• D'une valeur inestimable, une croix byzantine a été dérobée ce lundi par plusieurs malfrats lors d'une l'attaque à main armée dans la salle du trésor de la cathédrale Notre-Dame de Tournai.

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    La salle du trésor de la cathédrale de Tournai a été le théâtre, lundi vers 10h15, d'une attaque à main armée. Défonçant les vitrines avec une masse et des battes de base-ball, deux individus ont dérobé 13 pièces d'une valeur inestimable, dont la célèbre croix byzantine. Ce reliquaire d'origine orientale contient un fragment de la vraie croix.

    Les deux individus, gantés et dotés d'armes de poing, ont fait irruption dans la salle du trésor de la cathédrale de Tournai. Interpellés par un huissier, les malfrats lui ont porté des coups au visage. L'homme a tenté de se défendre avec un manche de brosse. Visitant les lieux, un conseiller culturel de l'ambassade des Etats-Unis à Bruxelles a voulu lui porter secours, mais il a également reçu des coups. Une caissière a aussi été molestée par les individus. Ces trois personnes ont reçu des soins sur place et leur état n'a pas nécessité une hospitalisation.

    A l'aide d'une masse, les malfrats ont réussi à défoncer la vitre blindée qui protégeait la croix byzantine. Avec des battes de base-ball et un pied de biche, ils ont ensuite détruit deux autres vitrines. La croix byzantine, 8 calices datant du 17e siècle, deux bagues épiscopales et deux autres croix ont été placés dans des sacs à provision de couleurs vives.

    En liaison par talkie-walkie avec un complice qui les attendait à l'extérieur à bord d'une voiture, les malfrats ont rapidement quitté les lieux. Stationnée place de l'Evêché, la voiture de couleur gris foncé a quitté le centre-ville pour rejoindre les boulevards.

    Informée du hold-up grâce au système d'alarme de la salle du trésor, la police de Tournai a pris en chasse les gangsters sur les boulevards, puis le long de la chaussée de Bruxelles, mais les individus ont réussi à semer les policiers. Selon le parquet de Tournai, la voiture a probablement pris la fuite vers Mons via la E42.

    Immatriculée XLK694, l'Audi des gangsters n'est pas signalée volée.

    Mesurant environ 1m75 et de corpulence mince, les malfrats portaient des vêtements gris. Un des deux hommes avait une chemise molletonnée rouge à carreaux. Les individus portaient des perruques ainsi que des postiches (barbes et moustaches). Une enquête a été ouverte par la police de la zone de Tournai, la police fédérale et le laboratoire scientifique. Toute personne témoin des faits peut contacter le 069/250.250.

    Croix pattée constituée de plaques d'or assez épaisses et ornée de perles, pierres précieuses et pâtes de verre, la croix byzantine serait arrivée à la cathédrale Notre-Dame de Tournai en 1205. Elle a été offerte à la cathédrale par le chevalier hennuyer Jean Bilaut. Il s'agirait d'un cadeau de remerciements pour le secours apporté aux croisés en péril après le siège de Constantinople. La face présente un cristal de roche qui permet d'entrevoir un minuscule fragment de la vraie croix. La face est ornée de 48 pierres précieuses (émeraudes, améthystes, saphirs...), le revers étant orné de 32 pierres.

    Enfermée la nuit dans un coffre-fort, protégée le jour par une vitre blindée, la croix byzantine sort exclusivement de la cathédrale le 2e dimanche de septembre lors de la Grande Procession de Tournai.

    "Les assurances refusent de couvrir une telle pièce. Lors de sa sortie, elle est assurée 25 millions d'euros pour une demi-journée par un consortium d'assurances. Il s'agit d'une valeur conventionnelle, mais elle est inestimable. Elle est également invendable car bien trop connue. Le commanditaire est peut-être un collectionneur ", a expliqué le chanoine Pierre-Louis Navez

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  • Le mystère enveloppe le retour inattendu de deux des quatre tableaux volés à la collection Bührle de Zurich il y a dix jours. Les toiles ont été laissées en évidence dans une voiture non verrouillée sur un parking public, à 500 mètres à vol d'oiseau du musée.

    Mardi 19 février 2008 17:44
    ATS

    Lundi peu après 17h00, le gardien du parking de la clinique psychiatrique de "Burghölzli" à Zurich repère une Opel blanche "suspecte". Elle est parquée bizarrement, de façon ostentatoire presque. Sur le siège arrière, deux tableaux "clairement reconnaissables", selon la police municipale de Zurich qui informait mardi.

    Le gardien du parking, un Suisse de 56 ans, identifie tout de suite le "Champ de coquelicots près de Vétheuil" (1879) de Claude Monet. La police municipale de Zurich découvrira encore les "Branches de marronier en fleurs" (1890) de van Gogh.

    "Etat irréprochable"
    Les deux toiles, qui valent ensemble 70 millions de francs, ont été retrouvées dans leur cadre d'origine et sous la plaque de verre qui les protégeait, dans un "état irréprochable", a indiqué le conservateur du musée, Lukas Gloor.

    Mardi, elles étaient exposées dans la salle où se tenait la conférence de presse de la police. Avec à leurs côtés, deux affiches représentant les deux tableaux manquant toujours: "Ludovic Lepic et ses filles" (1871) d'Edgar Degas et "Le garçon au gilet rouge" (1888/90) de Paul Cézanne.

