Leyrit, le procureur de la République d'Ajaccio, José Thorel, a dénoncé  "l'inconscicence de l'acte qui a non seulement mis en danger la vie des  gendarmes en faction, mais également des personnes habitant à proximité qui ont  souffert directement des conséquences de l'explosion".

    Il a annoncé que la section antiterroriste du parquet de Paris s'était saisie de ces deux affaires et avait confié l'enquête au SRPJ  d'Ajaccio. Deux attentats avaient déjà touché à Ajaccio la Direction départementale de l'Equipement (DDE) et la préfecture, sans faire de victime, dans la nuit de  mardi à mercredi.


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  • Son placement en garde à vue est intervenu jeudi, mais on ne l'a appris que dimanche de source judiciaire : l'ex-capitaine de gendarmerie Paul Barril est interrogé à Marseille dans le cadre de l'enquête sur le cercle de jeux parisien Concorde. Ancien de la cellule antiterroriste de l'Elysée reconverti dans le secteur privé, Paul Barril, 61 ans, est soupçonné d'avoir joué un rôle d'intermédiaire entre différents acteurs du cercle, ce qu'il nie.

    La justice enquête depuis le mois de novembre dernier sur des opérations de blanchiment d'argent effectuées par le canal du cercle Concorde. Douze personnes, dont Roland Cassone, 64 ans, considéré comme un "parrain" du milieu marseillais, et le financier genevois François Rouge, ont déjà été mis en examen et écroués dans le cadre de cette affaire. Quant à Paul Barril, il pourrait être présenté au juge d'instruction marseillais Charles Duchaine dimanche soir ou lundi.

    C'est en enquêtant sur le meurtre du truand marseillais Farid Berrhama le 4 avril 2006 que les policiers ont découvert un système de blanchiment via le cercle de jeux. Paul Lantiéri, le directeur artistique du Concorde, a été mis en examen pour avoir aidé Ange-Toussaint Federici à prendre la fuite. Des traces de sang appartenent à ce dernier avaient été retrouvées dans le bar des Marroniers ou Berrhama et deux de ses lieutenants avaient blessé l'un des agresseurs avant d'être abattus.


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  • Ils sont soupçonnés d'avoir attaqué plusieurs agences bancaires en région liégeoise

    LIÈGE La section grand banditisme de la police judiciaire fédérale, renforcée par le Peloton de protection, observation, appui et arrestations (Posa) et le Peloton anti-banditisme (PAB) de la police de Liège, a interpellé cinq personnes soupçonnées d'être impliquées, à des degrés divers, dans plusieurs attaques d'agences bancaires en région liégeoise. Ces quatre hommes, âgés de 21 ans, et l'amie de l'un d'eux, âgée de 27 ans, ont été placés sous mandat d'arrêt pour organisation criminelle et pour une tentative de hold-up commise ce mercredi à l'agence CBC à Dalhem, en région liégeoise.

    L'enquête aurait permis de déterminer que seuls les hommes commettaient ces attaques à main armée. À noter que l'un d'eux avait été libéré sous contrôle d'un bracelet électronique, en décembre 2006. Un bracelet qu'il était parvenu à casser pour agir à sa guise.

    Quant à la femme, il semble qu'elle connaissait les activités de ses camarades car elle louait des voitures.

    Par ailleurs, les enquêteurs ont repéré un appartement, situé Thier de la Fontaine à Liège, qui était loué par la bande. Ils y ont découvert des cagoules, des gilets pare-balles, deux pistolets, un fusil-mitrailleur M16, une mitraillette, des fumigènes, des talkies-walkies ainsi que des vêtements foncés correspondant aux tenues que portaient les braqueurs.


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  • Une mafia italienne condamnée à Tongres

    (21/12/2007)

     

    Une bande se fait confisquer 17 millions d'euros


    TONGRES Le tribunal correctionnel de Tongres a confisqué vendredi la somme de 17.879.749 euros appartenant à trois chefs de bande d'une mafia italienne. Au total, six membres de la bande comparaissaient dans cette affaire.

    La juge a estimé qu'il était prouvé que la bande avait blanchi, en 2000 et 2001, près de 18 millions d'euros par l'intermédiaire de bureaux de change situés à Bruxelles et à Genk. Les prévenus ont également été reconnus coupables d'appartenance à une organisation criminelle ayant des ramifications en Italie.

