• Il aurait reconnu les faits. Le chef de la chorale de l'école privée catholique Saint-Jean-de-Passy, dans le XVIe arrondissement de Paris, a été mis en examen le 20 février et placé en détention provisoire pour "agressions sexuelles aggravées sur mineurs de 15 ans par personne ayant autorité", a indiqué jeudi source judiciaire.
     
    Cette mise en examen fait suite aux dépôts de plaintes des parents de quatre garçons de moins de 15 ans, victimes présumés du mis en examen dont l'une, selon une source proche du dossier, appartient à la famille d'une personnalité du monde politique. Les faits visés par la procédure se sont déroulés entre 1987 et 2007, a précisé une source judiciaire.

    Tournée européenne

    Interpellé par la brigade de protection des mineurs, le suspect, qui exerçait également les fonctions de surveillant, a été présenté à la juge parisienne Danielle Ringot après que le parquet eut ouvert une information judiciaire pour "agressions sexuelles" et "détention d'images de mineurs à caractère pornographique".

    Créé en 1956, à l'image des Petits Chanteurs à la Croix de Bois, la manécanterie des petits chanteurs de Saint-Jean-de-Passy, que dirigeait le suspect, effectue chaque été une tournée dans différentes régions d'Europe et du monde, et propose des concerts et des animations liturgiques.


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  • Il aurait dit regretter de ne pas avoir réussi à tuer ses parents. Un jeune garçon de 13 ans a été interpellé après avoir, d'après les premiers éléments de l'enquête, grièvement blessé son père de trois coups de couteau dans la nuit de mardi à mercredi à Epinay-sous-Sénart en Essonne. Les jours du père, poignardé pendant son sommeil au dos, à la main et à la tempe avec un couteau de cuisine de 30 centimètres, ne sont plus en danger.

    La mère du garçon, qui faisait chambre à part et dormait avec ses enfants, s'est ensuite enfermée avec leur fils cadet âgé de 9 ans. Elle a demandé à ce dernier d'appeler au secours par le fenêtre, tandis qu'elle avait écrit "SOS" sur une vitre avec le sang de son mari. La police et les pompiers ont finalement été prévenus par des voisins.

    A leur arrivée, ils ont trouvé le garçon, enfermé dans la salle de bain avec le couteau, et avait tout nettoyé. Placé en garde à vue, il a expliqué avoir prémédité son geste depuis une semaine, sans toutefois donner d'indications sur ses motivations. Il est apparu très calme et ne semble souffrir d'aucun problème psychiatrique, selon les policiers.


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  • Selon les enquêteurs, il était en état d'ébriété et en colère après une dispute avec son amie. C'est le radar qui a trinqué. Un automobiliste de 29 ans a été interpellé dans la nuit de mardi à mercredi alors qu'il venait d'endommager un radar automatique à coups de barre de fer, sur une route départementale de Haute-Loire.
     
    Vers 00h30, le jeune homme utilisant la barre de fer d'un panneau de signalisation a brisé l'une des glaces de l'appareil, entre Monistrol-sur-Loire et Bas-en-Basset. Un témoin a alerté les gendarmes qui ont interpellé l'automobiliste, originaire de Saint-Etienne et sans emploi, et son amie. Ils ont été placés en garde à vue.
     


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  • Le militaire qui a dénoncé les agissements de soldats du 17e Régiment parachutiste de Montauban, dans le Tarn-et-Garonne, photographiés faisant le salut nazi, a annoncé mardi avoir déposé deux plaintes,  l'une pour "racisme" et l'autre pour "discrimination à l'emploi" contre les responsables de cette unité.

    Jamel Benserhir affirme avoir dénoncé ces agissements auprès de ses chefs de corps,  sans être, selon lui, entendu, et dans une lettre au ministre de la Défense  Hervé Morin écrite en novembre 2007. "On a refusé de m'écouter et de me recevoir alors que je détenais des preuves", explique-t-il. Sa plainte vise à la fois le chef de corps, un capitaine et le responsable des sous-officiers qui, selon lui, l'ont jugé inapte au commandement. Il s'estime victime de "discrimination à  l'emploi". Après son dépôt de plaintes, le militaire affirme avoir été entendu pendant plusieurs heures par les gendarmes. "Je sais que j'ai brisé le devoir de réserve du militaire et je m'attends à  des sanctions", a poursuivi, à propos des soldats dont il a dénoncé le comportement, le sergent Benserhir, qui affirme être toujours affecté à l'unité de parachutistes de Montauban.    

    Deux des trois militaires ont "reconnu les faits"

    La gendarmerie et le 17e RGP de Montauban se sont  refusé mardi à tout commentaire sur cette affaire. Le 2 avril, le Canard Enchaîné avait publié la photo de trois jeunes  militaires faisant le salut nazi, vêtus de leurs treillis et se tenant derrière  une bannière à croix gammée.