    Rançon payée?
    Leur valeur est estimée à 110 millions de francs, le Cézanne valant à lui seul quelque 100 millions. Les voleurs n'avaient pas choisi leurs tableaux en fonction de leur valeur artistique ou marchande, et n'ont pas non plus suivi ces critères pour en rendre une partie, a relevé Lukas Gloor, qui a précisé qu'ils avaient abandonné les deux plus grands.

    A la question de savoir si une rançon avait été payée, M. Gloor a indiqué: "je ne peux pas répondre". "Pas à ma connaissance", a dit de son côté le porte-parole de la police municipale, Mario Cortesi.

    Il est unique dans l'histoire des vols d'art qu'une partie des tableaux dérobés soit rendue ou abandonnée: "je ne connais pas de cas semblable", a souligné le conservateur du musée. Il a ajouté: "C'est miraculeux que ces oeuvres nous reviennent si vite".

    Plaque volée
    Toujours pas de trace en revanche des trois inconnus qui, masqués et armés, ont volé les quatre tableaux le 10 février au musée Bührle. La police a lancé un nouvel appel aux témoins mardi. Elle recherche en particulier des personnes qui auraient vu l'Opel blanche et ses passagers.

    La plaque zurichoise de cette voiture a été volée sur un autre véhicule le 6 février, dans un tout autre quartier. Pour les besoins de l'enquête, la police ne révèle en revanche pas l'origine de l'Opel blanche. Elle a refusé de répondre aux nombreuses questions qui ont fusé pendant la conférence de presse.

    Les enquêteurs sont actuellement en train de vérifier les "nombreux" indices qui lui sont parvenus, d'analyser les empreintes relevéees dans la voiture et sur le parking, d'étudier les liens éventuels avec d'autres vols d'art. Mardi, ils n'avaient aucune nouveauté sur le vol de deux Picasso à Pfäffikon (SZ), ni sur celui de onze tableaux dans un appartement de Kilchberg (ZH).

    Toiles raccrochées au mur
    Les deux toiles "rendues" au musée Bührle seront, dans quelques jours, raccrochées au mur. Le système de sécurité sera revu, a précisé Lukas Gloor. Quant au gardien du parking de la clinique psychiatrique, il recevra "une partie" de la récompense promise, qui est de 100 000 francs. Le montant n'est pas encore fixé.

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  • En fuite depuis la fin des années 80, l'un des responsables les plus importants de la mafia calabraise a été arrêté lundi par la police italienne

    La police italienne est parvenue lundi a arrêter Pasqualle Condello, 57 ans, l'un des chefs les plus recherchés de la 'Ndrangheta, la mafia calabraise, en fuite depuis la fin des années 1980, a annoncé l'agence Ansa.

    Surnommé «il supremo», Pasqualle Condello a été condamné à la prison à vie pour un meurtre en 1989. Il est considéré depuis cette époque comme le responsable le plus important de la criminalité organisée en Calabre, province du sud de l'Italie.

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    L'arrestation a eu lieu dans une maison du quartier de Pellaro de Reggio di Calabria, la capitale de la province. Condello se trouvait alors en compagnie de plusieurs autres personnes dont la police a entamé l'identification et la détermination de leur rôle.

    Le ministre italien de l'Intérieur, Giuliano Amato, a aussitôt salué «un grand jour pour la Calabre et la lutte contre la criminalité organisée en Italie».


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  • Youssouf Fofana et 20 complices présumés du "gang des barbares" ont été renvoyés lundi devant la cour d'assises des mineurs pour le rapt et l'assassinat en février 2006 d'Ilan Halimi, jeune Français de confession juive. Sept autres protagonistes de l'affaire sont renvoyés en correctionnelle pour non-dénonciation de crime tandis qu'une dernière suspecte sera jugée par le tribunal pour enfants.

    Ilan Halimi avait été enlevé le 20 janvier 2006 à Sceaux, où il avait été attiré dans un guet-apens par une jeune fille servant d'"appât". Après de vaines négociations avec sa famille pour une demande de rançon, il avait été retrouvé agonisant le 13 février près d'une gare de l'Essonne après avoir été séquestré pendant près de trois semaines. Devenu un symbole, Ilan Halimi a été inhumé à Jérusalem en février 2007 lors d'une cérémonie à laquelle assistait le grand rabbin de France Joseph Sitruk.

    Le "meneur" du gang

    Le procès en cour d'assises des mineurs pourrait se dérouler fin 2008 ou début 2009. Réfugié en Côte-d'Ivoire, Youssouf Fofana, 27 ans, avait été arrêté à Abidjan et extradé vers Paris le 4 mars 2006. Il est depuis emprisonné, de même que 18 des autres protagonistes. Le chef supposé du gang sera également jugé pour cinq autres tentatives d'enlèvements. Mis en examen pour "association de malfaiteurs, enlèvement, séquestration en bande organisée avec actes de tortures et de barbarie, assassinat", Youssouf Fofana reconnaît être le "meneur" du gang et avoir piloté l'enlèvement. Mais il nie avoir tué le jeune homme. Il encourt la réclusion à perpétuité.