    Les leaders de la bande, un Italien de 41 ans incarcéré dans une prison d'Amsterdam et un homme de 54 ans qui purge une peine en Italie, ont été condamnés par défaut à huit mois de prison ferme et à des amendes de 100.000 euros.

    Deux autres membres, également jugés par défaut, ont reçu sept ans de prison ferme et une amende de 100.000 euros.

    Comme aucun de ces quatre prévenus ne s'est présenté à Tongres durant le procès, le juge a ordonné leur détention immédiate.

    Un homme de 54 ans, originaire de Genk mais vivant à Liège et qui a blanchi 43.000 euros via un bureau de change de Genk, a été condamné vendredi à quatre ans de prison dont 18 mois avec sursis et à une amende de 50.000 euros. Le juge a également confisqué l'argent blanchi.

    Un autre habitant de Genk, également âgé de 54 ans, a écopé de 36 mois de prison dont 18 avec sursis et d'une amende de 50.000 euros pour son implication dans les faits.

    Les quatre hommes jugés par défaut purgent actuellement des peines de 8 ou 9 ans de prison en Italie et aux Pays-Bas. Un Italien de 53 ans a également comparu dans un procès pour blanchiment et trafic de drogue dans le sud de l'Italie. Au cours de ce procès, le juge avait été abattu en pleine rue


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  • Une tentative d'évasion de Trabelsi a été déjouée. 14 suspects interpellés. La police craint des actes terroristes

    La veuve de l'assassin de Massoud interpellée

    Mesures dans les transports en commun


    Trabelsi et "Farid le fou" échangés entre Nivelles et Lantin


    BRUXELLES La police fédérale a déjoué, dans le cadre d'une enquête menée par un juge d'instruction bruxellois, une tentative d'évasion de Nizar Trabelsi, condamné en juin 2004 à 10 ans de prison pour la préparation d'un attentat contre la base militaire de Kleine-Brogel. Quinze perquisitions ont été menées vendredi matin dans différents arrondissements judiciaires et 14 personnes ont été interpellées, a-t-on appris vendredi à l'occasion d'un point presse au centre de crise du ministère de l'Intérieur.

    La section terrorisme de la police fédérale et le parquet fédéral craignent des actes à caractère terroriste dans les prochains jours, ont-ils indiqué vendredi lors d'une conférence de presse. Des mesures de sécurité renforcées, visibles et moins visibles, seront d'application jusqu'au 2 janvier, principalement dans des lieux stratégiques de Bruxelles.

    Les autorités demandent à la population belge de rester vigilante mais de ne pas céder à la panique.
    Quinze mandats de perquisitions ont été exécutés vendredi matin sur différents arrondissements judiciaires et principalement sur celui de Bruxelles. Ces perquisitions ont été menées dans le cadre d'un dossier d'un juge d'instruction bruxellois spécialisé dans la lutte contre le terrorisme relatif à un projet d'évasion de Nizar Trabelsi, dont avait été informé la police fédérale.

    Les perquisitions de vendredi matin visaient un groupe d'islamistes présumés qui aurait eu pour projet de faire évader Nizar Trabelsi au moyen d'explosifs et d'armes. Quatorze suspects ont été interpellés vendredi matin dans le cadre de ces perquisitions. On ignore si des armes ou des explosifs ont été saisis vendredi matin par la police.

    Le parquet fédéral a estimé que si ce groupe pouvait utiliser des explosifs et des armes pour assurer l'évasion d'un détenu d'une prison belge, il n'était pas exclu que ces moyens soient utilisés à d'autres fins.
    Une évaluation des menaces terroristes en Belgique a été menée par l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (OCAM) qui estime que des mesures doivent être prises pour renforcer la sécurité de certains lieux fort fréquentés par la population, particulièrement à Bruxelles, comme sur les marchés de Noël, dans des rues commerçantes, Grand-Place, à Brussels Airport ou les stations de métro.

    Des mesures visibles, comparables à celles adoptées lors des sommets européens à Bruxelles, avec une présence policière plus importante, et d'autres plus discrètes seront prises jusqu'au 2 janvier prochain. Les autorités judiciaires réexamineront la situation en fonction notamment d'une nouvelle analyse de l'OCAM, pour décider ou non de prolonger ces mesures. Il est demandé à la population d'être vigilante sans céder à la panique.