    Deux des trois militaires ont "reconnu les faits" et seront "lourdement sanctionnés", avait annoncé jeudi le colonel Bruno Lafitte, numéro 2 du Service  d'informations et de relations publiques de l'armée de terre (Sirpa-Terre).  Selon lui, l'armée n'a pas "vocation à accueillir des gens qui ont de tels comportements". De son côté, le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les  peuples (Mrap) a exigé que "des sanctions exemplaires" soient prises  l'encontre des trois militaires "face à des agissements qui déshonorent la  France et les droits de l'Homme".


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  • "Nous avons établi le contact et l'affaire risque d'être longue", a déclaré Bernard Kouchner sur France Inter dimanche soir.  A la question de savoir si la France paierait une rançon le cas échant, le ministre des Affaires étrangères a indiqué : "Nous verrons bien".
    Dimanche après-midi, une réunion de crise a eu lieu à l'Elysée en présence notamment de Nicolas Sarkozy et François Fillon, mais rien n'a filtré.

    La France a déclenché le plan "Pirate-mer", suite à la prise d'otage de l'équipage du grand voilier de luxe vendredi, au niveau du golfe d'Aden, au large de la Somalie. Selon le ministre de la Défense Hervé Morin, l'attaque serait le fait "d'une dizaine d'hommes" et concernerait "vingt-deux Français dont six femmes".
    A bord du "Ponant", trente membres d'équipage. Le navire a été abordé par les pirates vendredi.
    Le plan "Pirate-mer" mis en place doit permettre l'intervention d'unités d'élite spécialement entraînées pour neutraliser des pirates. Depuis vendredi, le navire est suivi par un "aviso" de la Marine nationale qui se trouvait déjà sur place dans le cadre d'une opération anti-terroriste sous commandement américain.
    Le navire abordé se trouve désormais dans les eaux territoriales somaliennes.
    "C'est en fonction de l'évolution de la situation que le Premier ministre et le président de la République prendront leur décision" quant à une intervention, a précisé Hervé Morin. De son côté le Premier ministre François Fillon a déclaré samedi : "Nous privilégions la protection des personnes qui sont à bord (et) utilisons tous les canaux pour essayer de résoudre cette affaire sans utiliser de force".
    Les côtes somaliennes sont la plus importante zone de piraterie au monde. De telles prises d'otages y sont fréquentes : les gangs de pirates s'emparent des cargaisons ou obtiennent le paiement de rançons en échange des équipages détenus.
    La marine français avait déjà dû escorter des navires de l'ONU fin 2007 et au début de cette année après l'attaque de deux navires affrétés par le Programme alimentaire mondial (PAM). En novembre 2005, quelques 600 touristes européens naviguant sur un paquebot de croisière, avaient échappé de justesse à une attaque au large des côtes somaliennes.

     

    Rappel des faits :
    "Le Ponant" a été attaqué vendredi en début d'après-midi. Le navire, un voilier trois-mâts de 88 mètres de long, qui comporte 4 ponts et peut emporter 64 passagers, revenait des Seychelles. A son bord, 30 matelots, dont 22 sont Français.

    Une cellule de crise a aussitôt été mise en place au Quai d'Orsay.
    "Le ministère des Affaires étrangères et européennes a reçu l'information selon laquelle un bateau de croisière avec son équipage, dont certains membres sont de nationalité française, a fait l'objet d'une opération de piraterie dans le golfe d'Aden", dit un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
    Le plan "Pirate-mer" a été immédiatement déclenché.
    Des moyens militaires français et américains sont présents dans la zone, et notamment six navires de la Task Force 150, une force multinationale chargé de lutter contre le terrorisme dans la région



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  • L'enquête semble progresser a pas de géants, après la profanation de 148 tombes musulmanes dans la nuit de samedi à dimanche dans le cimetière militaire Notre-Dame-de-Lorette d'Ablain Saint-Nazaire, près d'Arras. Quatre jeunes ont été interpellés lundi et sont actuellement entendus par la police. Ils pourraient être liés à la mouvance skinhead des trois jeunes condamnés pour des faits similaires, commis au même endroit il y a un an. La gendarmerie n'a "pas démenti" ces informations révélées par l'AFP.
     
    Les inscriptions injurieuses, découvertes dimanche matin dans ce cimetière du Pas-de-Calais, visaient directement l'islam et insultaient gravement Rachida Dati, garde des Sceaux. Une tête de porc avait même été pendue à l'une des tombes. Les auteurs de la profanation d'il y a un an, deux jeunes hommes de 18 et 21 ans, avaient été condamnés en mai à deux ans de prison, dont un ferme, et un  mineur de 16 ans à sept mois de prison dont cinq mois et demi avec sursis.

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  • La missive dactylographiée est arrivée à la rédaction de Paris Match en milieu de semaine dernière. Cette lettre est signée de la Fraction nationaliste armée révolutionnaire. Elle est estampillée d'un logo que seuls les enquêteurs de la section anti-terroriste du parquet de Paris connaissaient jusque là : une kalachnikov, une étoile blanche et un cercle rouge sur fond noir. Son auteur, qui signe de la lettre "R", assume le qualificatif de "terroriste" et revendique huit attentats et deux tentatives contre des radars automatiques en Ile-de-France. 