    Selon les témoignages des membres du groupe, Ilan Halimi aurait été choisi parce qu'il était juif, ce qui dans l'esprit des membres du gang laissait supposer qu'il avait de l'argent et qu'il serait soutenu par sa communauté. Les juges parisiens Corinne Goetzmann et Baudoin Thouvenot avaient retenu initialement le mobile raciste du crime, visant alors contre l'avis du parquet la circonstance aggravante de faits commis "en raison de l'appartenance de la victime à une ethnie, une race ou une religion déterminée". L'enquête retient néanmoins que le mobile principal du crime est crapuleux et non politique. Fofana ayant depuis son arrestation inondé de courriers remplis d'injures antisémites les juges d'instruction, le parquet a finalement retenu aussi le mobile raciste.


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  • Le Raid, huit compagnies de CRS, la répression du  bandistime, la police judiciaire de Versailles et d'Ile de France... Un dispositif policer impressionnant s'est déployé lundi matin à Villiers-le-Bel, dans le Val d'Oise, afin d'interpeller les auteurs de violences contre des policiers survenues fin novembre. En tout, ce sont environ 1000 membres des forces de l'ordre qui ont été mobilisés pour cette opération au cours de laquelle 33 personnes ont été interpellées, sur 38 qui étaient "ciblées". Ces interpellations ont eu lieu à Villiers, ainsi qu'à Gonesse et Sarcelles, deux localités situées dans le même département, mais aussi en Seine-Saint-Denis.

    "Je n'ai jamais vu une opération de police de cette envergure", a commenté  la procureure de Pontoise. "Je ne pense pas qu'il y aura trop de traumatisme dans la cité", cible principale des policiers. "J'espère", a-t-elle ajouté, "que les habitants comprendront que nous sommes  là pour rétablir l'ordre et la paix". En fin de journée lundi, la procureure de Pontoise a annoncé que trente-cinq personnes, connues de la police pour des faits antérieurs, ont été placées en garde à vue. Parmi eux, le frère de Lakamy, un des deux adolescents décédés sur leur mini-moto en novembre. Il pourrait être impliqué dans le vol et l'incendie du véhicule de police du commissaire Jean-Claude Illy, qui avait été roué de coups à la suite de la collision mortelle dans laquelle Lakamy et Moushin avaient trouvé la mort en novembre. Parmi les personnes placées en garde à vue, 33 ont été interpellées lundi matin. Les deux autres personnes se trouvaient en prison pour d'autres affaires.

    "Ca ne peut pas rester impuni"

    Du 25 au 27 novembre dernier, Villiers-le-Bel avait connu des nuits  d'affrontements entre jeunes et forces de l'ordre après la mort de deux  adolescents lors d'une collision entre leur mini moto et une voiture de police. Selon les chiffres du ministère de la Justice, ces violences avait fait 119  blessés parmi les forces de police, dont cinq graves. Aucun chiffre n'avait été donné concernant d'éventuels blessés parmi les jeunes. Au cours de ces violences, plusieurs dizaines de policiers avaient été  blessés par arme à feu. Dès le premier soir, le commissaire arrivé le premier sur les lieux de l'accident avec un collègue, avait été pris à  partie par plusieurs dizaines de jeunes et gravement blessé. D'importantes forces de l'ordre avaient été déployées durant plusieurs nuits pour ramener le calme.

    Début décembre, la police avait distribué à Villiers-le-Bel des  tracts appelant d'éventuels témoins de "coups de feu tirés contre des policiers"  à témoigner anonymement et contre une rémunération à hauteur de "plusieurs  milliers d'euros". Nicolas Sarkozy avait assuré que "tout (serait) mis en oeuvre pour retrouver" les personnes ayant tiré sur  des policiers. "Mettez les moyens que vous voulez  ça ne peut pas rester impuni, c'est une priorité  absolue", avait-il déclaré. En janvier, lors d'une cérémonie de voeux, la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie avait elle prévenu qu'il y aurait "bientôt des déferrés" dans le  cadre de cette enquête.


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  • Un homme de 41 ans a été abattu samedi soir devant un bar de Gardanne (Bouches-du-Rhône), a-t-on appris dimanche de source policière, après la mort de deux personnes dans un règlement de comptes en décembre dans cette même ville.

    L'homme a reçu plusieurs balles de calibres 9 mm devant le bar Le Saint-Roch vers 21H30, tirées apparemment par un seul tireur casqué qui a pris la fuite à moto avec un complice, selon la même source. Les secours sont intervenus mais la victime est décédée sur place.

    Elle était connue des services de police pour des faits de braquage assez anciens. La brigade criminelle de la police judiciaire de Marseille est chargée de l'enquête.

    En décembre, Amor Hannachi, 51 ans, et Salem Hannachi, 46 ans, deux frères fichés au grand banditisme et proches des frères Otmane surnommés les «caïds de Gardanne», avaient été tués lors d'un règlement de comptes dans un bar de Gardanne.

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    Un homme d'une quarantaine d'années, connu des services de police, a été mis en examen pour assassinats fin janvier à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) dans cette affaire.


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  • Trois hommes masqués et armés ont attaqué le personnel d'un magasin Lidl d'Anderlecht

    BRUXELLES Ils ont emporté les sacs à main et les gsm des membres du personnel ainsi que le contenu du coffre-fort, a indiqué dimanche le parquet de Bruxelles.