    Le centre de crise du ministère de l'Intérieur a indiqué vendredi que le phénomène du terrorisme faisait partie de l'actualité quotidienne dans le monde et que le risque s'avère désormais réel en Belgique depuis le projet d'évasion de Nizar Trabelsi.

    La veuve de l'assassin de Massoud interpellée

    BRUXELLES Malika el-Aroud, l'épouse d'un des deux assassins du commandant Massoud, l'ancien chef de l'opposition armée des talibans, fait partie des quatorze personnes, islamistes présumés, interpellées vendredi matin dans le cadre de l'enquête sur un projet d'évasion de Nizar Trabelsi, a indiqué à l'AFP Lieven Pellens, porte-parole du parquet fédéral.
    Le parquet fédéral devrait communiquer samedi sur d'éventuels mandats d'arrêt.
    Agée de 48 ans, Malika el-Aroud, belge d'origine afghane, est la veuve d'Abdessater Dahmane, l'un des deux hommes qui ont assassiné, le 9 septembre 2001 dans un attentat-suicide, le commandant Ahmed Shah Massoud, chef de l'Alliance du Nord qui s'opposait aux talibans.
    Déjà poursuivie en Belgique, cette Belge d'origine afghane avait été acquittée en 2003 par le tribunal correctionnel de Bruxelles qui jugeait une filière d'envoi de candidats au jihad en Afghanistan.
    Partie en Suisse aux côtés de son nouvel époux, elle avait été jugée en juin de cette année à Genève pour soutien au terrorisme islamiste sur des sites internet. Elle avait été condamnée à six mois de prison avec sursis "pour soutien à une organisation terroriste et complicité de représentation de la violence".
    Selon l'accusation, son mari Moez Garsallaoui, un Tunisien de 39 ans demeurant en Suisse, avait créé et exploité différents sites internet utilisés par des organisations terroristes, dont Al-Qaïda. Ces sites diffusaient notamment des recettes de fabrication d'explosifs, selon l'accusation.
    Son épouse Malika, "grâce à sa notoriété dans le monde islamique, a offert une légitimation accrue aux démarches criminelles de son mari", avait soutenu l'accusation.




    Nizar Trabelsi détenu à Nivelles, "Farid le fou" à Lantin

    LANTIN Nizar Trabelsi n'est plus détenu à la prison de Lantin, a confirmé vendredi la direction de l'établissement. Depuis quelques jours, peut-être dans le courant de la semaine, il a été transféré à Nivelles. Son départ a été "compensé" par le retour à Lantin de Farid Bamouhammad, dit "Farid le fou". Pour des raisons de sécurité, les deux hommes ne peuvent en effet pas séjourner dans la même prison.

    Les détenus réputés dangereux ne restent jamais longtemps dans une même prison. Nizar Trabelsi a été transféré de la prison d'Arlon à celle de Lantin fin novembre, suite à des suspicions d'évasion. Ces derniers jours, il a rejoint Nivelles.

    Farid Bamouhammad, connu pour meurtre, menaces et prises d'otages, a également fréquenté presque toutes les prisons du Royaume. En plusieurs endroits, notamment à Tournai, à Arlon et à Andenne, sa détention a provoqué des mouvements d'humeur, voire de grève, dans le chef des gardiens.

    Récemment détenu à Ittre, Farid Bamouhammad a rejoint Lantin quand Nizar Trabelsi a pris la direction de Nivelles. Même si, du côté du personnel de la prison liégeoise, on précise que cette détention pose problème, on souligne tout de même que l'infrastructure permet de la gérer au mieux. De plus, les gardiens sont en cours de formation pour aborder les situations de crise.

    Farid Bamouhammad est détenu dans le bloc de haute-sécurité où des mesures particulières lui sont appliquées. Il ne peut ainsi pas entrer en contact avec les autres détenus; Alors qu'il était détenu à Ittre, Bamouhammad avait déposé plainte pour dénoncer ses conditions de détention.