    Pour le groupuscule, "cette forme de lutte est tout à fait justifiable, car quand un gouvernement met tout en oeuvre pour ruiner culturellement et économiquement un peuple qui l'a élu (...), la rébellion n'est plus un droit mais un devoir". "Le gouvernement ne nous a pas pris au sérieux, nous allons être contraints de choisir des cibles plus dangereuses pour les personnes et d'utiliser des appareils plus puissants", menace la Fnar. "R" réclame une nouvelle fois "4 millions d'euros de rançon à l'Etat", "une exigence qui n'a rien de mercantile", explique-t-il. Ce qu'il souhaite principalement, c'est "une baisse conséquente de la fiscalité, qui pourrait réhausser le pouvoir d'achat des Français". Il réclame ensuite, pêle-mêle, "l'expulsion de tous les clandestins, une relance de la natalité, une baisse de la répression et de la fiscalité".

    La piste de l'extrême droite radicale

    Selon l'hebdomadaire, qui publie cette lettre dans son numéro à paraître demain, la sous-direction de l'antiterrorisme a authentifié le document et prendrait très au sérieux les nouvelles menaces de ce groupuscule. "Ce ne sont ni des Robins des bois, ni des crapules, nous sommes loin du chantage purement mercantile d'AZF", explique la SDAT dans les  colonnes de Paris Match.  La piste de l'extrême droite radicale serait privilégiée.

    Le dernier radar fixe à avoir été détruit à l'explosif, dans la nuit du 5 mars, était situé sur la RN2, à l'entrée du village de Péroy-les-Gombries, près de Senlis, dans l'Oise. Depuis le début de sa campagne d'attentats, c'est la quatrième lettre que la Fnar envoie. Les trois premières, dans lesquelles l'organisation réclamait déjà une rançon de plusieurs millions d'euros et un abaissement de la fiscalité, avaient toutes été adressées au ministère de l'Intérieur.

     


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  • Il était 4h30 lundi, quand cinq hommes ont pénétré au domicile d'un antiquaire du Pecq, dans les Yvelines. L'un d'entre eux, de petite corpulence, est parvenu à s'introduire dans le pavillon par une lucarne du sous-sol.
     
    L'homme, connu sur la place parisienne, a été réveillé par un bruit et saucissonné. Les malfaiteurs ont fait leur marché : ils ont dérobé une trentaine de tableaux non certifiés mais réputés être des oeuvres de Monet, Cézanne, Corot, Sisley ainsi qu'un marbre de Rodin. Le montant du préjudice n'a pas été précisé : "inestimable s'il s'agit d'originaux, de plusieurs millions d'euros si ce sont des oeuvres alléguées", selon une source judiciaire.
     
    Les cinq hommes  sont repartis avec les œuvres et la voiture de l'antiquaire. Le 4X4 a été retrouvé dans la matinée, carbonisée et abandonnée au bois de l'Etang à Coignières. L'antiquaire de 69 ans, avait déjà fait l'objet d'un cambriolage en 2004, a précisé une source judiciaire. Les objets dérobés avaient été retrouvés. L'enquête a été confiée à la DRPJ de Versailles.
     


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  • Un dossier de vols à main armée du juge d'instruction de Liège Dominique Lizin a abouti au démantèlement d'une bande organisée


    LIEGE Elle était composée de Harned C., de Liège, et de trois mineurs d'âge. Le premier a été placé sous mandat d'arrêt et les trois autres ont été mis à la disposition du juge de la jeunesse.

    Depuis décembre 2007, Harned C. et ses complices ont commis une quinzaine de hold-up, principalement dans des pharmacies et des stations d'essence. Ils ont ainsi attaqué des commerces à Liège, Tilleur, Herstal, Awans, Flémalle, Juprelle et Ans.

    Ces braquages étaient chaque fois précédés d'un vol de voiture lors d'un car-jacking.
    Harmed C. a été écroué à la prison de Lantin et ses complices confiés à des institutions.


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  • Un homme a été tué et trois autres blessés lors de deux violentes altercations qui ont opposé des groupes d'individus dans le courant de la nuit de samedi à dimanche à Paris, a indiqué dimanche le parquet de Paris.
     
    La première bagarre a opposé vers 4h15 un groupe de ressortissants chinois à des maghrébins. Lors de cet affrontement, qui s'est déroulé dans le IIIe arrondissement, deux Chinois ont reçu des coups de couteau. L'un d'eux, âgé de 25 ans, est décédé et l'autre, âgé de 22 ans, a été gravement blessé à l'oeil, a indiqué le parquet. Quatre personnes, deux Chinois et deux maghrébins, ont été placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête qui a été confiée à la 1ère division de la police judiciaire.
     