    L'agression a eu lieu à l'arrivée de la gérante sur le parking de ce supermarché de la rue Pierre Marchand. Elle a aussitôt été menacé par deux des agresseurs et extirpée de sa voiture. Les malfrats l'ont ensuite obligée à ouvrir le magasin, puis le coffre-fort.

    Alors que le hod-up était en cours, deux membres du personnel sont entrés dans le magasin et ont à leur tour été pris en otages.

    Le coffre-fort vidé, le personnel a dû remettre ses sacs à main, portefeuilles et téléphones portables. Entre-temps, un troisième agresseur faisait le guet à l'extérieur.

    Les trois hommes se sont ensuite enfuis à bord de la Volkswagen Polo d'une de leurs victimes.


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  • D'après les policiers, ce type de vol est rarissime. Il semble surtout avoir été très bien préparé. Dans l'espace clos du ferry Le Corse, qui assure plusieurs rotations par semaine entre Sète et les ports algériens d'Oran, Béjaïa et Skidda, environ 100.000 euros se sont volatilisés. Un "casse" commis en pleine mer, entre Sète et Oran, sans bruit... et sans effraction. Le commandant de bord ne s'est aperçu du vol qu'au moment où il s'apprêtait à mettre de l'argent dans le coffre...

    Ce coffre, justement, n'a pas été forcé : le ou les voleurs en connaissaient apparemment la combinaison. Pas davantage de dégâts au niveau du bureau derrière lequel il se trouve, ni au niveau du sas. Le vol idéal, pour un butin plus qu'honorable, environ 84.000 euros en espèces et 12.000 en chèques, correspondant à la recette réalisée à bord grâce aux ventes de restauration et aux surplus de réservation. Leur coup fait, les braqueurs seraient selon toute probabilité tranquillement restés à bord, en attendant l'escale suivante.

    Tout un équipage à auditionner

    Outre l'étrange facilité avec laquelle les voleurs ont perpétré leur méfait, ils semblaient parfaitement au courant des habitudes du bord concernant la recette : celle-ci, généralement, reste en effet à bord le temps d'une ou deux traversées, avant d'être prise en charge une fois de retour à Sète par un transporteur de fonds.

    Les enquêteurs de la police scientifique ont d'ores et déjà inspecté le ferry, entendu divers témoignages (ceux notamment de trois membres d'équipage) et recueilli des indices. Premier élément signalé : la mystérieuse disparition, peu avant le vol, d'un trousseau de clés - ces mêmes clés qui auraient pu servir ensuite aux malfaiteurs. Les enquêteurs auraient recueilli sur ces fameuses clés des témoignages qualifiés de "cruciaux", mais qui devront être confirmés en entendant chacun des 55 membres d'équipage. Ils ont tous été convoqués et leur audition devrait avoir lieu dès la fin de l'actuelle rotation du ferry. Car Le Corse, malgré le vol, poursuit toujours ses liaisons, malgré l'ambiance de suspicion qui règne désormais à bord ; et selon le mot d'un policier, "ce n'est pas vraiment La Croisière s'amuse..."


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  • Montre tes mains, ne bouge pas, surtout, ne fais pas un geste !" 20h, hier soir. Le Groupe d'intervention de la police nationale (GIPN) vient de passer à l'action. Après avoir fait voler en éclats la porte d'une villa du centre de Saint-Mitre-les-Remparts, le GIPN n'a guère laissé plus de trois, quatre secondes à l'individu pour réagir. L'homme, connu des services judiciaires, fait l'objet d'un suivi médical. Il est capable de tout.

    L'opération débute à 16h. Les rues des Paillères et du Moulin Rout font l'objet d'un spectaculaire déploiement de forces. En l'absence de toute confirmation par la police, il se murmure qu'un homme armé détient en otage sa mère. Raison de plus pour tenter de parlementer avec l'individu avant d'appeler les policiers spécialisés du GIPN.

    Des charges explosives

    À 20h, l'homme qui reste cloîtré dans son habitation, toutes lumières éteintes, n'a toujours pas réagi aux sommations policières. Impossible donc, de savoir s'il est même encore en vie et s'il l'est, ses intentions. Dix minutes plus tôt, une dizaine de policiers du GIPN a débarqué sur la place. Pourquoi si tard? "On laisse toujours le temps à la négociation", souligne un policier.

    Le village prend alors des allures de place forte. Les témoins sont tenus à distance, aucune information n'est divulguée et les visages sont tendus. Les policiers, masqués par une cagoule, s'équipent de fusils d'assaut et de boucliers de protection. 19h52, ils se déploient tout autour de l'habitation.

    L'un d'eux protège ses camarades pendant que des charges explosives sont placées autour de la porte. 20h, plusieurs explosions retentissent, des éclairs aveuglent le ciel, la porte cède. Les premiers hurlements des policiers fusent. "Montre tes mains, ne bouge pas!" hurle l'un d'eux.

    Hospitalisé à Martigues

    À l'intérieur de l'habitation, les bruits se font sourds. On distingue un homme qui crie. Il est sorti de l'habitation, plaqué au sol alors qu'il oppose résistance. Puis il est menotté. Au sol, il hurle qu'il "n'en peut plus", qu'il n'est pas armé et que sa "mère est tout le temps contre" lui. Ses propos sont incohérents. À 20h10, tous les policiers sortent de l'habitation. Il n'y a plus personne à l'intérieur. Une arme est saisie mais l'espace est sécurisé et il n'y a plus aucun danger. Une ambulance prend en charge cet homme âgé d'une cinquantaine d'années.