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  • Les deux explosions se sont produites à dix minutes d'intervalle. Deux attentats ont touché à Ajaccio la Direction départementale de l'Equipement (DDE) puis la préfecture, sans faire de victime, cette nuit aux alentours de 1 heure 30. La première explosion, très violente, a touché les locaux de la DDE qui ont été dévastés, ainsi que quatre voitures stationnées en face.
     
    Le second engin explosif, vraisemblablement une grenade, a été jeté une dizaine de minutes plus tard dans la cour du palais Lantivy, siège de la préfecture de Corse-du-sud et de Région. La déflagration a criblé d'éclats la porte principale, les murs ainsi que la guérite des gardiens de la paix et infligé des dégâts légers aux voitures stationnées dans la cour et à deux abribus situés de l'autre côté des grilles.

    "La grenade pourrait avoir été lancée du toit d'un des immeubles qui font face à la préfecture", a indiqué le procureur de la République, José Thorel. "Les policiers en faction dans la cour n'ont pas été touchés mais c'est un miracle : l'engin a atterri à côté d'eux. Il y a eu une prise de risques terrible" de la part des auteurs, a-t-il précisé. Le préfet Leyrit a condamné ces actes "lâches" et souligné qu'"ils pourraient avoir eu des conséquences dramatiques" (écouter le sonore).

    Vague d'attentats

    La police s'orientait jeudi sur la piste de militants nationalistes exaspérés par de récentes interpellations en série, davantage que sur celle de mécontents du verdict Colonna. Depuis la condamnation à perpétuité jeudi dernier d'Yvan Colonna par la cour d'assises spéciale de Paris pour l'assassinat du préfet de Corse, Claude Erignac, le 6 février 1998, le sud de la Corse est visé par une vague d'attentats à répétition. Aucun de ces actes n'a encore été revendiqué. Lundi, la trésorerie-perception de Bonifacio (Corse-du-sud) a été détruite par une bombe artisanale qui a provoqué un incendie, sans faire de victime.

    Dans la nuit de samedi à dimanche, un attentat à la bouteille de gaz a visé la direction de l'équipement de Porto Vecchio (Corse-du-sud), occasionnant seulement de légers dégâts. Jeudi, quelques heures après le verdict Colonna, la villa d'une amie du couple Erignac a été ravagée par une bombe et un incendie, à Calalonga près de Bonifacio. Quatre autres résidences du même hameau ont été touchées le même soir par des attentats.Toujours dans le sud de l'île, la gendarmerie de Zicavo a été mitraillée dans la soirée de jeudi, sans faire de blessés. Six impacts de balles ont été relevés sur la façade.
     
    "Climat de violence délétère"
     
    Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, a condamné avec "la plus grande fermeté" ces deux attentats. Dans un communiqué, la ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des collectivités territoriales, estime que "l'engin lancé en direction de la Préfecture (...) aurait pu atteindre de manière particulièrement grave les deux fonctionnaires de police qui assuraient leur mission de garde". "C'est un acte lâche, commis de façon délibérée à l'encontre des représentants de l'Etat", s'est-elle indignée.
     
    Selon elle, "le climat de violence délétère dans lequel certains voudraient enfermer la Corse n'a aucun sens". "Il pénalise tous ceux qui y vivent et y travaillent. Il tourne le dos aux valeurs de la République", a-t-elle ajouté. Michèle Alliot-Marie précise que "les auteurs devront être poursuivis et punis en conséquence".


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  • Jusqu'à 500 agressions sur 250 mètres en 2007

    ANDERLECHT Situé entre deux carrefours de la chaussée de Mons à Anderlecht, l'endroit ne fait qu'à peine 250 mètres. Il n'en est pas moins présenté comme le plus dangereux du pays, celui qu'une femme seule au volant se doit d'éviter absolument. Les chiffres officiels sont incomplets. Beaucoup ne prennent plus la peine de déposer plainte. D'autres ne le font pas à Anderlecht. Des chiffres officieux font état de 400 à 500 agressions en tous genres depuis le début de l'année 2007.

    Dans le demi-millier, une majorité de sac-jackings, des carreaux cassés pour voler dans les voitures les sacs à main qui traînent. À cela s'ajoute la clientèle internationale de quelques hôtels. Celle-ci subirait le tiers de cette criminalité dont l'impunité exaspère et choque. Jugez-en. Hier matin, deux voitures y ont été cassées en 30 minutes, 1 Alfa Romeo et 1 Toyota Avensis. Dimanche, trois automobilistes étaient attaquées dans le même endroit, des femmes, en Jaguar, en Opel Vectra et la troisième, en Daewoo, a dû aussi protéger son fils ceinturé à l'arrière.