    A 4h30, une autre bagarre a opposé deux groupes d'individus à la sortie d'un établissement de nuit du XVIe arrondissement d'où, selon les premiers éléments de l'enquête, ils auraient été refoulés. Lors de l'altercation, un individu a sorti une arme de poing et fait feu à trois reprises sur l'autre groupe, blessant deux personnes. La première victime, âgée de 25 ans, a été atteinte dans le dos et la seconde, âgée de 28 ans, blessée à la jambe. L'enquête a été confiée à la brigade criminelle.


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  • Un policier blessé lors d'une fussilade

    Un policier de l'Essonne a été blessé à la tête mercredi soir par arme à feu lors d'un échange de tirs sur l'autoroute A6 dans le Val-de-Marne avec des malfaiteurs que les fonctionnaires poursuivaient. Selon le ministère de l'Intérieur, des policiers de la Brigade anti-criminalité de Palaiseau avaient pris en filature un véhicule suspect. "L'un des trois occupants" du véhicule a ouvert le feu avec un "fusil" sur les policiers qui ont riposté. Les faits se sont produits près de Villejuif.

    Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur a indiqué que les jours du policier, atteint à la tête par balle et hospitalisé, ne sont "pas en danger". Il a d'ailleurs pu sorti de l'hôpital dans la soirée. Selon une source judicaire, les malfaiteurs auraient braqué, dans des circonstances qui restent à éclaircir, un camion Chronopost à Massy en début de soirée et séquestré le chauffeur. Repérés, ils ont ensuite été pris en chasse par la BAC et ont emprunté l'autoroute A6, où l'échange de tirs s'est produit, après que le véhicule des malfaiteurs et celui des policiers se sont percutés.

    Selon une source syndicale policière, certains malfaiteurs se sont enfuis avec une autre voiture. Dans un communiqué, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, fait part de son "émotion" et assure que "tout est fait pour retrouver les malfaiteurs afin qu'ils répondent de leurs actes devant la justice".

    (D'après agence)


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  • Il est commissaire de police, chef de la brigade des fraudes aux moyens de paiement (BFMP) à la police judiciaire financière de Paris... et depuis jeudi matin, il est en garde à vue. Selon les premiers éléments de l'enquête, Patrick Moigne, 48 ans, est soupçonné d'avoir eu recours à un fichier de police, le système de traitement des infractions constatées (Stic), "pour des besoins autres que ceux entrant dans le cadre de ses fonctions". Il est actuellement interrogé par l'Inspection générale des services, la "police des polices". 

    La BFMP est une des sept brigades de la sous-direction des affaires économiques et financières (AEF) de la PJ parisienne en charge notamment des fraudes à la carte bancaire. Patrick Moigne a effectué toute sa carrière à la PJ et a été notamment en poste à la brigade des stupéfiants, à celle des réseaux ferrés parisiens ou à la PJ du Val-de-Marne, du ressort de la PJ parisienne, avant de prendre la tête de cette brigade aux AEF il y a quelques années.

    Le fichier Stic et ses dérives

    Des policiers ont déjà été interpellés et condamnés pour "avoir détourné" des informations confidentielles contenues dans les fichiers de la police dont le Stic, fournissant parfois contre rémunération des informations confidentielles contenues dans celui-ci.

    Créé en 2001, le fichier Stic recense les victimes et les mis en cause dès qu'une procédure pour infraction à la loi pénale est ouverte par la police nationale. La Commission nationale de l'informatique et des libertés avait dénoncé, dans son rapport 2004, des "dérives" dans l'utilisation de fichiers de police notamment pour l'embauche de personnels afin de connaître leurs éventuels antécédents judicaires, ce qui est illégal. Elle s'est attelée depuis à renforcer le contrôle de ces fichiers, en premier lieu le Stic.


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  • L'homme qui retenait en otage Claude Rahou, le maire de Steenbecque, dans le Nord, depuis vendredi matin a été interpellé par le GIGN sans violence en fin d'après-midi. Le preneur d'otage, un ancien employé d'un syndicat intercommunal, a été maîtrisé dans le calme à l'issue d'une prise d'otages d'environ sept heures. Il a été emmené menotté hors de la mairie par des membres du GIGN qui s'étaient déployés dans le village en milieu d'après-midi et qui menaient depuis les négociations. "Il n'y a pas eu de coup de feu tiré", a confirmé un porte-parole de la gendarmerie.

    Agé de 47 ans, l'homme reprochait au maire septuagénaire de cette commune de 1600 habitants, Claude Rahou, de ne pas "l'avoir suffisamment soutenu" après un accident de travail en 1996 "pour qu'il puisse bénéficier de la qualification d'accident du travail et par la même de toutes les aides sociales engagées", a expliqué le préfet délégué à la sécurité, Alain Perret. En 1996, l'homme "avait déjà pris en otage le même maire avec un couteau, raison pour laquelle il avait été condamné à un mois de prison avec sursis", a-t-il ajouté.