    En fin de soirée, on apprend qu'il a été conduit vers un médecin de garde, à l'hôpital psychiatrique des Vallons, à Martigues. Visiblement, il ne jouit pas de toutes ses facultés mentales, mais il est sauf. Le centre de Saint-Mitre-les-Remparts retrouve enfin un peu de quiétude lorsque le dispositif est entièrement évacué vers 21h.

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  • Une policière en poste dans le Ve arrondissement de Paris qui utilisait des numéros de cartes bancaires de personnes en garde à vue a été mise en examen vendredi pour escroquerie et placée sous contrôle judiciaire, a-t-on appris de source judiciaire. Son contrôle judiciaire lui interdit d'exercer ses fonctions. Elle utilisait ses cartes pour consulter une voyante par internet ou par téléphone.
     
    Les méfaits de la fonctionnaire ont duré des mois. Une enquête de l'Inspection générale des services avait été diligentée et le préfet de police de Paris avait pris une décision de suspension de la fonctionnaire dès que les faits avaient été avérés, selon une source policière. Au total le montant de son escroquerie atteindrait les 30.000 euros, selon la même source.


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  • 42 détenus se sont évadés en 2007. Les hélicoptères ne pourront bientôt plus se poser à Lantin et Bruges

    BRUXELLES Si le nombre d'évasions a diminué de moitié en 2007, un total de 42 contre 95 en 2006, un nouveau système devrait encore faire baisser ces chiffres pour l'année 2008 : les fameux filets anti-évasion. Ce système de pose de câbles métalliques au-dessus des préaux des prisons vise à empêcher les hélicoptères de s'y poser.

    Souvenez-vous, l'ancienne ministre de la Justice, Laurette Onkelinx, avait présenté les conclusions d'un rapport sur le placement de ces filets antihélicoptères en novembre dernier. Rapport qui proposait de placer des filets dans cinq prisons abritant des détenus dangereux, à savoir : les établissements de Hasselt, Bruges, Lantin, Ittre et Andenne. En Conseil des ministres, à la même époque, le gouvernement précédent avait décidé d'élaborer un cahier des charges prévoyant l'installation de ces filets.

    Depuis, c'est le nouveau ministre de la Justice, Jo Vandeurzen (CD & V), qui a repris en charge le dossier. Ce mercredi, son cabinet nous annonçait qu'au 1er juin prochain, les quartiers pour détenus dangereux des établissements de Lantin et Bruges devraient être équipés de ces filets antiévasion. "La pose de ces filets engendre un coût financier important de même que des soucis techniques pour les établissements dotés de murs datant du 19 e siècle, résistant peu à la pression de tels câbles. Ce pourquoi des études sont encore en cours pour voir quelles prisons pourront être munies de ces filets. On devrait donc commencer par les préaux des quartiers pour détenus dangereux de Lantin et Bruges. Les discussions sont en cours à ce sujet avec la Régie des bâtiments dont l'accord est nécessaire à l'installation de ce système", précise encore Laurent Sempot, attaché à la direction générale de l'exécution des peines du SPF Justice.

    Enfin des brouilleursde GSM à Anvers et Andenne

    Également pour éviter toute préparation de plan d'évasion, le système des brouilleurs de GSM dans les prisons, tant attendu, va enfin être opérationnel, après une longue phase de test technique.

    Le projet pilote sera lancé dans les jours qui viennent dans les établissements pénitentiaires d'Anvers (situé en plein centre-ville) et d'Andenne (situé au milieu des champs), nous annonce-t-on également au cabinet du ministre de la Justice, Jo Vandeurzen, qui répondait à une question parlementaire à ce sujet mardi matin.

    Pour rappel, un projet pilote en la matière avait été mené en 2003 à la prison d'Andenne. Projet qui devait évaluer les difficultés techniques du système. Cette fois, le projet lui-même va être testé d'abord à Anvers et Andenne, ce qui empêchera donc les détenus de communiquer avec l'extérieur avec des GSM qu'ils se seraient fournis derrière les murs des prisons, ce qui, rappelons-le, n'est pas autorisé. Interdiction qui n'a pas empêché un détenu comme Nizar Trabelsi de joindre à de nombreuses reprises son entourage à l'extérieur de la prison de Lantin où il s'était fourni un tel appareil.


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  • Treize personnes ont été interpellées mardi matin en Seine-Saint-Denis, principalement dans une cité de Sevran, par la police qui a neutralisé un réseau de blanchiment d'argent lié au trafic de drogue, a-t-on appris de sources policières.

    Les spécialistes de l'Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF, de la direction centrale de la police judiciaire) sont intervenus tôt mardi matin dans plusieurs logements de la «Cité basse» à Sevran, ainsi qu'à Bobigny, à Saint-Ouen et au Tremblay.

    Cette opération finalisait une enquête de près d'un an, qui avait commencé en février 2007 après l'arrestation, en plusieurs étapes, d'une quarantaine de personnes, dont 35 avaient été mises en examen par un juge de Bobigny.

    Al'époque, 214 kilos de cannabis, 1,5 kilo de cocaïne, 120.000 euros et plusieurs armes, dont un pistolet-mitrailleur, avaient été découverts dans des appartements de cette cité sensible.