    Excédés, des habitants dénoncent ce quartier de non-droit, disent-ils, qui s'étend de la Porte d'Anderlecht au carrefour suivant de la chaussée de Mons et de la rue Haberman, un mouchoir de poche sur lequel les bandes font la loi.

    Les caméras de surveillance ne font plus peur : depuis longtemps hors d'usage, elles n'ont jamais été remplacées. Les malfrats le savent et en profitent. Preuve en est qu'autrefois les agressions se limitaient à la soirée; désormais, c'est matin, midi et soir. Leur tactique est si parfaitement réglée que les voyous ont compris qu'ils ne risquaient rien.

    Pour casser les vitres, c'est la mèche de foreuse ou le petit marteau rouge de la Stib. C'est du travail par équipes. Les guetteurs, postés à hauteur des carrefours, indiquent par signal convenu, aux complices, les bonnes cibles à attaquer, toujours les femmes seules dont le sac n'a pas été caché mais simplement posé sur le siège ou la banquette arrière.

    "Ils font comme les essuie-glaces", explique-t-on, c'est-à-dire remontent la chaussée de Mons dans un sens, puis reviennent au carrefour. Et ça marche. Trois automobilistes attaqués jeudi, quatre vendredi, trois samedi, encore trois dimanche. En cas d'alerte, comme au passage d'une patrouille, pas de problème : l'obscure petite rue Plantin assure la fuite.

    Dans les victimes récentes, deux femmes avec un petit garçon dans un 4x4 Range Rover. Une des femmes était enceinte. L'autre, sa mère, a été blessée à la tête.

    Parmi les victimes du week-end, la belle-soeur d'un commerçant du quartier; le commerçant s'est arrangé pour que les voleurs restituent le sac volé, ce que ceux-ci ont d'ailleurs fait en le déposant dans une boite aux lettres.

    "Cela ne peut plus durer", disent les habitants du quartier qui aimeraient que la police y installe enfin un commissariat.


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  • Des heurts ont opposé une cinquantaine de jeunes aux forces de l'ordre dimanche après-midi dans la quartier sensible de la Grande-Borne, à Grigny (Essonne), après le braquage d'une boulangerie.

    Vers 15h30, une dizaine de jeunes ont attaqué l'établissement situé dans le quartier de la Grande-Borne. C'est au moment où ils s'apprêtaient à repartir avec le contenu de la caisse que la police est intervenue, a précisé une source judiciaire.

    Jets de pierres et de bouteilles

    Plusieurs de leurs camarades sont alors venus en renfort et ont commencé à lancer, contre les forces de l'ordre, les pierres et les bouteilles vides qui devaient servir à protéger la fuite des braqueurs.

    La police a fait état d'affrontements sporadiques qui n'ont pas fait de blessés. Très rapidement, les jeunes ont pris la fuite en mettant le feu à une poubelle. Il n'y a pas eu d'interpellation. La police judiciaire d'Evry a été chargée de l'enquête sur le vol à main armée.


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  • Le web est un espace de liberté, mais aussi un vaste champ d'action pour le grand banditisme. La police et le gouvernement l'ont bien compris, et envisagent de mettre en place de nouveaux outils espions dans le cadre d'affaires de pédophilie, de terrorisme ou encore de meurtre, d'enlèvement ou de blanchiment commis en bande.
     
    Selon Le Figaro de samedi, Michèle Alliot-Marie présentera notamment en conseil des ministres au mois de janvier, dans le cadre de la loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure, une autorisation permettant à la police de placer des mouchards dans les ordinateurs de suspects, sous forme de clés usb discrète voire même de logiciels pirates (spywares et chevaux de Troie).
     
    Comment infiltrer les ordinateurs suspects ?
     
    La procédure sera placée sous le contrôle de deux juges : le juge d'instruction et le juge des libertés et de la détention. Jusqu'à présent, la police n'avait pas le droit de placer des micros et des caméras dans les lieux privés, ni de s'infiltrer dans les ordinateurs personnels.
     