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  • Turbulences à la cour d’assises des Bouches-du-Rhône, où sont jugés six hommes soupçonnés d’avoir assassiné le jeune nationaliste corse Nicolas Montigny. Plusieurs jurés ont été victimes ce week-end de pressions. Le procès ne sera cependant pas reporté.

    Des pressions "intolérables". Ce matin, le président de la cour d’assises des Bouches-du-Rhône a dénoncé les tentatives de déstabilisation dont ont été victimes plusieurs jurés durant le week-end.
    L’un d’eux a été approché à son domicile par trois hommes circulant en voiture. Un voisin a donné l’alerte et tous trois ont été interpellés. Parmi eux, un proche de deux accusés.
    Selon un avocat de la partie civile, une "manoeuvre téléphonique" aurait également été tentée, pour essayer d’identifier une autre jurée qui était en fait une homonyme.

    Ces faits justifient-ils un renvoi du procès ? Oui, selon les avocats de la défense, qui ont pris la parole ce matin pour affirmer que "le verdict qui sera rendu est déjà entaché de suspicion".
    Non, a revanche estimé l’avocat général : "Ce renvoi serait totalement inutile, les jurés d’un nouveau procès seraient de toute façon au courant qu’il y a eu des pressions sur leurs prédécesseurs". Un avis qu’a suivi la cour, qui a décidé "la continuation des débats".


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  • "On a voulu tuer du flic", résume Patrick Calvet, secrétaire régional du syndicat de police Alliance. Pour LCI.fr il revient sur les circonstances dans lesquelles cinq policiers ont été agressés dimanche après-midi à Grigny, dans l'Essonne, dans le quartier réputé sensible de la Grande-Borne. "Six personnes cagoulées s'en sont pris en milieu d'après-midi à la boulangerie Le Fournil. Ces individus ont répandu de l'essence sur le sol et demandé aux employés de "dégager" car ils allaient mettre le feu. Nos collègues ont été alertés par une employée et des riverains. Huit d'entre eux patrouillaient non loin et sont rapidement intervenus sur les lieux. A leur arrivée, les braqueurs ont pris la fuite, mais quelques instants plus tard, ils sont revenus... à trente! Pendant près d'une demi-heure, les policiers ont essuyé jets de pierres et de cocktails Molotov. Deux individus ont également sorti un fusil à pompe et un fusil de chasse et ont tiré volontairement en direction des policiers".

    Deux d'entre eux ont été touchés par des volées de plomb, l'un à la cuisse, l'autre au visage. L'un d'entre eux, conduit à l'hôpital, est ressorti lundi après-midi. Trois autres policiers ont été légèrement blessés par des jets de projectiles. Malgré l'intervention rapide des renforts pour les sortir de ce guêpier, "tous sont choqués", note Patrick Calvet. "Quand on part sur une intervention de cette nature, on ne s'attend pas à être reçu à coups de fusils".

    "On les retrouvera"
     
    Pour Alliance, il ne fait aucun doute qu'il s'agissait d'un guet-apens "L'attaque de la boulangerie n'était qu'un prétexte. Autrement, comment expliquez-vous que les trente gars étaient déjà là, cagoulés ou encapuchonnés, munis de cocktails Molotov et de pierres déjà prêts à être lancés, sans parler des fusils chargés au plomb ! Tout était préparé pour casser du flic. Et quand nos collègues tombaient à terre, ils riaient. Ils étaient contents".
     
    Quant aux raisons de cette soudaine flambée de violence : "on ne les connaît pas encore, explique Patrick Calvet. Peut-être que certaines arrestations récentes n'ont pas plu. Depuis les événements de  Villiers-le-Bel, il y a des tensions qui restent". Une enquête est en cours pour remonter jusqu'aux auteurs de ces nouvelles violences contre des policiers. "Il n'y a pas encore eu d'interpellation mais on les retrouvera, insiste Patrick Calvet, qui tient à saluer "le sang-froid de ses collègues qui, malgré les circonstances, n'ont pas riposté aux tirs". La tension était retombée dimanche en fin d'après-midi à Grigny. Lundi, le dispositif de sécurité renforcé a été levé.

    La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a exprimé "son indignation" et "dénoncé la lâcheté de tels actes". Le syndicat de police Synergie Officiers a, pour sa part, exprimé "son indignation après les violences et la tentative d'assassinat dont les policiers ont été victimes dimanche 2 mars" et réitère "sa volonté de voir réprimer avec la plus grande fermeté ces actes ignominieux qui, faute de réponse judiciaire adaptée, se banaliseront rapidement".


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  • Avant-hier, les Guardia di Finanza Italienne ont démantelé un réseau de fabrication et de ventes de produits de contrefaçons. Originalité: il ne concernait pas de polos “Lakoste” ou des parfums “Chunel”, mais des fausses Ferrari (et une Diablo.)

    Les voitures étaient construites sur la base de Pontiac Fiero. Et alors, me direz-vous, des Pontiac Fiero ou des Toyota MR (et même des 406 coupé!) transformées en Ferrari, il y en a plein sur eBay! Sauf que là, le travail était réalisé sans respecter aucune norme d’homologation (donc bonjour la sécurité) et qu’elles étaient vendues comme de vraies Ferrari (20 000€ pièce.)