    Cette affaire «illustre bien ce qu'est l'économie souterraine dans certains quartiers à base de structures familiales et/ou amicales», estimait mardi une source policière, et c'est pourquoi l'OCRGDF avait été saisi par la justice pour poursuivre les investigations.

    Celles-ci ont notamment porté sur l'activité réelle de deux sociétés locales liées au commerce de l'automobile, import-export, location, réparations de véhicules, qui, outre le blanchiment des bénéfices du trafic, permettait de changer fréquemment de véhicules pour exercer le commerce de la drogue.

    De nombreuses perquisitions ont eu lieu mardi matin, mais sans résultats spectaculaires, selon les mêmes sources. En revanche, des pièces comptables et des factures ont été saisies.

    Les treize personnes interpellées ont été placées en garde à vue et sont susceptibles d'y rester jusqu'à quatre jours, s'agissant d'une association de malfaiteurs en bande organisée.

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  • Une officine de fabrication et de vente de faux documents administratifs a été démantelée par la police qui a interpellé cinq personnes en région parisienne au cours du week-end.

    Les cinq personnes, des hommes âgés de 40 à 48 ans, étaient en cours de présentation au parquet de Paris mardi soir, après deux jours de garde à vue dans les locaux de l'Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO, de la direction centrale de la police judiciaire) à Nanterre.

    Ces cinq personnes ont reconnu avoir fabriqué et revendu plus de 5.000 faux documents d'identité ou administratifs en deux ans, ainsi que l'indiquait RTL mardi soir, après en avoir reçu commande depuis des débits de boisson de Paris, selon une moyenne d'une vingtaine par jour.

    Selon qu'il s'agissait de cartes nationales d'identité, de titres de séjour ou autres documents de ce type, les faux, de qualité moyenne selon la police, étaient vendus de 30 à 50 euros.

    Certains étaient utilisés par des personnes en situation irrégulière ou pour obtenir des aides diverses auprès d'organismes publics.

    Dans l'appartement qui servait de fabrique, dans une cité des Ulis (Essonne), les enquêteurs ont saisi du matériel tel qu'ordinateurs, imprimantes, scanners, appareils à plastifier, ainsi que divers poinçons officiels de la République

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    Pour la première fois, les voleurs de toiles de maître ont utilisé des armes !

    ZURICH Cézanne, Degas, Van Gogh et Monet et deux Picasso... en moins d'une semaine, six tableaux de maîtres ont été dérobés en Suisse ! Mais c'est sans nul doute le vol commis ce dimanche qui est le plus exceptionnel. Non seulement par le montant des biens volés mais aussi par la méthode ! Les malfrats n'ont pas hésité à utiliser des armes à feu. Une première.

    La série noire a donc débuté, au bord du lac de Zurich, mercredi dernier. Deux Picasso, deux peintures à l'huile, Tête de cheval (1962) et Verre et pichet (1944), ont été dérobés dans le Seedamm-Kulturzentrum à Pfaffikon. Ils sont estimés à 3 millions d'euros. Un petit montant si l'on en juge par le magot remporté par les malfrats qui se sont attaqués dimanche à quatre toiles de maîtres estimées à 112 millions d'euros !

    Ici, les malfrats étaient loin des héros des films américains, qui par leurs prouesses d'acrobates arrivaient à décrocher des oeuvres d'art. Non, au contraire, pour la première fois, les voleurs n'ont pas hésité à sortir des armes à feu pour détenir les oeuvres détenues par Emil Georg Buhrle, Cet industriel zurichois qui possède une des plus prestigieux musées privés d'Europe.

    Peu avant 16 h 30, les trois hommes cagoulés et armés ont fait irruption dans le musée. Dès leur entrée, les braqueurs ont été très clairs sur leurs intentions : ils ont braqué les visiteurs et le personnel du musée en les forçant à se coucher sur le sol. Les quinze victimes ont obéi aux ordres. Une sage décision puisque personne n'a été blessé.

    Suivant un plan bien défini, chacun a alors joué son rôlé. Pendant que l'un des malfrats tenait en respect les personnes présentes dans le hall, les deux autres décrochaient chacun deux tableaux dans une salle d'exposition du rez-de-chaussée : Garçon dans une veste rouge (1888-1890) de Paul Cézanne, Marronnier en fleurs (1890) de Vincent Van Gogh, Champ de coquelicots près de Vétheuil (1880) de Claude Monet et Ludovic Lepic et ses filles (1871) d'Edgar Degas... Le tout estimé, rappelons-le à 112 millions d'euros !

    Selon le directeur de la collection les voleurs n'ont pas pris d'autres tableaux parce qu'ils ne pouvaient tout simplement pas en porter plus ! "Les toiles étaient encadrées et sous verre, donc assez lourdes".

    Tout est allé très vite. Les malfrats ont chargé leur butin dans un véhicule blanc qui se trouvait devant le musée avant de prendre la fuite de manière spectaculaire puisque les peintures dépassaient en partie du coffre du véhicule !

    Le braquage n'a duré que trois minutes

    doc TV : http://www.zoomin.tv/videoplayer/index.cfm?id=276332&mode=normal&quality=2&pid=dhnet


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  • Un serveur travaillant dans un bar du Pecq-sur-Seine (Yvelines) a été légèrement blessé dimanche par un tir de pistolet à grenailles lors d'une tentative de vol à main armée dans l'établissement. La victime, touchée au visage, a dû être hospitalisée.