    Reste à déterminer de quelle manière les enquêteurs vont pouvoir s'infiltrer dans les ordinateurs des suspects. Il faudra d'une manière ou d'une autre passer outre les logiciels de protections et Firewall, ou encore convaincre les éditeurs de ces logiciels de ne pas signaler ces spywares policiers...


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  • Une importante cache d'armes de guerre et d'explosifs a été découverte jeudi dans un box de parking du XIXe arrondissement à Paris, a indiqué vendredi une source judiciaire confirmant une information de France 3.
     
    Outre les "cinq ou six armes de calibre de guerre" et les explosif, les policiers ont saisi du matériel typique du "grand banditisme" dont des gilets pare-balles, et ressemblant à un stock préparé par des gens qui attaquent des fourgons de transports de fonds.
     
    La découverte du box est intervenue dans le cadre d'une enquête menée par la section en charge du crime organisé au parquet de Paris. L'enquête est toujours en cours.

     

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  • Il n'en est pas à sa première évasion, et il a utilisé la même méthode... Eric Pernet, 40 ans, condamné à deux reprises pour des braquages par le Cour d'Assises de la Moselle et considéré comme dangereux, s'est évadé vendredi à Nice, selon une source policière. La police a lancé un appel à témoin. Sa photo a été diffusée à l'échelon national et à l'échelon local.
     
    Eric Pernet avait simulé une tentative de suicide mercredi à la prison de Grasse pour être transféré au centre hospitalier Sainte-Marie à Nice. Il s'est évadé au retour d'une consultation médicale alors qu'il était escorté, sans entrave, par deux infirmiers. Se dégageant de son escorte, sans violence, il a foncé vers la sortie de l'hôpital en pantoufles et en pyjama et a disparu dans la nature.
     
    Arrêté après 6 ans de cavale
     
    Originaire de Metz, Eric Pernet avait effectué une première évasion en 2000 alors qu'il était hospitalisé dans un centre psychiatrique de Nancy, déjà après une tentative de suicide simulée. La cour d'assises de la Moselle l'avait condamné à 15 ans et à 8 ans de prison, lors de deux procès par contumace, pour divers braquages, respectivement en 2003 et 2005.
     
    Il avait été arrêté après six ans de cavale dans des conditions mouvementées, après un échange de coups de feu avec la police, en 2006 à Saint Vallier-de-Thiey, dans l'arrière-pays de Grasse. La police judiciaire de Nice, qui avait procédé à son arrestation en 2006, est chargée de l'enquête.

    Mi-juillet dernier, c'est de la maison d'arrêt de Grasse que Pascal Payet, figure du banditisme, déjà condamné pour évasion, s'était évadé en hélicoptère. Il a été arrêté en Espagne en septembre.


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  • Un sans-abri Polonais, mis en examen pour cinq agressions sexuelles, a été remis en liberté mardi soir suite à une erreur de procédure. Le parquet de Paris a, en effet, omis de présenter l'individu dans le délai légal de 20 heures au juge des libertés et de la détention. Résultat : l'homme est ressorti libre et, depuis, a disparu de la circulation.
     
    Du côté de la police, on n'apprécie guère ce "gros loupé" du parquet de Paris. "Ce genre d'erreur arrive régulièrement mais on n'en parle pas car cela concerne généralement de petits dossiers", explique à LCI.fr un enquêteur. Dans cette affaire, les agressions se sont toutes déroulées autour de la place de République.

    Des doutes sur la culpabilité de l'individu
     
    Le mode opératoire était toujours le même : un même horaire, un hall d'immeuble, des coups violents sur la victime, l'agression sexuelle, puis la fuite. Un problème de taille demeure toutefois : seule une des victimes a "plus ou moins" reconnu l'individu arrêté. C'est pourquoi les enquêteurs de la deuxième division de la police judiciaire, n'entendent pas crier trop fort au scandale.

    "Nous ne sommes pas sûr de la culpabilité de cet individu. C'est du 50/50. Si nous avions arrêté le bon individu, celui-ci a retrouvé la liberté et ça va être dur de le retrouver. Si ce n'était pas le bon, cela veut dire que de toute façon le criminel court toujours". Les investigations se poursuivent donc de manière soutenue autour de  la statue de la République.


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