    Au total, une dizaine d’ateliers ont été perquisitionnés. Le trafic s’étendait sur toute la péninsule, au gré des spécialités de chaque garagiste (tôlerie, peinture, électricité, etc.) Des receleurs ont été appréhendés et certains véhicules avaient déjà trouvé un pigeon acheteur (lesquels sont pénalement responsable.) Au total, 8 personnes ont été mises en examen.
    Ce n’est pas un cas isolé. Des fausses Ferrari, sur base Porsche ou Mercedes (?) ont été découvertes à Rome et en Sardaigne. Franco Frattini, le commissaire Européen à la justice, se plaint que l’on voit de plus en plus de fausses Ferrari en Chine.


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  • ARIS (Reuters) - Marc Hornec dit "le forain", le plus jeune des trois frères Hornec longtemps présentés comme les parrains du milieu parisien, a été arrêté jeudi à Nerville-la-Forêt (Val-d'Oise), annonce la gendarmerie.

    Marc Hornec, qui faisait l'objet d'un mandat d'arrêt depuis septembre 2005 pour des vols par ruse auprès de personnes âgées et association de malfaiteurs, a été arrêté par le GIGN et l'OCLDI (Office centrale de lutte contre la délinquance itinérante).

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    Il doit être incarcéré dans la journée, a-t-on précisé.

    Son épouse et son fils Franck, recherché pour vols et recel de véhicules, ont également été interpellés.

    Ce dernier a été placé en garde à vue et est interrogé par des policiers de la sûreté départementale du Val-de-Marne à propos de vols de véhicules 4x4.

    Marc Hornec, qui se trouvait dans un camping-car de luxe au moment de l'interpellation, n'était pas armé mais les gendarmes ont considéré que sa dangerosité justifiait de faire appel à leur unité d'élite, le GIGN, qui l'avait déjà arrêté en mars 2004 pour des cambriolages. Il avait alors été remis en liberté trois mois plus tard.

    "D'après la famille, l'interpellation a été musclée", a dit à Reuters son avocat, Jean-Yves Lienard. Le colonel de gendarmerie Stéphane Ottavi a assuré de son côté que l'arrestation "s'est bien passée".

    Les deux autres frères Hornec, Mario dit "Loune" ou "le diplomate" et Jean-Claude dit "Eddy Mitchell", sont incarcérés depuis novembre 2006 pour un trafic de cocaïne.


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  • Six hommes, présentés comme proches de la Brise de Mer, jugés à Aix pour l'assassinat d'un militant clandestin

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    Après avoir cru à un règlement de comptes entre groupes nationalistes insulaires, la justice antiterroriste parisienne avait renvoyé le dossier à Bastia. Avant que cette affaire sensible ne soit instruite à Marseille et finalement jugée à Aix-en-Provence.

    Après avoir cru à un règlement de comptes entre groupes nationalistes insulaires, la justice antiterroriste parisienne avait renvoyé le dossier à Bastia. Avant que cette affaire sensible ne soit instruite à Marseille et finalement jugée à Aix-en-Provence. <script language=JavaScript> </script> <script id=extFlashPosition11 src="http://memorix.sdv.fr/RealMedia/ads/Creatives/TFSMflashobject.js" type=text/javascript></script> <script language=JavaScript> var oas_flashfile_Position1 = 'http://memorix.sdv.fr/RealMedia/ads/Creatives/Global/pub/rect_edf_210208.swf?clickTAG=http://memorix.sdv.fr/RealMedia/ads/click_lx.ads/laprovence/infoslocales/region_articles/1430256804/Position1/SDV_PRO/EDF_W66_210208/edf_w66_reca1_210208.html/35626138666635393437343663363930?'; var oas_gif_Position1 = 'http://memorix.sdv.fr/RealMedia/ads/Creatives/Global/pub/rect_edf_210208.gif'; var oas_width_Position1 = '300'; var oas_height_Position1 = '250'; </script> <script language=VBScript> on error resume next plug =(IsObject(CreateObject("ShockwaveFlash.ShockwaveFlash.6"))) </script>

     

    Pourquoi Nicolas Montigny est-il mort ? Il a été abattu, le 5septembre 2001, de 11 balles, tirées par des armes de guerre, sur le carreau d'un cybercafé de Bastia. Éliminé pour son engagement dans le nationalisme clandestin, lui qui fut un poseur de bombes du FLNC ? Exécuté pour des accointances avec des caïds, dans un sombre conflit de partage de territoires ?

    Le procès qui s'ouvre demain devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône, à Aix, pourrait bien répondre que ce jeune homme de 27ans est la victime de ce concubinage dévoyé entre nationalisme et voyoucratie. Sur le théâtre d'ombres de la clandestinité insulaire, les cagoules, estampillées FLNC, dissimulent parfois de simples bandits. Et, 30ans après Aléria, l'engagement indépendantiste de certains a peut-être perdu de sa virginité pour laisser poindre d'autres appétits. Au pied du cadavre du jeune homme, les policiers empruntent d'abord la piste "politique".