    Selon la police, un malfaiteur, agissant à visage découvert, a surgi vers dix heures dans un bar du quartier des Vignes-Benettes où se trouvaient plusieurs clients.

    Il a demandé qu'on lui remette la caisse et a pointé son arme vers la gérante qui n'a pas pris sa menace au sérieux.

    Un coup de feu est alors parti dans des circonstances encore indéterminées. Le malfaiteur a réussi à prendre la fuite, mais sans emporter d'argent. L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Versailles.


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  • Ils s'étaient improvisés ravisseurs et avaient séquestré deux personnes pour se venger d'une escroquerie. Mais c'est en garde à vue qu'ils auront fini leur week-end. Les suspects, deux Haïtiens et un Français d'origine haïtienne, ont été interpellés samedi à Paris au moment du versement de la rançon qu'ils réclamaient.

    Commencée samedi vers 1h40 quand une femme est venue alerter le commissariat du XVIIIe arrondissement de Paris que son petit ami était séquestré par des hommes qui demandaient un rançon pour le libérer, l'affaire a été promptement résolue quelques heures plus tard. La 2ème division de police judiciaire et la Brigade de recherche et d'intervention (BRI - l'anti gang de la PJ) sont intervenues lors du rendez-vous entre l'entourage de la victime et les malfaiteurs pour la remise de la rançon - 20.000 euros réclamés, un montant renégocié à 8000 euros - aux
    abords de la gare de Noisy-le-Grand, en Seine-Saint-Denis.

    Arrestation en douceur

    Selon les enquêteurs, les deux hommes venus prendre l'argent n'étaient "pas difficiles à repérer ni à interpeller". Une opération qui a été réalisée en douceur peu avant 10 heures samedi. Au domicile de l'un d'eux, à Noisy-le-Grand, les enquêteurs ont retrouvé deux hommes ligotés, dont le disparu signalé, ainsi qu'un complice des ravisseurs présumés qui a été lui aussi interpellé.

    Les trois hommes âgés d'une quarantaine d'années ont été placés en garde à vue dans les locaux de la 2ème DPJ. D'après les premiers éléments, il semblerait que l'un d'entre eux ait été la victime d'une "arnaque classique" dans la communauté africaine : des papiers noirs sont vendus avec une solution particulière qui est sensée les transformer en billets de banque.

    Du côté de la police, on raconte ainsi comment l'arnaque a tourné à l'enlèvement : "la 'victime' y aurait été de sa poche de 6000 euros et quand elle s'est rendue compte de la supercherie, elle a fixé un rendez-vous dans un appartement aux deux personnes avec qui elle était en contact et les y a séquestrées", sans doute avec l'aide de gens de sa communauté.


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  • Ils ouvraient les coffres-forts avec une facilité déconcertante. Et accumulaient les vols depuis un an sans, jusqu'à présent, avoir été inquiétés. Leurs cibles : des cafés et des restaurants à Paris. Les activités de ce gang très spécialisé ont pris fin récemment avec l'interpellation, révélée samedi matin par RTL, d'un trio originaire de l'ex-Yougoslavie.

    Lorsque les policiers arrêtent ce Bosniaque, ce Macédonien et cet Albanais, l'affaire semble se réduire à un banal cambriolage. Mais le trio est rapidement mis en cause pour une dizaine de vols avec effraction similaires. Autant de "casses" pour lesquels les trois suspects reconnaissent leur responsabilité. Les policiers de la deuxième division de la police judiciaire vont alors devoir visionner des heures de bandes de caméras de vidéo-surveillance, s'intéresser de près à tous les vols effectués depuis une année dans des bars et restaurants parisiens, pour finalement attribuer la responsabilité de 22 vols au trio.

    Au cours de leurs vols, les braqueurs emportaient tout ce qui pouvait avoir de la valeur dans les coffres : aussi bien espèces qu'alcool ou matériel hi-fi. Sur l'ensemble des braquages, le préjudice atteindrait plusieurs centaines de milliers d'euros


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  • Les enquêteurs évoquent "d'intenses recherches". Mais elles n'ont pour l'heure donné aucun résultat. Et on ignore toujours qui est à l'origine de la double tentative de meurtre signalée vendredi soir à Marseille.

    L'enquête a été ouverte après la découverte de deux blessés dans un état grave dans une cité des quartiers populaires du Nord de la ville. "Leur pronostic vital est d'ores et déjà engagé", a indiqué une source proche de l'enquête.

    Un homme dans le coma dans une cave

    Selon les premiers éléments, ces hommes âgés de 20 et 25 ans ont été retrouvés peu avant 19 heures dans la cité Saint-Barthelemy (dans le 14è arrondissement de la cité phocéenne) victimes d'un passage à tabac.

    Les secours ont été alertés par un riverain intrigué de voir un corps transporté par une quinzaine de personnes. Un peu plus tard un autre homme était trouvé dans le coma dans la cave d'un immeuble voisin. Le premier était en état d'hypothermie, et le second avait été victime d'une tentative de noyade.


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  • Les Italiens et les Américains ont arrêté jeudi 74 personnes, dont 54 à New York, dans le cadre d'une vaste opération menée conjointement contre des familles mafieuses en Sicile et aux Etats-Unis, ont annoncé des responsables du FBI et de la police italienne à Rome.
     