    Nicolas Montigny n'est pas un inconnu. Il est passé par la prison de la Santé entre1997 et 1999. Étudiant à Aix, le jeune homme était alors soupçonné d'être mêlé à deux vagues d'attentats dans la cité du Roi René qui, à l'automne 1996, avaient détruit la poste centrale et la porte du palais de justice. En prison, il se lie avec Jean-Michel Rossi. Ce chef nationaliste devient son mentor. Aussi, en 1999, lorsque Jean-Michel Rossi et François Santoni, en rupture avec A Cuncolta naziunalista et le FLNC historique, fondent Armata Corsa, Nicolas Montigny est de l'aventure.

    Son appartenance à ce mouvement clandestin est attestée par sa participation à la première conférence de presse du groupe. Ça lui vaudra six autres mois de détention. En 2001, les membres d'Armata Corsa sont éliminés, un à un. Une hécatombe… Montigny porte le cercueil de Rossi à l'été 2000. Mais il n'ira pas aux "obsèques militaires" de Santoni, un an plus tard. Le jeune homme s'est mis au vert à Paris. Le 6 septembre 2000, il mesure les risques de son engagement. À la sortie du palais de justice de Bastia, deux hommes à moto sont à sa recherche.

    Août 2001, dix jours avant sa mort, Nicolas Montigny revient en Corse. Son ami d'enfance, Dominique Marcelli, a été tué, avec son cousin Jean-Christophe Marcelli. Leurs corps ont ensuite été brûlés dans une voiture à Moriani-Plage, au sud de Bastia. Un retour pour démasquer les tueurs et venger l'ami ?

    À sa mère, Nicolas Montigny avait confié que la guerre entre groupes clandestins pour le leadership de "la lutte armée contre l'État colonial" s'était doublée d'une autre guerre, celle-là pour le contrôle des machines à sous en Balagne. Là, l'ennemi se serait appelé la Brise de Mer, célèbre gang bastiais. En Corse, les rumeurs rapportaient - mais est-ce vrai ? - que Nicolas Montigny comptait parmi le commando qui, le 21 juillet 1999 avait tué Dominique Savelli.

    Le meurtre avait été revendiqué par Armata Corsa. Pour les enquêteurs, il signe la déclaration de guerre entre Armata Corsa et la Brise de Mer. Savelli était un proche de la famille Mariani. Le père, Francis, et le fils, Jacques, comptent parmi les six accusés qui répondent devant les assises d'Aix de la mort de Nicolas Montigny. Garçon "attachant" selon ses proches, la victime est dépeinte comme le représentant d'une jeunesse insulaire que l'ennui pousse à se laisser embrigader par les porteurs de cagoule. Natios véreux ou voyous patentés.


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  • Des primes offertes à ceux qui acceptent de parler, la possibilité de venir témoigner anonymement... La police a eu recours à des moyens inédits pour retrouver ceux qui ont tiré, il y a 3 mois, sur des forces de l'ordre à Villiers-le-Bel. Cela a conduit au spectaculaire coup de filet lundi. Cinq jours après, la procureure de Pontoise a fait le bilan vendredi, à l'occasion d'une conférence de presse.
     
    Au total, 18 personnes ont été mises en examen et 11 écrouées dans les différents volets de l'enquête. Vendredi pour la première fois depuis le coup de filet de lundi, quatre personnes ont été mises en examen dont trois écrouées dans le volet de l'enquête portant sur les tirs de coup de feux contre les forces de l'ordre en bande organisée. La procureure a souligné le fait que l'enquête ne se terminait pas à l'issue des gardes à vue des interpellés de lundi et qu'il pourrait y avoir d'autres interpellations dans les jours ou les semaines à venir.
     
    Plusieurs volets
     
    Selon la procureure, trois personnes ont par ailleurs été mises en examen et écrouées pour la tentative de meurtre d'un commissaire de police. Cinq personnes ont été mises en examen, dont trois écrouées, pour le caillassage des forces de l'ordre. De plus quatre ont été mises en examen et deux d'entre elles écrouées pour les incendies d'une bibliothèque et d'une école de Villiers.

    Enfin, deux personnes ont été mises en examen et placées sous contrôle judiciaire pour l'incendie du véhicule du commissaire de Sarcelles, dont le frère de Lakamy, 16 ans, l'un des deux adolescents morts. Une troisième personne déférée dans ce dossier a été entendue sous le régime de témoin assisté, à mi-chemin entre le statut de mis examen et celui de simple témoin. 

    Interpellée par un des frères de la victime

    "Une vingtaine de mises en examen pour une quarantaine d'interpellés, c'est un ratio normal dans ce genre d'enquête", a estimée l'avocate qui défend plusieurs inculpés dans les enquêtes sur les tirs de coup de feux et sur l'agression du commissaire de police. La procureure a pour sa part estimé que l'enquête avait "permis d'obtenir des résultats et d'élucider des faits criminels et correctionnels". S'efforçant de désamorcer d'éventuelles réactions de colère à Villiers-le-Bel, elle avait convié à s'exprimer lors de cette conférence de presse l'avocat d'un des prévenus et avait autorisé les "grands frères" de Villiers-le-Bel, présents en nombre au tribunal, à assister à la conférence. Elle a souligné que 11 "seulement" sur 18 mis en examen avait été écroués, "ce qui veut bien dire que (...) la détention qui a été requise dans les différentes procédures l'a été avec discernement". Elle a en outre déclaré qu'il n'y avait pas de "justice à deux vitesses", et que l'enquête sur la mort des deux jeunes "se (poursuivait) activement".
     
    Deux expertises, l'une sur le véhicule, l'autre sur les conversations des policiers, sont en cours. Alors qu'un des grands frères l'interpellait, demandant quelles "preuves" avaient permis de mettre en cause les mis en examen, elle a refusé de répondre, soulignant qu'une "instruction (était) en cours", qu'il y aurait vraisemblablement d'autres interpellations. Elle lui a proposé d'être entendu par un juge d'instruction. Devant la véhémence du jeune homme l'accusant de "réveiller la banlieue", elle a rapidement mis fin à la conférence de presse sans répondre aux questions des journalistes.

    La vaste opération de lundi, qui a mobilisé un millier de policiers, visait à retrouver les auteurs des violences survenues les 25 et 26 novembre à la suite de la mort de deux adolescents dans la collision de leur mini-moto avec un véhicule de police.


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  • L'attaque a eu lieu mardi soir aux alentours de 21h30 : un ou plusieurs inconnus ont mitraillé le Palais de Justice d'Ajaccio, à bord d'une voiture. Par miracle, il n'y a eu aucun blessé. Au total, vingt balles ont été retrouvées sur les lieux : deux projectiles se sont logés dans un véhicule de CRS stationné  près du poste de garde, sur l'esplanade du tribunal, une balle perdue a été retrouvée dans un appartement, à plusieurs centaines de mètres du bâtiment et un éclat s'est logé dans le portefeuille d'un des CRS présents. L'arme utilisée est vraisemblablement un pistolet-mitrailleur, une arme dont  le chargeur peut contenir jusqu'à 32 cartouches.

    L'exploitation des caméras vidéo est en cours. Elle devrait donner des  indications sur le nombre de personnes présentes dans la voiture. Toute la nuit, un périmètre de sécurité avait été mis en place. Sur la route  bordant le tribunal, des techniciens de la police judiciaire, masques de chirurgiens sur le visage, ont procédé à des relevés d'indices. La section anti-terroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'affaire et a confié l'enquête à la police judiciaire d'Ajaccio et à la sous-direction anti-terrorisme. Une enquête en flagrance pourrait être ouverte pour "tentative d'assassinat sur agent de la force publique".  Le mitraillage n'a lui pas encore été revendiqué.

    La garde des Sceaux Rachida Dati a condamné "avec la plus grande fermeté" ce mitraillage, faisant "part de sa détermination à ce que les auteurs de ces actes, qui s'attaquent aux symboles de la République et mettent en danger la vie de nos concitoyens, soient rapidement  identifiés et interpellés pour en répondre devant la justice".  La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a elle qualifié le mitraillage de "tentative d'assassinat". "On ne peut pas parler d'autre chose. C'est absolument scandaleux, c'est révoltant et c'est complètement stupide en plus", a-t-elle déclaré à la sortie du Conseil des ministres. 

    Cible facile
     
    Le Palais de Justice est actuellement logé dans des bâtiments préfabriqués installés en sortie de ville, en attendant la fin des travaux du véritable palais, situé dans le centre de la ville. Sa situation en bordure d'une large voie de dégagement, permettant aux  tireurs de prendre la fuite sans encombre, en a fait une cible visée à maintes reprises. En novembre dernier, il avait été mitraillé sans faire de victime. Les balles, de fort calibre, avaient traversé de part en part des meubles et des bureaux, au premier étage des préfabriqués. En 2005, ces mêmes préfabriqués avaient été entièrement détruits à  l'explosif alors qu'ils venaient juste d'être terminés.    
     
    Depuis sa reconstruction, le tribunal provisoire a aussi fait l'objet de trois autres tentatives d'attentats. A trois reprises des inconnus sont parvenus à déjouer la surveillance  policière et à déposer des charges explosives contre les bâtiments avant que,  finalement, la décision soit prise d'ajouter un faisceau lumineux relié à une  alarme aux grillages et à la barrière qui les protègent. Le Palais de Justice en cours de rénovation n'échappe pas pour autant aux  tireurs : dans la nuit du 12 au 13 janvier 2008, il a lui aussi été la cible d'un  mitraillage à l'arme automatique qui n'a pas fait de blessé.


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