    Ces 54 membres et affiliés de la famille Gambino, une des cinq familles mafieuses de New York, "sont soupçonnés de sept homicides, une tentative d'homicide et violation de la législation sur les syndicats", a déclaré un responsable du FBI. Il a précisé que parmi les 54 personnes arrêtées figuraient des "membres importants" de la famille Gambino, visée dans les années 80 par la fameuse enquête "Pizza Connection" sur un important trafic de drogue entre les Etats-Unis et la Sicile.

    "Remettre sur pied un marché de la drogue"
     
    Parallèlement, 20 personnes ont été arrêtées à Palerme. Des mandats d'arrêt dans le cadre de cette enquête, dénommée "Old Bridge", ont été remis aussi à trois autres personnes, déjà en prison en Italie pour d'autres délits, a précisé la police italienne selon qui 90 mandats d'arrêt au total ont été délivrés entre Palerme et les Etats-Unis. Les arrestations à Palerme ont visé essentiellement les familles mafieuses proches du boss Salvatore Lo Piccolo, arrêté en novembre dernier et considéré comme un des successeurs de Bernardo Provenzano, le chef suprême de Cosa Nostra incarcéré depuis avril 2006 après plus de 40 ans de cavale.

    Les personnes arrêtées en Italie sont accusées, notamment, d'homicides, d'association mafieuse et d'extorsion, a précisé pour sa part Francesco Messineo, procureur général anti-mafia de Palerme. "Je pense que la mafia sicilienne tente, à travers un dialogue renforcé avec la mafia de New York, de remettre sur pied un marché de la drogue, qui est beaucoup plus lucratif que celui de l'extorsion", l'activité traditionnelle de Cosa Nostra, a-t-il ajouté.

    En outre, l'un des hommes les plus recherchés d'Italie a été arrêté. Vincenzo Lichiardi est l'un des chefs de la Camora. Il était en cavale depuis 4 ans. Il a été interpellé près de Naples.


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  • Trois policiers de la brigade anticriminalité (BAC) d'Amiens ont été suspendus pour des actes et des propos racistes et antisémites, selon le ministère de l'Intérieur dans un communiqué daté de jeudi. Les faits ont eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi dernier dans un bar d'Amiens, dans la Somme. Selon le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA), cinq personnes, dont trois policiers en civil, font irruption dans un pub, "le Goodness", aux cris de "sieg heil". Et de trinquer en hurlant criant des propos violemment antisémites entrecoupés de plusieurs saluts hitlériens. Des faits confirmés par l'Intérieur et par l'avocat du patron du bar, Hubert Delarue, interrogé par l'AFP.
     
    La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a condamné "avec la plus grande fermeté ces actes et propos intolérables". "Le comportement de ces fonctionnaires est en contradiction totale avec la déontologie de la police et son action quotidienne contre toutes les formes de discriminations", relève-t-elle. A la demande de la ministre, ces trois policiers, qui se réclamaient en outre du "White Power", ont fait "l'objet d'une suspension administrative immédiate". Une enquête disciplinaire est engagée par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN, la police des polices), parallèlement à celle établie dans un cadre judiciaire pour provocation à la haine raciale et apologie de crimes contre l'humanité.
     
    Un groupe passablement "énervé"
     
    Selon le Courrier Picard de vendredi, l'un des policiers aurait déjà été placé en garde à vue. Le ministère de l'Intérieur avait été avisé des faits par le BNVCA qui lui a communiqué les numéros d'immatriculation des véhicules utilisés par les cinq hommes, transmis par le gérant de l'établissement.
     
    Par ailleurs, le patron du bar a porté plainte jeudi pour "menaces sous conditions", a-t-on appris auprès de son avocat, affirmant que les policiers l'auraient menacé de représailles si cette affaire s'ébruitait, et notamment de faire fermer son établissement. Il a été entendu jeudi à la mi-journée par la police, qui a réagi rapidement et avec le plus grand sérieux, toujours selon maître Delarue. Selon le patron du bar, le groupe était passablement "énervé" lors de son arrivée dans l'établissement et s'est "lancé dans des diatribes verbales accompagnées de gestes en rapport", a expliqué maître Delarue. "Ils ont tenu des propos racistes, antisémites et xénophobes", a-t-il précisé.
     
    Des clients "scandalisés et horrifiés"
     
    "Un employé leur a demandé d'arrêter ou de quitter le bar, ce qui manifestement ne les a pas freinés. Le patron leur a demandé à son tour. Et ils ont fini par partir, tout en le menaçant de représailles si la chose s'ébruitait", a-t-il ajouté, précisant qu'il s'agissait à la fois de menaces "le concernant mais aussi en rapport avec son activité professionnelle". Selon l'avocat, son client a immédiatement eu l'intention de porter plainte, tout en "n'étant pas insensible aux menaces". "Cinq jours après, il reste extrêmement choqué", a-t-il ajouté.
     
    Les témoignages de plusieurs clients du bar, "scandalisés et horrifiés" par la scène à laquelle ils ont assistée, ont été recueillis par le patron et transmis à la police, a indiqué maître Delarue. De plus, deux employés du bar d'origine africaine auraient également été "pris à partie" par les policiers, toujours selon l'avocat.

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